En surface, les débordements anti-véganes sont contre-intuitifs : en décidant de nuire au moins de créatures vivantes possible, les véganes deviennent source de colère. Raisons rapportées : le traitement médiatique déséquilibré, la mise en question de sa propre moralité, la mise en question des normes sociales, l’adhésion à des valeurs de droite, la protection face à la dissonance cognitive.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Vidéo sur la notion de carnisme développée par Mélanie Joy
Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
J’ai mentionné dans mon article à propos de Beyoncé qu’on oublie parfois que si l’opinion influence le comportement, le comportement influence aussi l’opinion. Ce que je veux dire, c’est que la manière dont nous agissons vis-à-vis de quelque chose influence nos croyances au sujet de cette chose. On peut voir ces croyances nouvelles comme une rationalisation de notre comportement.
Les personnes qui défendent les animaux sont souvent enclines à comparer la lutte pour les droits des animaux avec d’autres questions de justice sociale. Nous aimons expliquer les parallèles entre le sexisme et le spécisme, ou comparer l’élevage avec l’esclavage. Dans quelle mesure ces problèmes sont-ils liés…
Le parallèle toute proportion gardée, est juste souligné ici pour montrer les réactions quand on remet en cause un système de valeurs qui fondent notre façon d’être et notre moral.
Certains défenseurs des animaux tiennent parfois des propos extrémistes. Cela peut aller de la comparaison du mangeur de hamburger à un monstre à la comparaison de l’élevage à des crimes contre l’humanité comme l’esclavage. Peut on décemment comparer l’exploitation actuelle de dizaines de millions d’individus à l’exploitation de quelques dizaines de milliards par an d’individus…
Cet article est un extrait de l’article Où mène la confrontation ? paru sur ce même blog. Cet extrait ne présente que les aspects négatifs de la confrontation et devrait donc être complétés avec la prise en compte des arguments en faveur de ce mode d’action.
Mots clés : vitrines, action directe, confrontation, violence, opinion publique, crédibilité
Lorsqu’on milite pour une cause qui nous tient à cœur, nous avons tendance à foncer tête baissée. Certaines prises de parole nuisent même à la cause que nous défendons. La communication est un savoir-faire complexe.
Mots clés : discours militant, convaincre, persuader, polarisation, influencer
Le carnisme est un terme créé (dans ce contexte en tout cas) par la psychologue sociale américaine Melanie Joy. On retrouve beaucoup ce terme dans le « milieu » vegan, parfois utilisé à tort et à travers, à bon escient ou pas.
Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
Parabole sur la dissonance cognitive, inspirée par Dieu-Quinoa.
L’omnivorisme et le spécisme sont la norme, et cela signifie que les efforts à fournir pour sortir de cet état de fait ne peuvent pas être du même type que lorsqu’il s’agit de luttes concernant des sujets plus « consensuels ».
Le Dr. Jared Piazza est chargé de cours à l’université de Lancaster au Royaume-Uni. Il axe sa recherche sur le processus de décision morale, en particulier sur la façon dont on envisage la valeur morale des animaux.
Mots clés : carnisme, psychologie, émotion, culpabilité, dissonance
Même dans le contexte d’un restaurant omnivore, nous avons différentes façons de séparer le végane du non-végane. Jusqu’à quel point devrions-nous séparer et identifier les plats véganes ?
Changer d’avis concernant quelque chose est difficile, nous n’aimons pas quand quelqu’un d’autre nous fait changer d’avis,
nous n’aimons pas admettre que nous avons changé d’avis, et surtout pas que c’est quelqu’un d’autre qui nous a fait changer d’avis.
Mots clés : convaincre, persuader, influencer, biais cognitifs
Pour beaucoup de végétariennes* et de véganes, c’est un mystère : nous faisons de notre mieux pour être attentionnées et compatissantes envers toute vie sensible et, par conséquent, choisissons de boycotter les produits animaux. N’est-ce pas quelque chose de louable? Mais alors pourquoi tant de gens se moquent, critiquent …
This post is also available in: EnglishPour comprendre la différence entre nous autres végétariens, véganes, ou défenseurs des animaux, et le reste du monde, on peut prendre comme repère le fameux modèle de « diffusion de l’innovation », qui tente d’analyser la vitesse à laquelle les idées novatrices et les nouvelles technologies se diffusent au …
Dans cet article Melanie Joy parle de ce qu’elle considère comme un problème majeur au sein de notre mouvement : l’humiliation de véganes par d’autres véganes. Mots clés : Police végane, abolitionistes, anti-réformisme
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