Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Il reste hélas provoquant de dire que ce qui dans la réalité a vraiment de l’importance ce sont les intérêts réels, concrets, des individus réels. Un avortement concerne avant tout deux êtres : l’embryon, et la femme qui le porte. Mais, peut-on en fait dire que l’embryon a un quelconque intérêt à quoi que ce soit ?
Vrin a publié en mai 2010 un épais volume (380 pages) au format poche, réunissant des écrits choisis par Hicham-Stéphane Afeissa et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et introduits par eux. Ce recueil, principalement composé de textes traduits, constitue un apport appréciable à la documentation disponible en français sur la question animale.
F. Burgat et C. Pelluchon sont invitées par Mediapart pour parler de la cause animale.
Mots-clés: animalisme, histoire, philosophie, engagements.
Emission radio consacrée aux avenirs des relations entre hommes et animaux.
Mots-clefs: animaux, humains, zoopolis.
Animal, mon prochain est très intéressant pour toutes les réflexions et les informations qu’il contient concernant le spécisme (l’humanisme). Mais il rate la critique de la notion de Nature et de celle d’Être, évite la politisation de la « question animale », et ne propose au final rien qui combatte réellement le spécisme.
Vidéo et transcription d’une présentation mobilisant la littérature émergente en psychologie morale appliquée à l’éthique animale, et soutien que non seulement le véganisme n’est pas incompatible avec l’humanisme mais qu’il existe de bonnes raisons de penser qu’un humanisme bien compris (c’est-à-dire ni maximaliste, ni métaphysique) implique le véganisme.
Nous ne sommes pas que des humains, nous faisons tous partie de milliards de catégories, dont celle d’êtres sensibles. Et c’est cette catégorie qui devrait être privilégiée dans nos rapports à la viande. Redéfinir le « nous ».
Le but de la comparaison n’est pas d’aller à l’encontre des progrès méritoires faits dans l’extension de l’égalité aux humains intellectuellement handicapés, mais au contraire de suggérer que le fondement-même de ces progrès implique la nécessité incontournable d’une autre étape encore.
Christiane Bailey soutient que certains animaux appartiennent à la communauté morale dans les deux sens : (1) ils sont des patients moraux dignes de considération morale directe et équivalente, mais également (2) des agents moraux au sens où ils sont capables de reconnaître, d’assumer et d’adresser aux autres des exigences minimales de bonne conduite et de savoir-vivre.
L’article de Marie Huot que nous reproduisons ci-dessous a été transcrit en bibliothèque par Denis Andro à partir du numéro 31 de La Revue socialiste paru en juillet 1887.
Un article de fond qui interroge la vision de Derrida sur les liens entre politique et éthique animale. Idées clés : l’Homme et l’Animal sont indissociables ; Tuer et ingérer les chairs animales est un rituel (carnophallogocentrisme) ; le cannibalisme est déplacé et se retrouve, dans le rapport à l’animal
Jean-François Noubel propose ici une liste de noms d’êtres non-humains qu’on utilise couramment pour exprimer quelque chose de péjoratif ou négatif chez les humains. Classées par ordre alphabétique, ces expressions ou insultes sont accompagnées d’une courte définition.
« Déclaration Universelle des Droits de l’Animal » (DUDA) propulsée par la Ligue Française des Droits de l’Animal (LFDA). Rappelons ici ce qu’il en est de ce texte que tant de personnes louent, et tant d’autres décrient, comme le fin du fin de la protection animale.
Le philosophe Gabriele Tassinari pose ici des questions différentes : certaines relations productives peuvent-elles être pensées comme instances de coopération ? Si ces relations ne doivent ou ne peuvent pas être abandonnées, engendrent-elles des obligations de réciprocité, c’est-à-dire à partager les fruits du travail entre les diverses espèces ?
Je me suis dit qu’il serait bon de parler ici de la différence entre deux théories d’importance, celle de Peter Singer et celle de Tom Regan. Le premier est un philosophe utilitariste australien, connu notamment pour son livre La libération animale. Le second est philosophe aussi, américain, et a publié Les droits des animaux.
L’idée de nécessité ou d’obligation est souvent employée de façon inconditionnelle, catégorique : « L’expérimentation animale : un mal nécessaire ». Pourtant, rarement s’agit-il d’une impossibilité ou d’une nécessité « physiques ».
Utilité de l’éthique utilitariste face à une déontologie binaire, par David Olivier.
Selon l’utilitarisme, il faut maximiser le plaisir et minimiser la souffrance. Cette maxime s’appliquant à une population globale, il semblerait que le niveau de bien-être d’un ensemble d’individus pourrait augmenter alors même que celui de chaque individu diminuerait. Cette conclusion entraînerait, selon Christian Rodriguez, certains défenseurs des animaux à privilégier l’élevage industriel à l’élevage traditionnel.…
Que l’une des principales revues du mouvement social de l’époque accorde une place au thème de la défense des animaux mérite l’attention. Quelques éléments sur ce contexte assez peu connu ainsi que sur l’auteur de l’article, Marie Huot (1846-1930)
Depuis la formulation par Darwin de la théorie de l’évolution, on ne peut plus tenir pour scientifique la conception du monde selon Aristote ou la Genèse. Pourtant, notre éthique continue de reposer sur une approche mystique de la nature et une sacralisation de l’humanité. Les termes de ce paradoxe constituent le sujet des textes rassemblés dans cet ouvrage.
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