L’industrie animale canadienne est aussi pire que sa voisine américaine – seulement moins bien documentée. Un état des lieux de la situation (2014) par Élise Desaulniers.
Mots-clés: élevage, vidéos cachées, industrie, canada.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Ces deux arguments sont tout aussi invalides l’un que l’autre : outre le fait qu’ils reposent sur des informations erronées, ils constituent aussi un raisonnement non valide appelé paralogisme naturaliste, qui consiste à confondre ce qui est et ce qui doit être (le même problème de raisonnement se pose donc si on prend en compte la disposition biologique d’Homo sapiens à être omnivore).
Florence Dellerie dénonce dans cet article un double standard face aux injonctions morales dérivant de constats factuels, suivant qu’elles heurtent ou non nos valeurs et nos habitudes. Ainsi, « Manger de la viande tue » sera perçu comme militant, partial et sera donc discrédité alors que « Fumer tue » ne soulèvera aucune opposition.
Qui exactement appartient à la catégorie des êtres sentients, auxquels l’éthique animale accorde des droits moraux?
Mots-clés: sentience, moralité, droits.
Réplique à l’argument « du Tiers-Monde », qui consiste à désigner le végétarisme comme une attitude de privilégié-e-s et à reprocher aux végétarien-ne-s de ne pas diriger leurs efforts pour lutter contre les inégalités économiques humaines.
Mots-clés: tiers-monde, faim, végétarisme.
Dystopie où tous les arguments carnistes sont justes. Effrayant. Nous qui pensions que leurs arguments étaient cons et qu’ils ne prenaient que des exemples extrêmes pour nous pousser à bout…
Fiches de Florence Dellerie contrant certains arguments anti-animalisme : importance de suivre un régime alimentaire « naturel », négation des différences entre humains et animaux d’autres espèces, déconnexion des animalistes avec la réalité rurale, non représentativité des vidéos des lanceurs d’alerte, rupture des liens entre les humains et les autres animaux.
Dans cet article, nous discutons de deux erreurs répandues concernant le lien entre anthropocentrisme et spécisme. La première est la confusion entre les deux termes. La seconde est l’idée qu’étant donné l’inévitabilité de l’anthropocentrisme épistémique, on ne peut que être anthropocentriste moral (via une confusion des deux notions), et donc spéciste.
Dans la lutte politique contre l’exploitation animale, il est essentiel de choisir avec précaution les termes que nous utilisons. Un terme parmi les autres est particulièrement mal choisi et constamment utilisé contre nous par nos détracteurs : le spécisme (et son corollaire l’antispécisme).
La torture, l’esclavage, les combats de gladiateurs sont ou furent autant de pratiques traditionnelles, culturellement ancrées et largement admises et qui furent ou sont remises en question et dépassées : qui aujourd’hui les jugeraient acceptables du seul fait de leur ancienneté ?
L’idée selon laquelle il faille forcément tenir une position extrême, et en pratique intenable, de « respect de toute vie », dès lors que l’on respecte celle des vaches et des poulets que chacun tue pour un rien, résulte en elle-même d’une conception des choses profondément spéciste.
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
C’est avec l’avènement de l’élevage au néolithique que les humains ont commencé à consommer le lait des autres mammifères. La consommation de lait est un fait éminemment culturel. Ainsi de nombreux peuples ne consomment traditionnellement pas ou peu de lait et produits laitiers.
Pourquoi on ne peut pas justifier la consommation de viande en arguant qu’il s’agit d’une « tradition ».
Mots-clés: tradition, argument, réfutation.
Pourquoi la consommation de viande n’est pas une question de choix personnel.
Mots-clés: choix, argument, réfutation.
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
Une réflexion sur les pratiques d’élevage industriel déclenchée par une – nouvelle – vidéo cachée, et la défense de l’industrie. Par Élise Desaulniers
Mots-clés: vidéo cachée, vache, lait, élevage industriel.
Il n’y a pas de sens à justifier l’expérimentation animale par les vies qu’elle pourrait éventuellement sauver, selon A. Jougla.
Mots-clés: expérimentation animale, laboratoire, tests cliniques
Les humains n’ont-il pas toujours mangé de la viande ? Ne sommes-nous pas physiologiquement faits pour consommer de la viande ? N’est-ce pas naturel ?
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