Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
L’industrie animale canadienne est aussi pire que sa voisine américaine – seulement moins bien documentée. Un état des lieux de la situation (2014) par Élise Desaulniers.
Mots-clés: élevage, vidéos cachées, industrie, canada.
Le fait qu’un secteur d’activité procure des emplois n’est en rien une caution éthique. En ce sens, personne ne considérerait acceptable de prôner la guerre dans le but de préserver les emplois dans l’industrie de l’armement. A chaque époque, les innovations techniques et changements sociétaux ont entraîné la disparition de métiers…
La conscience serait la faculté mentale qui permet d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs et plus généralement sa propre existence. Il s’agit d’une notion complexe explorée par les neurosciences, la psychologie, la philosophie ou encore l’éthologie.
(Traduction de l’article de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « A Matter of Life and Death) Argumentation contre la possibilité de l’existence d’un abattage respectueux, de l’élevage heureux ou de ’la mort et du démembrement éthique’.
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Nous allons dans un premier temps nous attarder à examiner en détail comment les chasseurs se définissent. Nous allons donc voir la différence fondamentale entre ce qu’ils tentent d’être et ce qu’ils sont réellement. Le but ici est uniquement de replacer correctement les curseurs.
Qu’une chose soit naturelle ne la rend pas souhaitable pour autant ! Par exemple, de nombreuses maladies ou maux comme la grippe, la myopie, les fractures ou la rougeole sont naturelles : ce n’est pas pour cela que nous avons arrêté de nous soigner, heureusement.
On insémine les femelles chaque année afin de s’accaparer leur production laitière. Il faut donc poser le problème autrement : si l’être humain ne s’appropriait pas les processus biologiques des bovins afin de commercialiser et consommer leur lait, il n’y aurait en fait pas lieu de les traire.
Ce n’est pas surprenant, le végétarisme est encore mal connu en France y compris des professions médicales. Les cursus médicaux n’intègrent que très peu de cours de nutrition, encore moins concernant les alimentations végétales.
Demos Kratos et l’Effet Chimpanzé utilisent des exemples issus d’une autre chaine Youtube (Pas Vegan) pour illustrer différents sophismes et paralogismes les plus répandus parmi les critiques anti-véganisme.
C’est un argument qui revient assez souvent pour rabattre le caquet des végétariens. Alors, Hitler végétarien: mythe ou réalité?
Les questions d’éthique ne peuvent être réduites au seul choix individuel. Le meurtre, la maltraitance, les actes de cruauté sont exercés à l’encontre d’un tiers (l’animal). On ne peut se contenter de respecter un « choix » qui consiste à maltraiter et mettre à mort des êtres sensibles.
Au cours de l’histoire, l’élargissement de la sphère de la considération éthique aux individus discriminés sur leur couleurs de peau, genre, identité sexuelle, s’est réalisé par l’identification, la déconstruction et le dépassement de mécanismes d’exclusion en tout points similaires à ceux qui fondent le primat de l’être humain sur les autres êtres sensibles.
Sur la nécessité pour le mouvement de distinguer entre imposer un comportement et imposer une idée. Bien entendu le mouvement animaliste cherche à propager ses idées. Les antispécistes argumentent contre le spécisme, par exemple. Cela est nécessaire comme moyen, le but étant un changement effectif pour les animaux. [Secte, religion]
Que mangeaient les Hommes préhistoriques ? Comment pouvons-nous savoir ce qu’ils mangeaient ? Sont-ils de bons modèles pour l’alimentation d’aujourd’hui ? Quid du régime paléo ?
Par Jean-Baptiste Del Amo. Réponse à l’argument de la bonne mort, de l’abattage avec respect, de l’abattoir à la ferme.
On est ici en présence d’un raisonnement circulaire qui justifie tous les statu quo et conservatismes. Un tel mode de pensée rendrait impossible tout progrès social. S’il est fort probable qu’un individu seul ne changera pas le monde, il est en revanche absolument certain qu’en se résignant à l’inaction, aucun changement ne viendra.
Qu’il ne conceptualise pas sa mort comme la fin d’une série d’événements conçus comme sa vie n’a aucune pertinence quand à savoir s’il est éthiquement acceptable de mettre à mort un être sensible et conscient hors de toute nécessité.
Commentaires (1)