1/ Combien y a-t-il réellement de vegans en France ?
2/ La France a-t-elle une proportion de vegans comparable à celles de nos voisins européens ?
3/ Quel est le niveau de véganisme dans les autres pays du globe ?
4/ Pourquoi le nombre de vegans est-il si faible en France ?
5/ Les Français sont-ils motivés par un changement de consommation ?
6/ Peut-on dégager une tendance ?
Regard sur un courant de l’antispécisme franco-suisse qui, après avoir été le berceau de la Veggie Pride, plaide à partir de 2010 « pour l’abolition du véganisme ». Son effort pour attirer vers lui des militants passe une rhétorique ne cherche pas tant à offrir une analyse exacte du mouvement des droits des animaux qu’à indiquer la voie à suivre au moyen d’un jeu d’oppositions tranchées.
Article d’Adriana RICO-YOKOYAMA, maître de conférence à l’Universite Kandai (Osaka, Japon), qui constitue la première partie d’un ensemble de travaux portant sur « la représentation de l’animal en France, l’évolution du discours le concernant, et les combats menés en son nom ».
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
Résultat d’un sondage Ifop très complet sur 15000 personnes. 79% pensent que manger de la viande est nécessaire pour être en bonne santé, 63% estiment que le repas est plus convivial avec de la viande et 90% considèrent que manger de la viande est compatible avec le respect du bien-être animal. De très nombreux autres facteurs socio-démographiques, comportementaux et motivationnels sont étudiés.
Avis, perception et attitudes des consommateurs Français en 2021 face à la nouvelle biotechnologie consistant à produire de la viande par la culture de cellules musculaires. L’analyse de ce sondage de 4533 personnes permet aussi d’évaluer la relation à l’impact éthique et écologique de l’élevage de différentes classes sociales.
Panorama des innovations dans le domaine du droit animalier et de son enseignement (Monde Diplomatique, 2018).
Mots-clés: droit, animalier, animaliste, juriste, loi, code.
À partir des années 1990, la défense des animaux est montée en puissance, aussi bien dans le monde intellectuel que dans les milieux associatifs. Renan Larue retrace 30 années d’animalisme en France.
Cet article fournit quelques indications générales sur le courant de la philanthropie appelé « altruisme efficace ». Il décrit ensuite la façon dont ce courant cherche à améliorer la condition animale, dans les deux domaines d’intervention qui sont les siens : bien-être des animaux d’élevage et bien-être des animaux sauvages.
Graphiques dynamiques et données sur l’abattage d’animaux terrestre pour la consommation alimentaire en France, permettant de suivre l’évolution par année. Les chiffres présentés sont issus des statistiques émis par le Ministère de l’Agriculture (Agreste) et concernent les poules, canards, dindes, lapins, pintades, vaches, moutons, chèvres, oies, chevaux et cervidés.
Un article de sociologie par C. Traïni qui explore le végétarisme comme pratique militante (en France). Il s’appuie sur 39 entretiens réalisés en 2012 pour analyser les dimensions affectives des engagements militants.
L. Ossipow travaille sur la notion de conversion à l’époque contemporaine, et s’est intéressé aux conversions véganes et végétariennes.
Mots-clés: sociologie, anthropologie, conversion, véganisme, vévétarisme.
Une émission radio consacrée à l’histoire de l’invisibilisation des abattoirs, ainsi que des stratégies cinématographiques/ visuelles développées pour la contrer.
Mots-clefs: Franju, L214, vidéos, abattoirs, cinéma.
La consommation de la viande en France suit un mouvement loin d’être linéaire. Marqueur social entre tous, la consommation carnée rythme l’histoire de France.
Mots-clefs: histoire, viande, consommation, France.
Table ronde entre chercheur-e-s qui retrace l’histoire des rapports animaux-humains.
Mots-clefs: histoire, animaux, humains.
Estiva Reus présente les acteurs de la viande de culture destinée aux animaux compagnons en 2020. Selon elle, l’agriculture cellulaire qui vise à produire des aliments pour chiens et chats peut actuellement espérer trouver une petite clientèle pour des raisons douteuses, mais répondrait à de véritables besoins dans un monde où les productions animales auraient reculé.
Cet article décrit la défense des poissons par les associations animalistes. Si de plus en plus de structures conseillent de faire porter l’attention sur ces animaux, en l’état actuel des choses les poissons restent globalement peu représentés. En plus de cet état des lieux assez complet de la situation début 2020, l’auteur Gautier Riberolles tente d’expliquer pourquoi nous oublions les poissons, et pourquoi cela doit changer (références en d’éthologie à l’appui).
Enquête sur l’accointance du syndicat agricole majoritaire FNSEA et le gouvernement, faisant le point sur l’augmentation de la répression de la contestation de 2017 à 2019. L’article discute largement de la cellule Demeter, mais aussi d’autres pressions législatives contre les mouvements animalistes et écologistes.
Article se concentrant sur trois évolutions de société en faveur de l’animalisme ces 10 dernières années : développement des spécialités végétales, possibilité de bouleversement par la viande de culture, émergence des partis animalistes et professionnalisation des associations de plaidoyer.
Ce dossier de l’INRA identifie les attentes des citoyens français vis-à-vis de l’élevage (environnement, bien-être, santé), analyse le regard que portent sur elles les professionnels de l’élevage, et propose une typologie des attitudes envers l’élevage (compétiteurs, progressistes, alternatifs, abolitionnistes).
Commentaires (0)