Compte rendu de travaux de psychologie sociale de Benoît Monin et Julia Minson parus en 2007 et 2012, expliquant pourquoi le sentiment d’infériorité morale risque d’être mal vécu, et les réactions de défense qu’il déclenche dans ce cas.
Depuis longtemps j’ai souvent hasardé l’hypothèse selon laquelle parmi les gens relativement nombreux qui ne mangent pas de viande en invoquant la santé, l’écologie, etc., c’est-à-dire toutes les raisons autres que les animaux, il y en avaient beaucoup dont la vraie motivation, inavouée y compris à eux-mêmes, était le refus de participer au meurtre.
Enquête sociologique de Jocelyne Porcher auprès d’éleveurs en désarrois face à ce que leur métier leur demande de faire subir aux animaux. Critique du concept de bien-être animal, qui mène selon elle à adapter les animaux aux productions animales, plus que l’inverse.
David Olivier justifie l’usage du terme « végéphobie » contre un critique qui l’avait accusé de confondre préjugé et discrimination.
Mots-clés: végéphobie, discrimination.
Les parents seraient les principaux responsables de cette ignorance, en n’osant pas expliquer aux enfants l’abattage des animaux. Deux tiers des enfants classent les mammifères (cochon, boeuf…) comme non comestibles. Les chercheurs estiment que c’est en grandissant que ces enfants acquièrent des croyances carnistes.
Introduction et résumé sur le sujet. Le carnisme est un système puissant et bien enraciné. Il est en nous, et tout autour de nous. Il est porté et renforcé par les institutions, les discours officiels, les politiques et les technologies d’élevage.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Indoctrination and Education (Part 1 of 2) ») Explication de la différence entre endoctrinement et éducation. Exemples et analyses d’endoctrinement au carnisme durant l’enfance et l’adolescence.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Indoctrination and Education (Part 2 of 2) « ) Description de l’endoctrinement au carnisme que nous recevons en tant qu’adultes et appel au véganisme comme solution.
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
La première défense du système est son invisibilité ; l’invisibilité reflète les mécanismes de défense que sont l’évitement et le déni, et constitue le socle sur lequel reposent tous les autres mécanismes. L’invisibilité nous permet par exemple de consommer du bœuf sans visualiser l’animal que nous mangeons ; elle nous masque nos propres pensées.
Les cirques s’inscrivent dans une tradition dont la sémioticienne Astrid Guillaume évoque l’historique, avant d’aborder l’analyse des affiches et la communication des cirques, des jouets pour enfant, des dessins animés, etc. présentant des animaux « heureux » malgré la réalité du cassage psychologique et des souffrances des animaux sauvages utilisés.
Si l’émotion provoquée par la découverte de vidéos témoins interroge sur la naïveté du consommateur de viande qui semble ignorer que donner la mort à un être vivant « sentient » est profondément violent. Cette ignorance est alimentée par l’absence d’images, le vocabulaire et la notion de « bien-être ».
Une réflexion sur l’anthropomorphisme et son refus spéciste à partir d’un court métrage, « Battle at Kruger », de David Budzinski et Jason Schlosberg (2004).
Mots-clés: anthropomorphisme, spécisme, cinéma, court-métrage, documentaire, cinéma.
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Etude, à partir d’une approche linguistique (la théorie du prototype) de la manière dont le langage nous impose une certaine vision des animaux, souvent fondée sur des présupposés oppressifs.
Mots clés: langage, antispécisme, oppression, animaux.
Comment la place de l’animal a-t-elle évolué au cours de l’histoire ? Quelle est cette place dans notre société aujourd’hui ? Florence Burgat – La place des animaux dans les sociétés humaines n’a, globalement, jamais été enviable. Mais l’emprise qui s’exerçait sur eux n’était pas épaulée par les moyens scientifiques et techniques qui sont actuellement les nôtres.
Nick Cooney s’est intéressé de façon pragmatique à la psychologie et à la sociologie afin de comprendre quelles pouvaient être les stratégies de communication les plus efficaces et au contraire les écueils à éviter lorsqu’on veut apporter du changement dans les modes de vies d’autres personnes et faire avancer sa cause.
Mots clés : stratégie, sociologie, psychologie, communication
Selon diverses recherches, l’empathie humaine est d’autant plus grande qu’il existe de similarité physiques entre les humains et les autres animaux considéré. Nous adhérons d’autant mieux à la maxime « tu ne tueras point » (même pour sauver un plus grand nombre) que l’animal est phylogénétiquement proche de nous. Les enfants sont moins susceptibles à ce favoritisme.
Que faire s’il refuse de manger les « pauvres animaux » que vous osez lui donner à manger ? Depuis qu’il connaît la provenance de la viande et du poisson, il trouve cela dégoûtant… Ne paniquez pas. Votre enfant fait sa « crise de végétarien », ce qui arrive à beaucoup d’enfants qui se posent des questions sur la mort. …
J’ai mentionné dans mon article à propos de Beyoncé qu’on oublie parfois que si l’opinion influence le comportement, le comportement influence aussi l’opinion. Ce que je veux dire, c’est que la manière dont nous agissons vis-à-vis de quelque chose influence nos croyances au sujet de cette chose. On peut voir ces croyances nouvelles comme une rationalisation de notre comportement.
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