Selon le magazine The Economist, 2019 pourrait entrer dans l’histoire comme l’année où le véganisme sera devenu un phénomène de masse. Sections : la génération Y mène, les entreprises et les gouvernements suivent ; préoccupations environnementales ; visibilité de la maltraitance animale ; essor des produits vegans ; point santé
Eddy Fougier (spécialiste des mouvements protestataires) donne un point de vue extérieur sur la situation du mouvement abolitionniste Français en 2018. Sections : Historique ; Caractéristiques (propos, visions, modes opératoires) ; 3 pôles (véganisme, antispécisme, libération animale) ; 3 mouvements (économie végane, assos sensibilisatrices, groupes d’action) ; Impopularité et influence.
Cet article décrit la défense des poissons par les associations animalistes. Si de plus en plus de structures conseillent de faire porter l’attention sur ces animaux, en l’état actuel des choses les poissons restent globalement peu représentés. En plus de cet état des lieux assez complet de la situation début 2020, l’auteur Gautier Riberolles tente d’expliquer pourquoi nous oublions les poissons, et pourquoi cela doit changer (références en d’éthologie à l’appui).
Enquête sur l’accointance du syndicat agricole majoritaire FNSEA et le gouvernement, faisant le point sur l’augmentation de la répression de la contestation de 2017 à 2019. L’article discute largement de la cellule Demeter, mais aussi d’autres pressions législatives contre les mouvements animalistes et écologistes.
Article se concentrant sur trois évolutions de société en faveur de l’animalisme ces 10 dernières années : développement des spécialités végétales, possibilité de bouleversement par la viande de culture, émergence des partis animalistes et professionnalisation des associations de plaidoyer.
Ce dossier de l’INRA identifie les attentes des citoyens français vis-à-vis de l’élevage (environnement, bien-être, santé), analyse le regard que portent sur elles les professionnels de l’élevage, et propose une typologie des attitudes envers l’élevage (compétiteurs, progressistes, alternatifs, abolitionnistes).
Retrouvez en pied de page deux documents très complets, issus du ministère de l’agriculture Français, sur un état des lieux de 2018. Partie viande : Évolution de la consommation sur 12 ans par type de viande et de forme des produits ; Partie végétarisme : population déclarative et effective, motivations, profils sociologiques, opinion publique.
Chapitre abordant c que l’altruisme efficace animalier apporte concernant la réflexion ou l’action en faveur des animaux sauvages (RWAS) : L’assertion de la prédominance de la souffrance en recul ; Moins d’éthique « antinaturaliste », plus de biologie du bien-être ; Un appel à se rapprocher des conservationnistes ; Des recommandations prudentes face à l’incertitude sur les conséquences.
Ce chapitre aborde certains points forts du mouvement de l’altruisme efficace animalier, dont sa bonne volonté dans la collecte d’information, sa réactivité face aux critiques (d’accointance avec les entreprises ou d’enthousiasme pour les réformes), son ouverture à ce qui se fait et pense dans d’autres mouvements sociaux, et son désir de prendre des initiatives là où cela lui semble prometteur.
Ce chapitre aborde la prévalence de l’utilitarisme comme guide éthique au sein de l’altruisme efficace animalier. Il détail en particulier sa promotion de la non assistance instrumentale à travers la présentation des refuges comme étant de mauvais investissements altruistes, et les oppositions suscitées. L’utilitarisme est nuancé par la volonté d’inclusivité « intersectionnelle » du mouvement.
Ce chapitre raconte comment l’ambition de chiffrer le bien accompli, ou l’utilité des êtres sentients, a pu conduire les altruistes efficaces animaliers à s’égarer. Il aborde le chiffrage très incertain et le rétropédalage sur l’efficacité du tractage végane, et la persistance du mouvement à produire des évaluations douteuses tout en acceptant qu’elles le soient.
Pourquoi le milieu de l’AE est particulièrement ouvert à la prise en considération des animaux ? Quelles organisations ou compartiments d’organisations de l’AE se consacrent à la question animale (animaux d’élevage et animaux sauvages) ? Quel est le profil des altruistes efficaces (AEs) qui s’y intéressent ?
À l’occasion du 150e anniversaire de la SPCA de Montréal, Virginie Simoneau-Gilbert publie au Québec un ouvrage retraçant l’histoire de la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Fanie Demeule nous en parle. Recension de Virginie Simoneau-Gilbert, Au nom des animaux: L’histoire de la SPCA de Montréal (1869-2019).
Le véganisme est en plein essor en Suisse. Mais qui sont les véganes ? Comment se comportent-ils ? Qu’est-ce qui les a poussés à adopter ce mode de vie ? Comment se sentent-ils ? Pour répondre à toutes ces questions (et bien d’autres), nos amis bernois de Tier im Fokus (TIF) ont effectué durant tout le mois de juin 2019 une grande enquête via un questionnaire très poussé adressé aux véganes.
Ce mémoire de linguistique de Louise Billoud étudie l’ampleur du phénomène végane, les différentes formes graphiques utilisées, les contextes variés d’occurrence, la teneur du contenu, les néologismes formés à partir de la racine VEG-, les thématiques qui y sont le plus souvent rapportées.
Israël est un des pays le plus végane au monde. Quelles sont les clés de ce succès militant ? La situation y est-elle aussi encourageante ? Le Vegan Strategist partage ses notes de voyage. Sections : Qu’est-ce qui se passe ? ; Qu’y a-t-il de différent en Israël ? ; La question palestinienne ; La nourriture ; Quelle est la prochaine étape pour le mouvement végane en Israël ?
Faunalytics a sondé 11000 américains pour savoir s’ils étaient ou avaient été végétariens ou végétaliens, connaitre leurs motivation et leurs difficultés. Voici un résumé des résultats.
Pour avoir un point de vue critique sur les articles stratégiques se basant sur la situation aux Etats-Unis, et savoir à quel point leurs conseils seraient transposables à la situation française, cet article compare la situation du mouvement animaliste aux États-Unis et en France.
Principaux enseignements d’une étude déclarative intitulée « Les attitudes et tendances alimentaires des Français » commandée par l’INTERBEV et réalisée par IPSOS, indiquant entre autre la fréquence de consommation de différents groupes alimentaires, ce qui motive les choix alimentaires, les avis sur l’élevage et le nombre de végétariens (4%).
Pendant longtemps, la discipline historique a été exclusivement anthropocentrée. Ce n’est que depuis peu que la reconnaissance des animaux comme sujets et acteurs de l’histoire n’est plus tabou. Éric Baratay, professeur d’histoire contemporaine à Lyon et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire des animaux, retrace pour L’Amorce les contours de cette évolution.
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