Retrouvez en pied de page deux documents très complets, issus du ministère de l’agriculture Français, sur un état des lieux de 2018. Partie viande : Évolution de la consommation sur 12 ans par type de viande et de forme des produits ; Partie végétarisme : population déclarative et effective, motivations, profils sociologiques, opinion publique.
1/ Combien y a-t-il réellement de vegans en France ?
2/ La France a-t-elle une proportion de vegans comparable à celles de nos voisins européens ?
3/ Quel est le niveau de véganisme dans les autres pays du globe ?
4/ Pourquoi le nombre de vegans est-il si faible en France ?
5/ Les Français sont-ils motivés par un changement de consommation ?
6/ Peut-on dégager une tendance ?
Eddy Fougier (spécialiste des mouvements protestataires) donne un point de vue extérieur sur la situation du mouvement abolitionniste Français en 2018. Sections : Historique ; Caractéristiques (propos, visions, modes opératoires) ; 3 pôles (véganisme, antispécisme, libération animale) ; 3 mouvements (économie végane, assos sensibilisatrices, groupes d’action) ; Impopularité et influence.
Jérôme Segal, tente d’expliquer le cas particulier d’Israël, pays aux 5% de véganes en 2018, et pourquoi certains juifs ont un intérêt particulier pour la justice envers les animaux.
Ce mémoire de linguistique de Louise Billoud étudie l’ampleur du phénomène végane, les différentes formes graphiques utilisées, les contextes variés d’occurrence, la teneur du contenu, les néologismes formés à partir de la racine VEG-, les thématiques qui y sont le plus souvent rapportées.
Ce dossier de l’INRA identifie les attentes des citoyens français vis-à-vis de l’élevage (environnement, bien-être, santé), analyse le regard que portent sur elles les professionnels de l’élevage, et propose une typologie des attitudes envers l’élevage (compétiteurs, progressistes, alternatifs, abolitionnistes).
Résultat d’un sondage Ifop très complet sur 15000 personnes. 79% pensent que manger de la viande est nécessaire pour être en bonne santé, 63% estiment que le repas est plus convivial avec de la viande et 90% considèrent que manger de la viande est compatible avec le respect du bien-être animal. De très nombreux autres facteurs socio-démographiques, comportementaux et motivationnels sont étudiés.
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
Pour avoir un point de vue critique sur les articles stratégiques se basant sur la situation aux Etats-Unis, et savoir à quel point leurs conseils seraient transposables à la situation française, cet article compare la situation du mouvement animaliste aux États-Unis et en France.
Pour moi, c’est ça, l’avenir du veganisme dans les restaurants : ne pas avoir de label. Parce qu’un label exclut un peu malgré lui. Lorsqu’il indique qu’un tel plat est « adapté pour… », certaines personnes peuvent en être repoussées. On aura gagné la bataille quand le mot vegan n’existera plus.
Si l’objectif est l’abolition de l’exploitation animale, deux facteurs clés semblent plus cruciaux que le nombre de victimes une année donnée : la prise en compte culturelle des intérêts des animaux et la facilité à se passer de l’exploitation animale. Les critères peuvent être la connaissance et l’acceptation de nos arguments par le grand public et la normalisation du véganisme.
Fabien Carrié restitue la genèse et la carrière de la notion de végéphobie pour en comprendre les logiques de formalisation. En traduisant les résistances rencontrées comme autant d’expressions d’un système généralisé d’oppression, il s’agit de redéfinir partiellement l’entreprise de représentation politique afin d’y inclure également les représentant·e·s revendiqué·e·s des animaux.
Liste et éléments clés de sondages d’opinion sur la question animale. Toutes les enquêtes citées sont sourcées. Sections : Animaux de compagnie ; Chasse ; Corrida ; Droit animal ; Élevage ; Expérimentation ; Mer & pisciculture ; Zoo / Cirque
Faunalytics a sondé 11000 américains pour savoir s’ils étaient ou avaient été végétariens ou végétaliens, connaitre leurs motivation et leurs difficultés. Voici un résumé des résultats.
État des lieux et perspectives quant au rapport de force économique entre laits végétaux et laits animaux.
Mots clés : lait, économie, industrie laitière, lait végétal
À partir des années 1990, la défense des animaux est montée en puissance, aussi bien dans le monde intellectuel que dans les milieux associatifs. Renan Larue retrace 30 années d’animalisme en France.
Cet article décrit la défense des poissons par les associations animalistes. Si de plus en plus de structures conseillent de faire porter l’attention sur ces animaux, en l’état actuel des choses les poissons restent globalement peu représentés. En plus de cet état des lieux assez complet de la situation début 2020, l’auteur Gautier Riberolles tente d’expliquer pourquoi nous oublions les poissons, et pourquoi cela doit changer (références en d’éthologie à l’appui).
Article se concentrant sur trois évolutions de société en faveur de l’animalisme ces 10 dernières années : développement des spécialités végétales, possibilité de bouleversement par la viande de culture, émergence des partis animalistes et professionnalisation des associations de plaidoyer.
Selon le magazine The Economist, 2019 pourrait entrer dans l’histoire comme l’année où le véganisme sera devenu un phénomène de masse. Sections : la génération Y mène, les entreprises et les gouvernements suivent ; préoccupations environnementales ; visibilité de la maltraitance animale ; essor des produits vegans ; point santé
Mercredi 28 janvier 2015, l’Assemblée nationale a voté en lecture définitive la disposition de loi reconnaissant l’animal comme étant un « être vivant doué de sensibilité », grâce à l’amendement déposé par Jean Glavany. Quelles sont les conséquences de ce changement ?
Commentaires (0)