Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
L’engagement animaliste va donc de pair avec le véganisme. Cela peut toutefois faire peur : « régime sans », « effet de mode », dérive « religieuse » ou « sectaire »… Qu’en est-il vraiment ?
On dénonce souvent, en tant qu’antispécistes, l’instrumentalisation médiatique des décès d’enfants imputés de façon tout à fait fallacieuse et abusive au végétalisme ou au véganisme. Il paraît souhaitable et juste, de la même façon, de ne pas instrumentaliser les décès provoqués par l’ingestion de produits d’origine animale dans la perspective de critiquer la consommation de ces derniers.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
Dans cet article, nous discutons de deux erreurs répandues concernant le lien entre anthropocentrisme et spécisme. La première est la confusion entre les deux termes. La seconde est l’idée qu’étant donné l’inévitabilité de l’anthropocentrisme épistémique, on ne peut que être anthropocentriste moral (via une confusion des deux notions), et donc spéciste.
Tour d’horizon de la malhonnêteté intellectuelle du monde tauromachique : c’est la tradition ; il y a des causes plus importantes ; les taureaux de combat vont s’éteindre ; les taureaux sont bien traités avant l’arène ; anthropomorphisme ; l’agressivité est naturelle ; amateurs de corrida célèbres ; la souffrance n’est pas le but ; vous refusez la mort ; le Toro est honoré.
Peut-être le connaissez-vous : le fameux argument-massue de la souffrance des végétaux. Comment en effet trouver problématique le fait de manger de la viande lorsque l’on ose trucider des courgettes et des carottes à l’envi ?
Un choix personnel cesse d’en être un lorsque d’autres individus sont impliqués. Et quand on mange une côtelette, on mange un autre individu. Qui n’a sans doute pas donné son accord préalable, parce que « bêêêêêê bêêêêêê bêêêêêê », c’est pas flagrant comme consentement.
Je me suis amusé à répertorier tout un tas d’arguments anti-vegan qui ne tiennent pas la route du simple point de vue formel. Notez qu’on pourrait faire de même avec des arguments pro-vegan, parce que non, tous les arguments que l’on utilise ne sont pas nécessairement bons non plus.
Argument anti-végan des plus la mode à la mode en ce moment, celui consistant à nous présenter comme un mouvement anti-nature, adepte de la nourriture chimique et allié du grand capital. Impossible de lire ou écrire un article sur le sujet sans que cet argument n’apparaisse (parfois à de multiples reprises) dans le flot des commentaires …
Fiches de Florence Dellerie contrant certains arguments anti-animalisme : importance de suivre un régime alimentaire « naturel », négation des différences entre humains et animaux d’autres espèces, déconnexion des animalistes avec la réalité rurale, non représentativité des vidéos des lanceurs d’alerte, rupture des liens entre les humains et les autres animaux.
Toi aussi on t’as déjà parlé des Inuits ou des Touaregs pour justifier le fait de manger de la viande? Pourquoi la comparaison avec la situation des pays industrialisés n’est pas valable. Mots-clés: Touaregs, Inuits, véganisme.
On insémine les femelles chaque année afin de s’accaparer leur production laitière. Il faut donc poser le problème autrement : si l’être humain ne s’appropriait pas les processus biologiques des bovins afin de commercialiser et consommer leur lait, il n’y aurait en fait pas lieu de les traire.
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
Les humains n’ont-il pas toujours mangé de la viande ? Ne sommes-nous pas physiologiquement faits pour consommer de la viande ? N’est-ce pas naturel ?
Florence Dellerie dénonce dans cet article un double standard face aux injonctions morales dérivant de constats factuels, suivant qu’elles heurtent ou non nos valeurs et nos habitudes. Ainsi, « Manger de la viande tue » sera perçu comme militant, partial et sera donc discrédité alors que « Fumer tue » ne soulèvera aucune opposition.
Dystopie où tous les arguments carnistes sont justes. Effrayant. Nous qui pensions que leurs arguments étaient cons et qu’ils ne prenaient que des exemples extrêmes pour nous pousser à bout…
Si même les carottes sont capables de raisonner et de souffrir, alors à quoi bon se préoccuper du bien-être animal ? Pour Yves Bonnardel, attirer l’attention sur la «sensibilité végétale» est une manière détournée de déprécier la cause animale. Mots clés : Mentaphobie, manipulation du vocabulaire, cri de la carotte, sentience
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