Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Extraits d’un livre (Animal Liberation Now) et de 6 entretiens (datant de 2022 et 2023) dans lesquels Peter Singer expose sa position sur ce qu’il serait souhaitable de faire afin d’améliorer la condition des animaux sauvages. Il approuve l’inclusion de ces derniers dans notre sphère de considération morale, tout en précisant qu’il donne la priorité à la lutte contre l’élevage intensif.
Cet article présente l’antiréalisme moral, un courant de pensée selon lequel il n’existe pas de vérités morales objectives. Une discussion est ensuite menée sur la place de l’éthique dans le mouvement animaliste: il ne serait pas forcément pertinent de renforcer le poids de l’argumentation morale dans l’action collective.
Introduction à la pensée de Joel Marks, un philosophe qui a rejeté la morale tout en restant soucieux d’influer sur la marche du monde.
Cet article présente la forme d’« amoralisme » défendue par Marks avant d’en venir à la façon dont elle affecte sa façon de militer contre l’exploitation animale.
Bien que les crevettes soient largement consommées dans le monde, les préoccupations quant aux conditions dans lesquelles elles sont élevées et abattues augmentent de manière significative. Avec une production mondiale annuelle d’environ 440 milliards de crevettes, il est crucial de considérer leur bien-être.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
De plus en plus d’études démontrent l’existence de cultures animales et de transmissions sociales au sein d’une même espèce. Ils sont capables d’utiliser et fabriquer des outils, ainsi que planifier leur utilisation. Même certains insectes sont capables d’apprentissage social sophistiqué – la clé de toute tradition culturelle dans un groupe – et de conformisme.
Les travaux sur les émotions ressenties par les animaux dévoilent une vie psychique riche (empathie, altruisme, attachement, sens de la justice, frustration de ses attentes) et des liens sociaux qui vont jusqu’au deuil. Cet article vulgarise rapidement quelques expériences et leurs résultats, démontrant ce que perçoivent depuis longtemps les personnes vivants avec des chiens ou des chats.
Présentation d’un siècle de progrès en éthologie, science qui étudie le comportement des animaux. Cet historique décrit l’abandon du behaviorisme/animal machine, la découverte de performances cérébrales proches des nôtres, l’abandon des « propres de l’hommes », des capacités plus rares telles que la métacognition et l’acceptation d’un anthropomorphisme critique.
Argumentation en faveur d’un système de valeurs et théories éthiques pluralistes qui essaie de considérer simultanément l’objectif de réduction des souffrances et de biodiversité pour arbitrer entre des interventions acceptables ou non, dans le cadre de la réflexion RWAS et du risque moral relatif à chaque intervention. Cet article conclue sur des conseils généraux pour le mouvement RWAS.
Contre-argumentations en dix sous-parties sur certaines interventions proposées par des acteurs du courant RWAS. L’argumentaire se base essentiellement sur la difficulté d’évaluation du bien-être et des conséquences des interventions, les difficultés techniques que représentent quelques intervention et surtout sur l’incertitude des fondations morales menant à l’interventionnisme.
Prendre en considération les intérêts des animaux non humains requiert la reconnaissance de leur agentivité, désirs et volontés, et l’intégration de ce qu’ils ont à nous dire dans l’organisation sociale, qu’ils soient animaux. Axelle Playoust Braure propose ici une utopie accessible, en se basant sur des démarches concrètes en faveur de la citoyenneté, du voisinage et de l’autonomie des animaux.
Cette introduction d’une série de trois articles pose le constat que les animaux sauvages évoluant en liberté souffrent énormément, et la grande majorité de leurs souffrances est d’origine naturelle, énumère une vingtaine d’exemples d’actions plus ou moins acceptables et réalistes, puis expose les raisonnements sous-jacents aux mouvement RWAS « vieille école » et WAW « nouvelle école ».
Dans cet extrait de son introduction à la philosophie intitulée Knowledge, Reality, and Value, Michael Huemer discute les principaux arguments pour et contre la consommation de produits animaux. Il y aborde le problème de la souffrance liée à l’élevage, propose différentes analogies pour comprendre le problème et contre-argumente 17 objections éthiques courantes au végétalisme.
Sébastien Moro vulgarise quelques études scientifiques montrant la capacité des poissons à ressentir consciemment la douleur et éprouver des émotions. Depuis les années 2000, un nouveau consensus scientifique prend forme et s’établit sur la capacité des poissons à ressentir la douleur, même s’il nous reste encore beaucoup à comprendre.
Cette vidéo de Tout Simplement – Kurzgesagt illustre de manière chiffrée et animée les problèmes causés par la production de viande : climat, biodiversité, gaspillage de ressources, altruisme envers les animaux, santé…
Plus de 500 universitaires issus de 40 pays et spécialisés en philosophie morale et politique proclament, au vu de l’état actuel des connaissances dans leur champ d’expertise, le caractère foncièrement injuste de l’exploitation animale. Cette Déclaration de Montréal est probablement le manifeste ayant recueilli le plus de soutiens de philosophes universitaires à ce jour.
Monsieur Phi explique ce qu’est le spécisme et répond à quelques tentatives de justifications philosophiques (favoritisme des proches, capacitisme, objections aux cas marginaux) avant de conclure sur la possibilité d’une catastrophe morale et l’asymétrie des coûts moraux en situation d’incertitude.
Les militantes et militants de gauche qui luttent contre les systèmes d’oppression – le capitalisme, le racisme, le patriarcat, etc. – accordent généralement peu d’importance au combat contre le spécisme. Dans cet article, Marc Lamballais critique cette position et montre que ce combat devrait, au contraire, être considéré comme le plus important et le plus urgent de tous.
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