Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
Article questionnant le bienfondé de la valeur donnée à la Nature et à la biodiversité, illustré par une anecdote historique autour d’une île de l’océan indien où des vaches ont évolué librement pendant un siècle avant d’êtres abattues au nom de la biodiversité.
Comment l’argument naturaliste, réactionnaire au changement, a joué en faveur de l’alcoolisme infantile lors des campagnes de promotion du lait de vache au début de la seconde moitié du vingtième siècle. Comment l’idée de Nature joue actuellement pour la conservation du spécisme et devrait être critiquée (et non adoptée) par les antispécistes.
Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
Lors des débats autour du spécisme, on voit régulièrement fleurir des arguments capacitistes pour défendre l’oppression des animaux non humains. Ces arguments, parce qu’ils permettent également de perpétuer un système de pensée défavorable aux personnes non valides, doivent être doublement dénoncés. Quelles sont les similitudes entre ces deux formes de discrimination ?
Au travers de discussions avec les acteurs et les penseurs de l’éthique animale, Homo Herbivorus explore notre relation à la consommation de produits issus de l’exploitation animale. Interviews de grandes figures du mouvement animaliste francophone : Yves Bonnardel, Élise Desaulniers, Martin Gibert, Valery Giroux, Brigitte Gothière, Dominic Hofbauer, renan Larue, Elodie Vieille Blanchard, Ophélie Véron. 1h20.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Article portant sur la dénonciation du spécisme par Peter Singer ; spécisme ; sentience ; égale considération des intérêts.
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
Article sourcé et avec quelques vidéos et infographies résumant plusieurs impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement, les animaux et la santé. Sujets : Utilisation des territoires, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, ressource en eau, pollution de l’air, souffrance animale dans les élevages, viande cancérogène, non nécessité d’en manger.
En adoptant explicitement un cadre éthique empreint de compassion, qui inclut tous les êtres sensibles dans son cercle de considération morale, le mouvement Extinction Rebellion aurait le potentiel d’être un moteur du changement. Mots clés : RWAS, sentience, nature, écologie, effondrement, collapsologie
Contrairement à la souffrance qui, à gravité égale, est aussi importante moralement quelque soit les capacités de l’être qui la ressent, il semble donc tout à fait possible que l’importance morale de la mort soit elle intrinsèquement liée à ces capacités.
Réponse à quelques objections soulevées sur la vidéo ÉTHIQUE ANIMALE : la probabilité d’une catastrophe. Pourquoi l’approche probabiliste empêche de rejeter tous jugements moraux comme étant subjectifs et infondés (argument en faveur du réalisme moral) ? Qu’est ce que la probabilité épistémique et pourquoi s’applique-t’elle à des théories éthiques ? Pourquoi même si la souffrance animale est 1000 fois moins importante que la souffrance humaine, l’approche probabiliste mène à la défense de l’abolition ? Pourquoi l’approche probabiliste ne peut être utilisée pour défendre la non consommation de plantes ?
Tom Bry-Chevalier décrit les évolutions qui ont vu se transformer les tueries parisiennes du 18ième siècle en abattoirs extra-urbains, et sur les évolutions de vocabulaire et de pratiques de mise à mort qui les ont accompagnées. Les causes invoquées sont à la fois sanitaires, la peur de contamination de la violence vers les humains et la prise en compte morale de la sensibilité animale.
Jérôme Segal, tente d’expliquer le cas particulier d’Israël, pays aux 5% de véganes en 2018, et pourquoi certains juifs ont un intérêt particulier pour la justice envers les animaux.
En mai 2018, Estiva Reus critiquait le courant de pensée qui cherche à réduire la souffrance des animaux sauvages. Contestant la pertinence de cette critique, Thomas Lepeltier y répond ici point par point afin d’encourager la réflexion sur la façon dont on pourrait aider ces animaux plutôt que de les laisser livrés à eux-mêmes.
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
Commentaires (0)