Cet article présente l’antiréalisme moral, un courant de pensée selon lequel il n’existe pas de vérités morales objectives. Une discussion est ensuite menée sur la place de l’éthique dans le mouvement animaliste: il ne serait pas forcément pertinent de renforcer le poids de l’argumentation morale dans l’action collective.
Argumentation en faveur d’un système de valeurs et théories éthiques pluralistes qui essaie de considérer simultanément l’objectif de réduction des souffrances et de biodiversité pour arbitrer entre des interventions acceptables ou non, dans le cadre de la réflexion RWAS et du risque moral relatif à chaque intervention. Cet article conclue sur des conseils généraux pour le mouvement RWAS.
Les animaux ont leurs propres manières de faire face à la mort. Beaucoup comprennent son caractère définitif, parfois même ont conscience de leur propre mortalité. Dans cet essai, la philosophe Eva Meijer propose que de nouvelles procédures d’euthanasie soient élaborées, qui prennent en compte l’agentivité et la subjectivité des animaux.
Brève recension du livre « Zoopolis » de Sue Donaldson et Will Kymlicka.
La philosophie morale est largement favorable à la prise en considération des intérêts des animaux ; mais peut-on se fier à la philosophie morale ? Sauve-t-elle l’idée qu’il faut sauver les animaux ? Une réflexion à partir du livre Qui peut sauver la morale ? de François Jaquet et Hichem Naar.
Certaines personnes s’opposent au véganisme ou à d’autres positions éthiques en argumentant qu’il n’existerait pas de valeurs morales objectives et que l’opposition à l’exploitation animale relaverait de préférences personnelles liées à nos émotions. Selon Marc Lamballais, l’antiréalisme moral est cependant bien trop incertain pour justifier des actions potentiellement immorales.
Charlotte Arnal explique comment le spécisme se déploie insidieusement à travers notre langage, entérinant la domination humaine à travers l’utilisation d’un vocabulaire réservé aux humains, la dé-personnification, le vocabulaire péjoratif évoquant d’autres espèces animales ou divers procédés rhétoriques banalisant les souffrances animales.
Jean-François Noubel propose ici une liste de noms d’êtres non-humains qu’on utilise couramment pour exprimer quelque chose de péjoratif ou négatif chez les humains. Classées par ordre alphabétique, ces expressions ou insultes sont accompagnées d’une courte définition.
Emission radio consacrée aux avenirs des relations entre hommes et animaux.
Mots-clefs: animaux, humains, zoopolis.
Yves Bonnardel développe les implications de l’éthique sentientiste dans le domaine politique mais aussi de notre questionnement sur les sciences et sur l’écologie.
Mots-clés: éthique, sentience, écologie, audio, conférence.
Emilie Dardenne, chercheure, expose dans cette conférence l’historique des études animales et de leur évolution au cours des époques.
Mots-clés: sciences sociales, études animales, audio, histoire.
Un panorama des réflexions qui doivent être menées et des idées à promouvoir pour réduire les souffrances des animaux sauvages.
Termes-clefs: sauvage, nature, sentience.
Passe en revue les causes de la souffrance des animaux sauvages, évalue son importance, s’interroge sur les raisons qui empêchent la majorité des gens de s’y intéresser. Longue bibliographie (en anglais).
Cette vidéo aborde la relation aux autres animaux selon Aristote : définition de l’âme ; nature des individus et rupture ontologique entre l’humanité et les animaux et la nature ; hiérarchie animaux/humains/dieux.
Une remise en cause de la manière dont la maîtrise du langage est utilisée pour établir une distinction stricte entre humains et animaux, à partir d’une critique des textes de Descartes.
Mots-clés: signes, communication, éthologie.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Selon l’utilitarisme, il faut maximiser le plaisir et minimiser la souffrance. Cette maxime s’appliquant à une population globale, il semblerait que le niveau de bien-être d’un ensemble d’individus pourrait augmenter alors même que celui de chaque individu diminuerait. Cette conclusion entraînerait, selon Christian Rodriguez, certains défenseurs des animaux à privilégier l’élevage industriel à l’élevage traditionnel.…
Christiane Bailey soutient que certains animaux appartiennent à la communauté morale dans les deux sens : (1) ils sont des patients moraux dignes de considération morale directe et équivalente, mais également (2) des agents moraux au sens où ils sont capables de reconnaître, d’assumer et d’adresser aux autres des exigences minimales de bonne conduite et de savoir-vivre.
Faut-il laisser les animaux domestiqués se reproduire ? Doit-on viser à faire cité avec eux ? Valéry Giroux commente dans une perspective extinctionniste la théorie de la citoyenneté non humaine faite par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.
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