Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
Florence Dellerie revient sur l’avis de l’Académie Royale de Médecine de Belgique (diffusé en mai 2019 sous le titre « Le véganisme proscrit pour les enfants, femmes enceintes et allaitantes »), qui se place à l’opposé de la littérature scientifique disponible sur la question.
Quelques recommandations officielles : Académie de Nutrition et de Diététique (États-Unis); Diététiciens du Canada
Service national de santé britannique; Fondation britannique pour la nutrition; Conseil national de la santé et de la recherche médicale (Australie); Ministère de l’agriculture des États-Unis ; Fondation des maladies du cœur du Canada ; The Mayo Clinic (USA), etc.
L’ANSES recommande désormais de limiter la consommation de viande rouge à moins de 70 g par jour et les charcuteries à moins de 25 g par jour, dans le cadre de la mise à jour du Plan National Nutrition Santé (PNNS). Petite présentation des recommandations, de leurs limites et de leurs conséquences.
Plusieurs petites études rassemblées en 1999 pour réaliser une analyse statistique mondiale ont abouti à la conclusion que la mortalité des véganes égalait celle des personnes dont l’alimentation est conventionnelle.
Résumé de la position de l’Académie américaine de nutrition et de diététique (Academy of Nutrition and Dietetics – AND) et accès à sa traduction de 2016 (9 pages).
Si vous avez un enfant en bas âge ou si vous prévoyez de fonder une famille, vous vous demandez probablement si le végétalisme convient aux enfants. Heureusement, la réponse est : oui, absolument ! Points sur les instances nutritionnelles validant ce point de vue, sur quelques nutriments (protéines, fer, calcium, oméga 3), sur l’apport calorique et sur l’aspect social.
Tour d’horizon des positions de quelques organismes experts reconnus dans le monde, et des recommandations nationales qui prennent en compte l’alimentation végétale.
Découvrir les recommandations nutritionnelles de plusieurs pays adaptées à l’alimentation vegan. Pourquoi les recommandations françaises officielles du Plan National Nutrition Santé (PNNS) sont-elles uniquement basées sur les produits animaux ?
Courts extraits et liens vers les conclusions de 8 grandes instances nutritionnistes.
T’en as marre qu’on te dise tout le temps que tu vas avoir des carences ? Ou qu’on te demande comment tu trouves tes protéines? Eh bien écoute moi aussi ! Pourquoi le véganisme ne cause pas de carences, avec l’aide de la science.
Mots-clés: B12, nutrition, carences.
Un mode de vie globalement sain, et pas seulement à travers l’alimentation, tel est le secret de la longévité des végétariens.
L’Observatoire national de l’alimentation végétale (ONAV) s’appuie sur un grand nombre de ressources scientifiques pour présenter les besoins nutritionnels en B12 ainsi que les sources fiables ou peu fiables (champignons, algues, plantes à fleurs et végétaux fermentés). Il recommande une complémentation en vitamine B12 aux personnes ayant une alimentation végane, végétarienne ou pauvre en produits d’origine animale.
Discussion des différences entre véganisme et végétalisme puis citations et condensés d’une dizaine d’institutions nutritionnistes à propos du régime végétalien ou végétarien.
Catégories nutritionnelles obsolètes, approximations voire désinformation (soja), le PNNS présente des biais évidents tendant à imposer le modèle alimentaire dominant au profit des industries agroalimentaires (filières viande et laitière).
Pourquoi parle-t-on si peu en France de l’alimentation végétalienne chez les enfants, alors même qu’il s’agit d’un phénomène courant à l’échelle mondiale et que les instances médicales américaines disent que cela ne pose pas de problème?
Mots-clés: enfants, tabou, véganisme.
Selon l’avis de l’Académie Royale de Médecine de Belgique paru en mai 2019, le régime végétalien est inadapté et donc non recommandé pour les enfants à naître, les enfants et les adolescents, de même que les femmes enceintes et allaitantes. Les supplémentations obligatoires, les déséquilibres métaboliques et l’obligation d’un suivi médicalisé ne sont donc pas admissibles.
Commentaires (0)