Liberté ! De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ? De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages, De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages, Aux sources, à l’aurore, à la nuée, aux vents ? De quel droit volez-vous la vie à des vivants ?
Matt Ball reproche au véganisme d’avoir une image dévaluant tout ce qui s’y associe, de provoquer trop de rejet face au changement important qu’il demande, d’augmenter le nombre de victimes en provoquant un report vers le poulet, de créer des anti-animalistes suite aux nombreux échecs et abandons. Sa solution est de lutter uniquement contre l’élevage aviaire.
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
Faute de posséder les enzymes nécessaires, aucun membre du règne animal n’est en mesure de synthétiser la vitamine B12. Les bactéries constituent le point de départ de ce nutriment pour l’ensemble de la chaîne alimentaire.
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Retrouvez en pied de page deux documents très complets, issus du ministère de l’agriculture Français, sur un état des lieux de 2018. Partie viande : Évolution de la consommation sur 12 ans par type de viande et de forme des produits ; Partie végétarisme : population déclarative et effective, motivations, profils sociologiques, opinion publique.
Présentation des dérives industrielles des exploitations de poules pondeuses bio, qui représentent 17 % de la consommation d’œuf en 2019. La majorité des œufs bio vendus en grande surface proviennent d’exploitations comptant au minimum 3000 poules. Les élevages de plus de 15 000 poules pondeuses biologiques représentent 2% des exploitations mais 20% du cheptel.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Tobias Leenaert interview le Dr. Wlodzimierz Gogloza sur les mouvements abolitionnistes d’Amérique du Nord et de Grande-Bretagne. Il décrit comment une fraction plus radicales d’abolitionnistes « authentiques » manquaient de pragmatisme, de crédibilité, et ont renforcé l’opposition au mouvement en privilégiant la persuasion morale et le boycott au réformisme politique. Analogies à Francione.
Si femmes et animaux partagent une proximité historique et matérielle de fait, c’est avant tout qu’elles et ils partagent un adversaire commun : le patriarcat, ce dernier les assignant à une place spécifique dans l’ordre du monde, par la hiérarchisation arbitraire des individus et l’idée d’une domination « naturellement juste ». Par Christiane Bailey et Axelle Playoust-Braure.
Article questionnant le bienfondé de la valeur donnée à la Nature et à la biodiversité, illustré par une anecdote historique autour d’une île de l’océan indien où des vaches ont évolué librement pendant un siècle avant d’êtres abattues au nom de la biodiversité.
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
L’Observatoire national de l’alimentation végétale (ONAV) s’appuie sur un grand nombre de ressources scientifiques pour présenter les besoins nutritionnels en B12 ainsi que les sources fiables ou peu fiables (champignons, algues, plantes à fleurs et végétaux fermentés). Il recommande une complémentation en vitamine B12 aux personnes ayant une alimentation végane, végétarienne ou pauvre en produits d’origine animale.
On savait déjà les oiseaux, et en particulier les corvidés – famille qui comprend les corbeaux, corneilles, pies et autres geais –, capables d’utiliser des outils, de résoudre des énigmes géométriques, et même d’anticiper un avenir proche. On les découvre désormais également dotés de conscience.
Ce dossier de l’INRA identifie les attentes des citoyens français vis-à-vis de l’élevage (environnement, bien-être, santé), analyse le regard que portent sur elles les professionnels de l’élevage, et propose une typologie des attitudes envers l’élevage (compétiteurs, progressistes, alternatifs, abolitionnistes).
Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
Article de vulgarisation citant de nombreuses sources concluant (en apportant des nuances) qu’un régime végétalien est plus efficace qu’un régime locavore afin de réduire les impacts environnementaux dus à la nourriture.
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