L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Un épisode de datagueule rassemblant des données saisissantes sur l’impact environnemental de la viande.
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
Si l’on s’intéresse à l’avenir de la planète, et même si l’on aime manger du béluga en sorbet et que le bien-être animal nous laisse aussi froid que le sorbet susmentionné, il est logique de s’opposer à l’élevage. Et pas juste d’un « oui, l’élevage intensif, holala, c’est pas bien ».
Cet article est une réponse (tardive) à un article paru l’an passé intitulé : « Les méfaits écologiques du Vegan illustrés par l’INRA » qui comporte des raccourcis et des arguments fallacieux problématiques. Je reviens point par point dessus.
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
Pourquoi le véganisme est-il une nécessité écologique?
Mots-clés: véganisme, écologie.
Article écrit par Martin Gibert à quelques mois de la COP21 pour s’interroger sur l’absence presque totale du végétarisme et véganisme des discours écologistes.
Mots-clés: climat, écologie, véganisme, pollution.
Une alimentation végane typique réduit l’impact de l’alimentation sur le réchauffement climatique de moitié (de 30 % vers environ 15 %). C’est pourquoi l’adoption d’une alimentation végane est l’un des choix individuels les plus efficaces pour réduire l’impact sur le réchauffement climatique global.
Outre les questions éthiques qu’elle soulève, la consommation de viande de poulet n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé humaine : intoxications alimentaires, antibiorésistance, pollution atmosphérique ou encore déforestation sont inhérentes au mode d’élevage intensif de ces oiseaux.
Absent des négociations de la conférence du Bourget, l’élevage est pourtant un acteur majeur du changement climatique, rappelle la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, écologie, COP 21.
Si l’on en croit les belles déclarations des dirigeants de la planète, la conférence de Paris a tout pour être un succès. Pourtant, la situation du globe et le texte de travail devraient doucher nos espoirs, analyse la blogueuse et chercheuse en sciences sociales Ophélie Véron.
Mots-clés: élevage, climat, COP 21, écologie.
L’indice de l’empreinte carbone alimentaire de nu3 étudie les émissions CO2 dues aux produits d’origine animale versus non-animale dans le monde, par personne et montre comment changer de régime alimentaire peut impacter l’environnement. Listes d’aliments, Sources FAO, ONU et FranceAgriMer
L’Union européenne subventionne le développement de la production de viande et de produits laitiers avec l’argent de la Politique Agricole Commune. La prochaine PAC sera mise en place en 2021, et les négociations ont déjà commencé. Greenpeace appelle les responsables politiques à Bruxelles et les États membres à garantir que la future PAC protège notre santé et notre environnement.
La PAC a favorisé le développement d’une agriculture industrielle et polluante au détriment des petits producteurs et des fermes plus respectueuses de l’environnement. Pour la prochaine réforme en 2021, il faut se mobiliser pour une PAC plus verte, plus juste et plus durable.
Greenpeace appelle à une réduction planétaire de la consommation de viande et de produits laitiers de 50 % d’ici à 2050. Pour lutter contre les problèmes sanitaires et environnementaux engendrés par la production industrielle de viande et produits laitiers, Greenpeace réclame notamment une réorientation des subventions destinées à l’agriculture vers des modèles d’élevages écologiques.
Commentaires (3)