Présentation des dérives industrielles des exploitations de poules pondeuses bio, qui représentent 17 % de la consommation d’œuf en 2019. La majorité des œufs bio vendus en grande surface proviennent d’exploitations comptant au minimum 3000 poules. Les élevages de plus de 15 000 poules pondeuses biologiques représentent 2% des exploitations mais 20% du cheptel.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Tom Bry-Chevalier décrit les évolutions qui ont vu se transformer les tueries parisiennes du 18ième siècle en abattoirs extra-urbains, et sur les évolutions de vocabulaire et de pratiques de mise à mort qui les ont accompagnées. Les causes invoquées sont à la fois sanitaires, la peur de contamination de la violence vers les humains et la prise en compte morale de la sensibilité animale.
En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
Qu’il s’agisse d’un élevage label rouge, d’un élevage biologique ou d’un élevage en batterie : les produits laitiers et les œufs éthiques n’existent pas.
Cartes des élevages classés ICPE (ici appelés fermes-usines) par type d’animaux concernés. Accompagnées de quelques données chiffrées sur l’élevage intensif. Le statut de certains élevages peut avoir évolué depuis l’extraction des données.
Pourquoi les vaches exploitées pour leur lait ont une longévité moyenne que 5 ans alors que leur espérance de vie théorique en captivité est de 20 ans.
Les végétariens prennent la B12 artificielle directement, c’est là la seule différence. Nous devons cesser d’être sur la défensive à propos de la B12 ; nous ne sommes que les révélateurs de l’artificialité obligatoire de l’alimentation humaine actuelle.
L’élevage français est majoritairement intensif. Pourtant, c’est toujours l’élevage bovin et ses vaches et prairies bucoliques que la filière viande cherche à mettre en avant.
Cet article revient sur la place de la consommation de viande chez la population Française du haut moyen-âge au début du 20ième siècle, en détaillant particulièrement les modes de production et les types d’animaux consommés entre le 9e et 16e siècle. Les monogastriques, en concurrence avec l’alimentation humaine, étaient bien moins consommés que les vieux bovins de labeur.
Le mouvement végane ne peut pas se contenter d’apporter une réponse morale aux problèmes économiques de la transition végane (pertes d’emplois etc.) mais doit proposer des solutions économiques et mettre en valeur l’importance d’une approche collective.
Mots clés: emplois, économie végane/ antispéciste, transition végane.
Martial Albar, ex-inspecteur assermenté des Services Vétérinaires et consultant en sécurité alimentaire, nous livre son expérience en tant que professionnel dans plusieurs abattoirs de France. Il décrit une situation qui l’a poussé à démissionner après 15 ans de service. Nous le remercions vivement d’avoir accepté de témoigner.
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
L’agriculture biologique peut générer moins de souffrance animale, certes. Il existe bien des dispositions allant en ce sens : les animaux sont mieux nourris, ils ont davantage accès à l’air libre…
N’empêche.
Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
L’élevage d’insectes – qui sont peut-être des animaux sentients – est en pleine expansion. Il ne se substitue pas à l’élevage de vertébrés. Il s’y ajoute et favorise son développement. En effet, l’alimentation animale est le principal débouché de la production d’insectes. Le mouvement animaliste doit chercher les moyens d’entraver l’essor de ce nouveau secteur de l’élevage industriel.
En 2018, au moins 55 incendies en élevage ont tué des dizaines de milliers d’animaux. Le ton choisi, invariablement laconique, dépourvu de toute émotion, reflète bien la façon dont on considère la mort de ces animaux : comme de simples pertes matérielles. Mots clés : feu, objectification, presse, accidents
Les 1 000 à 1 200 milliards d’insectes individuels élevés chaque année pour l’alimentation humaine et animale n’ont probablement pas de souffrance consciente, mais si c’était le cas leurs conditions d’élevage leur donneraient une bonne vie. Leur alimentation à partir de déchets agricole permet aussi de limiter le nombre de morts par récolte, avec au final un bilan similaire au véganisme.
Dans cet article, Melissa Boyde propose plusieurs récits pour répondre aux considérations de Jocelyne Porcher et Vinciane Despret, selon lesquelles les vaches « laitières » sont des ouvrières qui collaborent avec l’éleveur.
Témoignage d’un ancienne inspectrice à l’Agence canadienne des aliments (ACIA) ayant travaillé en abattoir, sur ce qu’elle a vu dans les abattoir et ce pourquoi elle est devenue végétarienne.
Commentaires (0)