Matt Ball reproche au véganisme d’avoir une image dévaluant tout ce qui s’y associe, de provoquer trop de rejet face au changement important qu’il demande, d’augmenter le nombre de victimes en provoquant un report vers le poulet, de créer des anti-animalistes suite aux nombreux échecs et abandons. Sa solution est de lutter uniquement contre l’élevage aviaire.
Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
Il existe des aliments végétaliens pour chiens et chats. Ils sont formulés pour répondre à leurs besoins nutritionnels particuliers. Alors que les chiens peuvent à la rigueur manger la même nourriture (supplémentée en B12) que les humains, les chats ont absolument besoin d’aliments adaptés.
11 septembre 2008 Cela fait maintenant une semaine qu’on m’a libéré de prison. Ces cent quatre jours en cellule sont enfin terminés. Il est vraiment choquant de constater jusqu’où peut aller la répression policière pour bloquer un mouvement d’opposition légitime et efficace, uniquement parce que ses revendications en faveur des animaux.
Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
Jérôme Segal tente d’expliquer la sur-représentation de personnes juives (religieuses ou athées) au sein des luttes animalistes. Les causes énoncées sont la tradition athée de domination de la raison et de l’éthique sur le religieux ou le superstitieux, l’expérience des persécutions et de la Shoah, et plus largement révolte contre l’injustice.
Article enthousiaste vis-à-vis du développement des copies de produits animaux. Pour lui, il serait surement temps de revoir nos priorités pour apporter plus de soutien à ce secteur économique.
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Trois chercheurs en biologie et en sciences agronomiques argumentent sur le fait que l’antispécisme ne soit pas un bon moyen pour préserver les équilibres des écosystèmes, car trop peu convaincant. Il reviennent en particulier sur la sensibilité de tous les organismes vivants, sur la difficulté à détecter et mesurer la sentience, et sur l’interdépendance des organismes dans un écosystème.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
En réaction à la Veggie Pride de 2013 à Genève, Bertrand Cassegrain estime que les militants antiviande font fausse route en se positionnant comme victimes de «végéphobie».
Mots-clés: discrimination, végéphobie.
A partir d’une critique de la position marxiste vis-à-vis des animaux, voici une petite exploration de la notion d’intersectionnalité: celle-ci permet de cerner que les oppressions partagent des « formes de justifications de la domination » (naturalisation, essentialisation…)
Mots clés: intersectionnalité, marxisme, droit des animaux.
En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Article encyclopédique grand public définissant la notion de spécisme, par le philosophe François Jaquet. Sections : Origine et analogies ; Qu’est-ce que le spécisme ? ; Quelques malentendus ; Spécismes direct et indirect ? ; Spécisme et anthropocentrisme ; Le spécisme est-il injuste ? ; Justifications directes ; Justifications indirectes.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
Témoignages de gardien-ne-s de chiens qui les nourrissent de manière véganes (+ liens vers plus de témoignages sur facebook).
Mots-clés: animaux de compagnie, chiens, alimentation végane.
Eddy Fougier (spécialiste des mouvements protestataires) donne un point de vue extérieur sur la situation du mouvement abolitionniste Français en 2018. Sections : Historique ; Caractéristiques (propos, visions, modes opératoires) ; 3 pôles (véganisme, antispécisme, libération animale) ; 3 mouvements (économie végane, assos sensibilisatrices, groupes d’action) ; Impopularité et influence.
Ils prônent une rupture totale avec le monde animal, alors que manger de la viande a toujours fait partie de l’histoire humaine, un moment essentiel de partage. Cette relation doit reposer sur un élevage raisonné et bio, respectueux des sols et des terroirs. La meilleure façon d’échapper à l’alimentation industrielle.
La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
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