La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
En Inde, la vache jouit d’un statut à part. Vénérée par les Hindous, il est interdit de la manger dans la plupart des états. Pourtant, est-elle bien traitée pour autant ?
La viande heureuse serait une viande produite sans souffrance, provenant d’animaux ayant vécu une vie heureuse. Pourtant, ce concept est un non-sens absolu.
Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
Dans l’écrasante majorité des cas, on ne peut pas manger d’œufs dans nos sociétés industrielles sans que cela implique l’exploitation des animaux et leur souffrance. Manger une omelette ou un gâteau utilisant de l’œuf revient à s’inscrire dans cette logique. A mon avis, lorsque l’on est sensible à la souffrance animale, il faut également inclure cette dimension dans son éthique.
L’agriculture biologique peut générer moins de souffrance animale, certes. Il existe bien des dispositions allant en ce sens : les animaux sont mieux nourris, ils ont davantage accès à l’air libre…
N’empêche.
Miel vegan : le miel peut-il intégrer une alimentation vegan ? Cet article vous explique les origines du miel ainsi que les alternatives possibles pour votre alimentation.
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Oeuf vegan : les vegans peuvent-ils manger des oeufs? Y a-t-il des substituts aux oeufs? La question des oeufs est essentielle dans le cadre de l’alimentation vegan.
Discours écrit pour la Marche pour la fermeture des abattoirs qui a eu lieu le 17 juin 2017 à Ottawa. Inspiré entre autres de mes billets « Les défis économiques » et « La pyramide des oppressions et l’intersectionnalité ».
mots clés: abattoirs, inégalités sociales.
Le mouvement végane ne peut pas se contenter d’apporter une réponse morale aux problèmes économiques de la transition végane (pertes d’emplois etc.) mais doit proposer des solutions économiques et mettre en valeur l’importance d’une approche collective.
Mots clés: emplois, économie végane/ antispéciste, transition végane.
L’ovo-lacto-végétarisme n’a pas de justification morale, et le mouvement antispéciste ne devrait pas en faire la promotion comme d’une chose bonne en soi.
Mots-clés: végétarisme, végétalisme, industrie laitière, industrie des œufs.
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
Régulièrement, des vaches sont en effet abattues au fusil à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement ; il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.
Je perçois trois types de problèmes cruciaux qui nous gênent pour envisager un monde sans exploitation animale. Pourtant, s’ils constituent des défis majeurs et rendent plus malaisée une évolution vers un monde égalitaire, ils n’ont pas le pouvoir de remettre en cause le bien-fondé de la position égalitariste.
Les végétariens prennent la B12 artificielle directement, c’est là la seule différence. Nous devons cesser d’être sur la défensive à propos de la B12 ; nous ne sommes que les révélateurs de l’artificialité obligatoire de l’alimentation humaine actuelle.
Il faut s’en tenir aux faits : non, ce ne sont pas les végétariens qui se supplémentent. Ils se supplémentent moins, parce qu’ils le font directement, sans gaspillages intermédiaires.
Le texte reproduit ci-après constitue la conclusion (pages 227 à 230) du livre L’INRA au secours du foie gras. L’expertise en bien-être animal devrait être un moyen de savoir comment leur assurer une vie satisfaisante. Malheureusement, le but de cette expertise se trouve fréquemment dévoyé.
Le texte reproduit ci-après constitue le chapitre 1 (pages 11 à 19) du livre L’INRA au secours du foie gras. Les chercheurs de l’INRA ont bâti en quelques années un argumentaire scientifique conforme à la démarche recommandée pour « conforter et apaiser le consommateur de foie gras ».
Ainsi, les études de l’INRA ont fourni la caution scientifique nécessaire pour étayer les dispositifs politiques et juridiques destinés à défendre la filière du foie gras. Ces mêmes études constituent aujourd’hui les armes des représentants de la France dans le processus de réexamen des recommandations européennes concernant cette production.
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