Recension de « L’Église et la cause animale: vers une théologie chrétienne des animaux », un livre publié en 2024 sous la direction d’Éric Charmetant (jésuite, universitaire) et Estela Torres (responsable de l’association Fraternité pour le respect animal). L’ouvrage rassemble les contributions de chrétiens désireux de voir leur Église se soucier davantage des animaux.
Plus de six milliards de litres de lait ont été jetés par les producteurs canadiens, entre 2012 et 2022, estiment trois chercheurs.
«C’est l’équivalent de 47 000 à 104 000 vaches laitières qui sont parquées et forcées de produire du lait que personne ne boit»
Un article qui défend l’intérêt de parler à tous les publics, en rappelant que l’altruisme envers les animaux est largement partagé et que l’ancrage du mouvement à gauche est risqué. Il réfute l’intérêt de l’application du cordon sanitaire de la part des animalistes dans le contexte français et discute d’autres risques liés au débat face à l’extrême droite.
David Clough est l’auteur de « On Animals », un ouvrage marquant dans le domaine de la théologie et de l’éthique animale chrétienne. Cet article expose ce que devrait être, selon lui, un comportement chrétien envers les animaux (aux antipodes des pratiques actuelles) et rappelle les fondements théologiques sur lesquels l’auteur appuie ses prescriptions.
David Clough est l’auteur de « On Animals », un ouvrage marquant dans le domaine de la théologie et de l’éthique animale chrétienne. Cet article expose la conception qu’il y défend des fondements théologiques de la considération due aux animaux.
Socialistes, libertaires… et défenseurs des animaux. L’anthologie « Cause animale, luttes sociales » met en lumière l’articulation que douze autrices et auteurs, dont Louise Michel, faisaient entre émancipation animale et critique du capitalisme. Un ouvrage qui permet de découvrir — et renforcer — la dimension politique de l’antispécisme.
Le développement d’élevages de saumons en bassins appelés RAS (Recirculating Aquaculture Systems) pose d’importants problèmes éthiques et environnementaux. Cet article propose également un lien vers un rapport de 74 pages sur cette question https://welfarm.fr/wp-content/uploads/2024/05/Rapport-aux-decideurs-RAS.pdf
La cause animale fait partie des mouvements sociaux marqués par une nette prédominance des militantes. Une telle situation n’est pas nouvelle et remonte même aux premiers moments de structuration de la cause, à la croisée des xviiie et xixe siècles en Angleterre comme en France.
Dans l’ensemble, les études disponibles en 2024 ont tendance à converger en faveur de l’idée qu’au moins certains insectes sont probablement bien sentients. La sensibilité à la douleur est l’aspect de leur sentience le plus étudié, les études sur leurs niveaux de conscience, leur sensibilité au plaisir et leurs capacités émotionnelles étant plus préliminaires.
En 2024, l’élevage d’insectes destiné à l’alimentation humaine est une part infime et peu considérée du secteur. Il est davantage une nouvelle forme de nourriture pour les animaux d’élevage, ainsi qu’un ingrédient premium pour animaux de compagnie. Leur impact environnemental est globalement moins bon que le végétal, ou même que les sous-produits d’abattoir.
Le cas animal est exemplaire de ce qui a été fait et de ce qui est en train de se produire à l’échelle de la création/nature en son ensemble, pour laquelle une représentation longtemps conçue chrétienne/occidentale/normale est aussi en train d’être défaite et une autre édifiée, plus adaptée à une nouvelle conception de la place et de l’action de l’homme dans la nature.
Le mouvement punk est aussi et surtout celui d’une démarche politique, d’un engagement social, avec de nombreux groupes condamnant toute forme de domination à l’égard des êtres humains et des animaux.
Alors que les nuggets végétaux, les steaks à base de pois ou les cordons bleus de soja sont légion dans les rayons, début 2024 les alternatives aux produits de la mer ont encore du mal à s’imposer.
Le système alimentaire est une source de pollution atmosphérique via les émissions d’ammoniac qui génèrent des particules fines et la création d’ozone au niveau du sol. Cet article de 2022 estime qu’en 2030, l’élevage sera responsable de 80-84% des émissions d’ammoniac et de méthane liées à l’alimentation. Le véganisme épargnerait 236 000 vies humaines par an et 1,1% du PIB mondial.
En raclant les sédiments océaniques, le chalutage de fond détruit les fonds marins et libère le carbone stocké depuis des millénaires, provoquant autant d’émissions carbone que l’ensemble du transport aérien. Malgré cet impact catastrophique sur le climat, cette pêche est fortement soutenue par les fonds publics, car elle est très peu rentable.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970 : Elevage par des chasseurs en les croisant avec des cochons, pratiques de chasses, croissance des forêts, réchauffement climatiques…
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Une étude montre qu’une exposition à une campagne d’information sur l’alimentation végétale (description des alimentations végétales, intérêt de la population pour ces alimentations, risques nutritionnels et potentiels gains pour la santé, recommandations pour les populations spécifiques) permet de réduire significativement les préjugés des médecins sur les alimentations végétales.
Extraits d’un livre (Animal Liberation Now) et de 6 entretiens (datant de 2022 et 2023) dans lesquels Peter Singer expose sa position sur ce qu’il serait souhaitable de faire afin d’améliorer la condition des animaux sauvages. Il approuve l’inclusion de ces derniers dans notre sphère de considération morale, tout en précisant qu’il donne la priorité à la lutte contre l’élevage intensif.
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