L’idée de nécessité ou d’obligation est souvent employée de façon inconditionnelle, catégorique : « L’expérimentation animale : un mal nécessaire ». Pourtant, rarement s’agit-il d’une impossibilité ou d’une nécessité « physiques ».
Utilité de l’éthique utilitariste face à une déontologie binaire, par David Olivier.
Très bref historique depuis l’antiquité de la considération des animaux, et (faible) considération politique en France en 2018.
Il y avait autrefois un pays où les paysans se plaignaient d’un sanglier, qui traversait leurs champs et retournait leurs cultures. Le roi avait promis une grande récompense à celui qui les délivrerait de ce fléau. Or, dans ce pays, vivaient deux frères, qui se déclarèrent prêts à tenter l’aventure. L’aîné des frères, rusé et méchant, n’agissait que par profit, mais le cadet, doux et généreux, y allait par bon cœur.
« Déclaration Universelle des Droits de l’Animal » (DUDA) propulsée par la Ligue Française des Droits de l’Animal (LFDA). Rappelons ici ce qu’il en est de ce texte que tant de personnes louent, et tant d’autres décrient, comme le fin du fin de la protection animale.
Un article traduit de la philosophe Martha Nussbaum, qui met en valeur l’anthropocentrisme inhérent à la question philosophique traditionnelle: « Qu’est-ce que l’être humain ».
Mots-clés: philosophie, être humain, Nussbaum.
Une critique des tests sur les animaux faite du point de vue éthique et non scientifique.
Mots-clés: expérimentation animale, éthique.
Jean-François Noubel propose ici une liste de noms d’êtres non-humains qu’on utilise couramment pour exprimer quelque chose de péjoratif ou négatif chez les humains. Classées par ordre alphabétique, ces expressions ou insultes sont accompagnées d’une courte définition.
Un panorama des réflexions qui doivent être menées et des idées à promouvoir pour réduire les souffrances des animaux sauvages.
Termes-clefs: sauvage, nature, sentience.
élargissement du cercle des égaux s’est opéré en invoquant notre commune humanité. Pour ce faire, les mythes glorifiant la spécificité humaine ont été mobilisés à plein. On a utilisé le mépris des animaux pour cimenter l’égalité humaine, et on continue.
Vrin a publié en mai 2010 un épais volume (380 pages) au format poche, réunissant des écrits choisis par Hicham-Stéphane Afeissa et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et introduits par eux. Ce recueil, principalement composé de textes traduits, constitue un apport appréciable à la documentation disponible en français sur la question animale.
Ce premier chapitre situe les auteurs de Zoopolis et met en évidence les axes directeurs autour desquels s’articule leur réflexion. Après l’avoir lu, vous connaîtrez le squelette de l’ouvrage.
(Traduction de l’article de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « A Matter of Life and Death) Argumentation contre la possibilité de l’existence d’un abattage respectueux, de l’élevage heureux ou de ’la mort et du démembrement éthique’.
(Traduction de l’article de Dan Cudahy et d’Angel Flinn, « Animal Cruelty: Who is to Blame? ») Bien qu’il soit vrai que l’industrie animale soit un intermédiaire avide et agressif et que les exploitants institutionnalisés aient à répondre de leurs actes, ce sont les consommateurs qui sont principalement responsable de la cruauté animale.
J’aimerais aujourd’hui parler de ce que l’on appelle le spécisme. Et du coup, je vais le faire, parce que c’est mon blog.
Ce n’est pas un terme que l’on croise souvent si l’on ne s’intéresse pas à la cause animale. Pourtant, c’est très simple. Le spécisme est aux espèces ce que le sexisme est aux genres ou le racisme aux origines ethniques (pour info, on dit encore race en anglais).
Je me suis dit qu’il serait bon de parler ici de la différence entre deux théories d’importance, celle de Peter Singer et celle de Tom Regan. Le premier est un philosophe utilitariste australien, connu notamment pour son livre La libération animale. Le second est philosophe aussi, américain, et a publié Les droits des animaux.
Nous ne sommes pas que des humains, nous faisons tous partie de milliards de catégories, dont celle d’êtres sensibles. Et c’est cette catégorie qui devrait être privilégiée dans nos rapports à la viande. Redéfinir le « nous ».
Mais ce n’est pas parce que j’aime les animaux que je suis vegan. Et « les animaux » ne sont pas mes amis, de la même manière que « les humains » ne sont pas mes amis.
Il reste hélas provoquant de dire que ce qui dans la réalité a vraiment de l’importance ce sont les intérêts réels, concrets, des individus réels. Un avortement concerne avant tout deux êtres : l’embryon, et la femme qui le porte. Mais, peut-on en fait dire que l’embryon a un quelconque intérêt à quoi que ce soit ?
Qu’est ce que l’antispécisme ? Erreurs d’interprétations et définitions, leurs origines et leurs conséquences.
Pour les personnes qui découvrent le milieu militant, il peut être utile de pouvoir situer les différents tensions idéologiques qui le traversent.
Mots clés : courants, mouvements, tendances, welfarisme, réformisme, abolitionnisme
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