Ce soutien s’est notamment traduit par l’adoption en 2005 d’un article de loi stipulant que le foie gras obtenu par gavage fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé de la France. Nous reproduisons ci-dessous de larges extraits du débat qui a eu lieu à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, à l’occasion du vote de cet article.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Selon cet article de Thierry Soucar, extrait de « Prévenir et guérir la grippe », le principal responsable de l’émergence de nouveaux virus mortels de la grippe est aussi le principal responsable des grandes pandémies qui de la Mésopotamie à l’empire Aztèque ont anéanti des pans entiers de l’humanité : l’homme et ses pratiques d’élevage.
Vidéo humoristique mettant en scène un communiquant d’Inverteb, parodiant la communication d’Interbev auprès des élus et des écoles, et émettant quelques critiques contre l’élevage (surconsommation, utilisation des ressources et territoires, manque de traçabilité, pratiques industrielles…).
Greenpeace dénonce dans un rapport de 150 pages les liens entre les défenseurs d’une alimentation carnée avec les milieux politiques, éducatifs ou médicaux, tentant de convaincre que l’élevage industriel n’existe pas ou encore que consommer moins de viande n’est pas nécessaire.
La corrida est une maltraitance animale grave reconnue par la loi, mais tolérée par un article 521-1 du code pénal. Cette situation totalement paradoxale est contraire au bon sens et à notre constitution. Cette tolérance dans quelques villes du sud de la France est en parfaite incohérence avec les lois de la République Une et Indivisible.
L’article 521-1 du Code pénal, section Crimes et Délits, dispose en son alinéa premier que « le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ». Mais, depuis cinquante ans, il est dans la législation française une loi injuste, en contradiction avec le principe même de la République « Une et indivisible ». Il s’agit de la loi Ramarony-Sourbet du 24 avril 1951 qui pose une exception à ce principe.
Kit d’informations adressé aux militants et militantes de CRAC Europe. Un mot d’ordre semble être lancé dans et autour des arènes : empêcher à tout prix les appareils photos et les caméras des anti-corridas de prendre des images très dérangeantes pour eux puisqu’elles mettent en évidence leur violence physique incontrôlée.
Discours prononcé à l’occasion de la Journée internationale pour les droits des animaux (2011). La violence contre les animaux est inscrite dans la loi et concerne tous les animaux.
Mots clés: loi, statut juridique de l’animal, violence, droit.
Si les conflits sociaux révèlent l’émergence d’enjeux de société, nul doute que la question animale prend une dimension inédite depuis que les défenseurs des animaux la portent sur le terrain. La cause animale a dépassé le stade de la théorisation non seulement pour atteindre celui de la revendication organisée.
Manger les animaux a en France le caractère d’une obligation sociale. Bientôt ce sera aussi, pour une large part de la population, une obligation légale.
Mots clés : GEMRCN, PNNS, repas cantine
Mercredi, au petit matin, la police a lancé la plus violente attaque jamais connue dans l’histoire autrichienne moderne contre un mouvement pour la justice sociale et contre des ONG. Des centaines de policiers armés et masqués ont défoncé les portes de vingt-et-un domiciles privés, ainsi que les portes des bureaux de six ONG et d’un dépôt contenant du matériel utilisé dans des manifestations.
La réglementation protégeant les animaux d’élevage est sous-tendue par la reconnaissance de leur sensibilité [1], c’est-à-dire de leur capacité à ressentir le plaisir, la souffrance, des émotions. En France, c’est l’article L214 du code rural [2] (codification d’une loi de 1976) qui mentionne leur caractère d’êtres sensibles. Un aperçu de la réglementation Globalement, les avancées …
Le texte reproduit ci-après constitue la conclusion (pages 227 à 230) du livre L’INRA au secours du foie gras. L’expertise en bien-être animal devrait être un moyen de savoir comment leur assurer une vie satisfaisante. Malheureusement, le but de cette expertise se trouve fréquemment dévoyé.
Le texte reproduit ci-après constitue le chapitre 1 (pages 11 à 19) du livre L’INRA au secours du foie gras. Les chercheurs de l’INRA ont bâti en quelques années un argumentaire scientifique conforme à la démarche recommandée pour « conforter et apaiser le consommateur de foie gras ».
Ainsi, les études de l’INRA ont fourni la caution scientifique nécessaire pour étayer les dispositifs politiques et juridiques destinés à défendre la filière du foie gras. Ces mêmes études constituent aujourd’hui les armes des représentants de la France dans le processus de réexamen des recommandations européennes concernant cette production.
L’INRA au secours du foie gras (Éditions Sentience, 2006) contient un examen critique détaillé de l’ensemble des arguments mis en avant par les chercheurs de l’INRA pour contester la nocivité du gavage.
À la question « Comment remédier au mal-être flagrant des dindes en élevage intensif ? », la réponse de l’expert est : « Avec des bouts de ficelles, sinon rien ». Ainsi, sous l’apparence d’un diagnostic scientifique supposé objectif, ces chercheurs effectuent des arbitrages éminemment politiques consistant à défendre la position des producteurs.
En somme, selon ces chercheurs de l’INRA, rien ne prouve que les aménagements prévus par la directive améliorent vraiment le sort des poules, ni que celui-ci ait besoin d’être amélioré. Les conclusions toutes scientifiques de ces experts se trouvent coïncider avec celles toutes économiques des professionnels de l’aviculture.
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