Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
Devrait-on nourrir nos animaux de compagnie de manière végane? Analyse systématique des arguments contre la nutrition végétale des animaux de compagnie.
Mots-clés: animaux de compagnie, domestiques, véganisme, nourrir.
En portant à la connaissance du public des faits et des images (souvent choquantes) illustrant les pratiques de l’exploitation animale, il s’agit avant tout d’informer pour permettre un choix conscient et éclairé.
Les partisans des droits des animaux et plus largement les défenseurs de la cause animale sont souvent taxés d’anthropomorphisme. C’est un artifice permettant d’évacuer à peu de frais (au mépris de la biologie et de l’éthologie moderne) tout débat éthique de fond en niant a priori sensibilité et conscience des animaux non humains.
(Traduction de l’article de Rob Johnson, « Is veganism a choice? ») Le véganisme n’est pas un cas de préférence personnelle, à moins que nous nous cachions lâchement derrière une acceptation sociale ou des règles juridiques – concepts qui n’ont jamais été faits pour guider le développement de la moralité. Est-ce que cela veut dire que je vais forcer les gens à devenir vegan ? Non.
Il est question de traiter un individu non pas en fonction de son statut mais en fonction de ses besoins, en reconnaissant ses spécificités. Il n’est question ni de nier les dissemblances existant entre différents individus appartenant à différentes espèces, ni de donner le droit de vote aux belettes, ni de proposer les mêmes aliments à un cheval et à un cochon, par exemple.
Peut-être le connaissez-vous : le fameux argument-massue de la souffrance des végétaux. Comment en effet trouver problématique le fait de manger de la viande lorsque l’on ose trucider des courgettes et des carottes à l’envi ?
Peu importe depuis combien de temps les humains consomment ou pas des produits animaux : ce qui compte, c’est qu’aujourd’hui nous avons la possibilité de nous en passer !
Comme tout mammifère, y compris l’humain, la vache doit mettre bas pour produire du lait. En temps normal, une vache produirait juste assez de lait pour nourrir son petit jusqu’au sevrage (4 litres par jour pendant quelques mois).
Comme l’indique la position officielle de l’Association américaine de diététique, les alimentations végétales bien conçues sont adéquates au plan nutritionnel et pourvoient donc correctement aux apports en nutriments (exception faite du cas spécifique de la vitamine B12).
Les humains n’ont-il pas toujours mangé de la viande ? Ne sommes-nous pas physiologiquement faits pour consommer de la viande ? N’est-ce pas naturel ?
Le mouvement animaliste ressemblerait à une secte religieuse ou à une organisation moralisatrice, et dans une seconde optique, à une association plus ou moins corporatiste. Section : L’accusation de moralisme légal [façon ligue de vertu] ; Le principe [de liberté] de Mill ; [L’applicabilité du principe de Mill] ; La liberté… de manger autrui ?
Toi aussi on t’as déjà parlé des Inuits ou des Touaregs pour justifier le fait de manger de la viande? Pourquoi la comparaison avec la situation des pays industrialisés n’est pas valable. Mots-clés: Touaregs, Inuits, véganisme.
Ce respect-là, dont il est fait si grand usage et que l’on invoque si facilement, est purement abstrait, car il ne concerne que la disposition mentale du dominant, son attitude psychologique, et n’entraîne quasiment aucune conséquence dans la pratique, aucun changement dans les actes.
Le sophisme naturaliste expliqué aux carnivores.
Mots-clés: naturel, viande, sophisme, mauvais argument, réfutation.
Florence Dellerie dénonce dans cet article un double standard face aux injonctions morales dérivant de constats factuels, suivant qu’elles heurtent ou non nos valeurs et nos habitudes. Ainsi, « Manger de la viande tue » sera perçu comme militant, partial et sera donc discrédité alors que « Fumer tue » ne soulèvera aucune opposition.
Une réflexion sur les pratiques d’élevage industriel déclenchée par une – nouvelle – vidéo cachée, et la défense de l’industrie. Par Élise Desaulniers
Mots-clés: vidéo cachée, vache, lait, élevage industriel.
On tente de disqualifier par la dérision (sur fond de virilisme) le positionnement éthique en faveur des animaux non-humains, et ainsi de ne pas examiner le fond du problème. Le végétarien serait un être irrationnel, submergé et dirigé pas des émotions excessives.
A son niveau le plus profond, l’éthique humaine est basée sur la valeur indépendante de l’individu : la valeur morale d’un être humain donné ne doit pas se mesurer d’après l’utilité qu’il a pour l’avancement des intérêts d’autres êtres humains.
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