Vrin a publié en mai 2010 un épais volume (380 pages) au format poche, réunissant des écrits choisis par Hicham-Stéphane Afeissa et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et introduits par eux. Ce recueil, principalement composé de textes traduits, constitue un apport appréciable à la documentation disponible en français sur la question animale.
Un phénomène linguistique témoignant du malaise autour de la viande, propre au Français: l’adoucissement des titres tranchants dans les traductions de textes d’éthique animale.
Mots-clés: langage, traduction, animaux.
On entend par culture l’ensemble des « acquis » (savoirs ou comportements) que les individus (humains ou non humains) sont capables de transmettre aux autres, processus qu’on appelle l’apprentissage social.
Sections : Innovation et transmission ; Dialectes et traditions ; Enseignement ; Civilité des éléphants
Un grand nombre de zoologistes, éthologues et biologistes pense que la culture n’est pas le propre de l’espèce humaine. Bien au contraire, des variations comportementales ont été observées chez des espèces de primates et d’oiseaux et suggèrent donc l’existence d’une transmission culturelle chez un certain nombre de vertébrés.
Pour les sœurs Ko, il ne fait aucun doute que le sort réservé aux non-humains alimente l’animalisation des groupes humains marginalisés. En affirmant sans détour la nécessité d’une prise en compte croisée de ces oppressions, « Aphro-ism » offre ainsi des clés de compréhension innovantes pour penser l’articulation entre racisme et spécisme.
Faut-il moralement tuer les lions afin de sauver les gazelles ? L’idée selon laquelle remettre en cause la prédation implique de vouloir tuer les lions nous est souvent lancée en tant que réfutation par l’absurde dès que nous abordons la question de la souffrance des animaux sauvages.
Le parallèle toute proportion gardée, est juste souligné ici pour montrer les réactions quand on remet en cause un système de valeurs qui fondent notre façon d’être et notre moral.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, « On Indoctrination and Education (Part 2 of 2) « ) Description de l’endoctrinement au carnisme que nous recevons en tant qu’adultes et appel au véganisme comme solution.
La conscience serait la faculté mentale qui permet d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs et plus généralement sa propre existence. Il s’agit d’une notion complexe explorée par les neurosciences, la psychologie, la philosophie ou encore l’éthologie.
Comment savoir quels individus sont sentients et quels individus ne le sont pas. Aspects physiologiques et comportementaux, par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
Les militants pour les animaux devraient-ils promouvoir activement d’autres causes ou se concentrer exclusivement sur la défense des animaux ? Par exemple, quelle quantité de contenu de plaidoyer ne concernant pas les animaux devrait être partagé par une organisation de défense des animaux ou un militant sur ses réseaux sociaux ? Une traduction depuis le Sentience Institute
On peut légitimement dénoncer l’ambiguité/ l’hypocrisie des organisation de de défense des animaux sauvages qui se soucient du sort d’animaux individuels seulement quand ils sont sauvages et non domestiqués.
Mots-clés: animaux sauvages, domestiqués.
Nous ne sommes pas que des humains, nous faisons tous partie de milliards de catégories, dont celle d’êtres sensibles. Et c’est cette catégorie qui devrait être privilégiée dans nos rapports à la viande. Redéfinir le « nous ».
Pour beaucoup de végétariennes* et de véganes, c’est un mystère : nous faisons de notre mieux pour être attentionnées et compatissantes envers toute vie sensible et, par conséquent, choisissons de boycotter les produits animaux. N’est-ce pas quelque chose de louable? Mais alors pourquoi tant de gens se moquent, critiquent …
Découvrez l’intelligence des poissons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Mots clés : émotion, souffrance, douleur, mémoire
Les multiples incompréhensions de notre position vis-à-vis de l’antispécisme nécessitent une mise au point radicale afin de bien faire comprendre pourquoi les anarchistes ne peuvent faire l’apologie de telles élucubrations.
Mots clés : Humanisme, libertaire, propre de l’Homme. Réponse animaliste : www.cahiers-antispecistes.org/bambi-a-froid
Article questionnant le bienfondé de la valeur donnée à la Nature et à la biodiversité, illustré par une anecdote historique autour d’une île de l’océan indien où des vaches ont évolué librement pendant un siècle avant d’êtres abattues au nom de la biodiversité.
L’humain est-il un singe ? Cause et conséquence d’être une espèce seule en son genre.
Dans la classification actuelle, comme on le voit dans le tableau suivant, l’espèce humaine a droit non seulement à un genre, mais aussi à une famille entière pour elle toute seule, ce qui est inhabituel sans être exceptionnel.
Le spécisme, le racisme envers les espèces Le spécisme est une forme de discrimination opérée par l’homme à l’encontre de différentes espèces animales. Elle se base sur le fait que l’existence d’une espèce animale vaut plus qu’une autre. Cette forme de discrimination s’exprime principalement à travers la culture et les religions.
Quand nous disons que tous les humains sont égaux, nous n’entendons pas en fait nous référer à une présumée égalité réelle, parce que les humains sont incontestablement différents. Le principe d’égalité des humains n’est pas la description d’une prétendue égalité réelle : il est une prescription sur comment les humains doivent être traités.
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