La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
Description des bases éthiques animalistes utilitaristes de Singer, de théorie des droits de Francione et Regan. Le dernier tier de la vidéo est consacré aux droits politiques positifs des animaux, c’est à dire à un statut de citoyenneté, à travers un bref résumé de Zoopolis.
Interview – A quoi ressembleraient nos sociétés une fois ladite exploitation abolie ? Les philosophes canadiens Sue Donaldson et Will Kymlicka ont tenté d’y répondre avec le désormais classique Zoopolis — Une théorie politique des droits des animaux
Imaginaires d’un monde meilleur. Mais à quoi pourrait ressembler un monde dans lequel les aspirations et besoins des animaux auraient été équitablement pris en compte ? Nous en évoquerons trois : l’utopie de l’anéantissement, l’utopie du paradis terrestre, et l’utopie de l’humanité végane.
La manière dont nous imaginons l’avènement d’un monde qui n’exploiterait plus les animaux va largement influencer nos choix stratégiques. Cette fiction d’anticipation envisage comment un siècle de lutte animaliste pourrait mener à une abolition de l’exploitation animale en France.
Faut-il laisser les animaux domestiqués se reproduire ? Doit-on viser à faire cité avec eux ? Valéry Giroux commente dans une perspective extinctionniste la théorie de la citoyenneté non humaine faite par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.
Sections : Fertilité des sols : cycles des nutriments dans l’écosystème agricole ; L’élevage n’est pas nécessaire à l’agriculture ; En finir avec la traction animale ; Les animaux ne sont pas nécessaires à l’alimentation ; Les terres marginales : ultimes bastions de l’exploitation animale ? ; Pratiques agricoles sans exploitation animale
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
Récit d’anticipation décrivant un monde végane où le naturalisme et le suprémacisme humain ont été profondément remis en question, et le véganisme a fini par s’imposer par changement culturel, entre autre grâce à l’émergence de viandes obtenues sans meurtre.
La façon dont les humains ont défini le langage et la politique a conduit à réduire les animaux au silence en tant que groupe politique. Dans ce texte, Eva Meijer expose les grandes lignes d’une théorie de la communication entre humains et animaux, basée notamment sur le concept de jeu de langage de Ludwig Wittgenstein.
Prendre en considération les intérêts des animaux non humains requiert la reconnaissance de leur agentivité, désirs et volontés, et l’intégration de ce qu’ils ont à nous dire dans l’organisation sociale, qu’ils soient animaux. Axelle Playoust Braure propose ici une utopie accessible, en se basant sur des démarches concrètes en faveur de la citoyenneté, du voisinage et de l’autonomie des animaux.
La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
Donaldson et Kymlicka proposent d’évoluer vers des sociétés où les animaux domestiques seraient citoyens, c’est-à-dire membres à part entière d’une communauté politique, sur un pied d’égalité avec ses autres membres. Ceci implique un rejet franc de doctrines « du contrat »…
Donaldson et Kymlicka proposent pour les animaux sauvages un statut inspiré du principe de souveraineté des peuples. Dans ce chapitre, nous allons détailler de quoi il s’agit. Par « animaux sauvages » on entend les animaux qui vivent dans des espaces inhabités ou peu habités par les humains.
Dans ce chapitre, il sera question des animaux liminaux. Ceux-ci ont en commun avec les animaux sauvages de ne pas être membres des sociétés formées d’humains et d’animaux domestiques, au sens où ils ne sont pas partie prenante de l’ensemble des droits, obligations, normes, etc. qui associent étroitement les membres des communautés humanimales.
Zoopolis n’est pas un traité de philosophie politique, et encore moins un traité de philosophie éthique. Cependant, l’arrière-plan intellectuel des auteurs joue un rôle dans leur façon de raisonner. Ce chapitre a pour but de donner une idée de ce qu’est cet arrière-plan à l’aide d’éléments puisés dans des écrits antérieurs de Kymlicka.
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
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