En 2024, l’élevage d’insectes destiné à l’alimentation humaine est une part infime et peu considérée du secteur. Il est davantage une nouvelle forme de nourriture pour les animaux d’élevage, ainsi qu’un ingrédient premium pour animaux de compagnie. Leur impact environnemental est globalement moins bon que le végétal, ou même que les sous-produits d’abattoir.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
Comparaison des impacts de l’élevage de différentes espèces et labels, en terme d’utilisation des ressources, de surface et de concurrence alimentaire. L’article précise quelques bénéfices apportés par certaines pratiques, tout en soulignant l’impact positif drastique d’une plus grande végétalisation de l’alimentation.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Un argument des défenseurs de l’élevage d’animaux de boucherie est que ces derniers transforment efficacement les végétaux non comestibles. Cet article montre qu’il existe d’autres alternatives pour valoriser tous les végétaux, pour l’alimentation (champignons), pour l’énergie (combustion directe, biocarburant), comme matériaux (papier, construction…), ou simplement laisser la place aux forêts.
Cette émission revient sur les problèmes écologiques de la viande, en particulier ceux liés au soja, dont la production a doublé en vingt ans justement pour nourrir les animaux d’élevage (audio).
Mots-clefs: viande, soja, déforestation, climat.
Ce rapport de Greenpeace fait le lien entre la consommation de produits animaux de l’UE et les déforestations en Amazonie, dues à la culture du soja qui nourrit les bêtes exploitées. Il se termine sur des recommandations.
Mots-clefs: soja, déforestation, Greenpeace, exploitation, environnement.
Cet article de vulgarisation scientifique passe en revue les principales conséquences de notre consommation de produits animaux et de l’élevage associé sur notre résilience alimentaire, dans un contexte de raréfaction des ressources et de pression exacerbée sur notre environnement.
Une des principales promesses de la viande cultivée est d’avoir un impact sur l’environnement bien plus faible que la viande d’élevage. Dans cet article, Tom Bry-Chevalier dresse un état des lieux de la littérature en 2020. Si l’impact énergétique est discuté, l’impact climatique semble particulièrement intéressant, principalement grâce à l’opportunité de stockage sur le territoire économisé.
La viabilité de l’agriculture reste intimement liée à son industrialisation. Un retour à une forme d’agriculture paysanne et locale serait nocif pour l’environnement, la société et l’économie. Une alimentation végétale pourrait retourner à la nature une superficie de 3,1 milliards d’hectares (équivalente à celle de l’Afrique) ou de nourrir 4 milliards de personnes de plus.
Statistiques autour de la consommation de soja dans le monde et en France. Au niveau mondial en 2019 seulement 6 % de la production de soja sert à l’alimentation humaine, entre 70 et 75 % sert à l’alimentation des animaux d’élevage et le reste, soit environ 20 %, sert à la production d’huile de soja dont une partie croissante entre dans la production d’agrocarburants.
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Valéry Schollaert contredit l’idée selon laquelle le passage de l’élevage intensif à l’élevage extensif pourrait à lui seul régler les problèmes écologiques liés à l’élevage (biodiversité, climat) et au contraire pousserait à exploiter les dernières zones naturelles protégées terrestres. Il conclut dans la nécessité de diminuer la consommation, entre autre par l’augmentation des végétaliens.
Vous avez peut-être déjà entendu que 70 % des surfaces agricoles sont dédiées aux animaux d’élevage. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Que se passerait-il si tout le monde devenait vegan ? Thèmes : Vulgarisation scientifique, méthodes d’estimations, changement d’utilisation des surfaces, rotation des cultures
L’élevage consomme plus de nourriture qu’il n’en produit. Voilà une affirmation souvent soutenue par un chiffre : il faudrait 10 kg de végétaux pour produire 1 kg de viande. Mais est-ce si simple que ça ? C’est ce qu’on essaie de clarifier dans cette vidéo.
Vidéo en réponse à l’idée selon laquelle les véganes seraient les premiers responsables de la consommation de soja. Thématique : débouchés du soja en masse et en valeur économique ; dépendance de l’élevage au soja.
Article qui traite du lien entre consommation d’eau et impact écologique. Sujets traités : différences entre méthodes Water Fooprint Assessment et Analyse de Cycle de Vie, prise en compte de l’eau verte, importance de la prise en compte du stress hydrique, communication d’Interbev.
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
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