Depuis la formulation par Darwin de la théorie de l’évolution, on ne peut plus tenir pour scientifique la conception du monde selon Aristote ou la Genèse. Pourtant, notre éthique continue de reposer sur une approche mystique de la nature et une sacralisation de l’humanité. Les termes de ce paradoxe constituent le sujet des textes rassemblés dans cet ouvrage.