Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
Le fait de manger engendrerait des émissions de gaz à effet de serre ? Allons donc….. Et pourtant, le fait de manger pèse très lourd, en France, dans les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons cela au fait que l’agriculture est responsable de l’essentiel des émissions pour les gaz à effet de serre autres que le CO2 : méthane et protoxyde d’azote.
Les méduses pullulent de plus en plus et transforment les mers en jelly, impactant fortement la biodiversité. Rien ne semble enrayer l’essor de ces animaux pourtant si fragiles et rudimentaires, en apparence. Leur secret ? Une étonnante faculté d’adaptation… et le soutien involontaire des humains par la pêche et les pollutions.
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
Article de vulgarisation citant de nombreuses sources concluant (en apportant des nuances) qu’un régime végétalien est plus efficace qu’un régime locavore afin de réduire les impacts environnementaux dus à la nourriture.
Pierre Rigaux fait le point sur les impacts écologiques de la chasse en France : chasse d’oiseaux migrateurs déclarés menacés par l’UICN, 20 millions d’animaux lâchés chaque année, espèces prétendument « régulées » ne concernant que 5% des 30 millions d’animaux tués par an, rejet de plombs et braconnage. L’auteur questionne aussi l’efficacité réelle de cette prétendue régulation.
Cet article de vulgarisation scientifique passe en revue les principales conséquences de notre consommation de produits animaux et de l’élevage associé sur notre résilience alimentaire, dans un contexte de raréfaction des ressources et de pression exacerbée sur notre environnement.
L’Union européenne subventionne le développement de la production de viande et de produits laitiers avec l’argent de la Politique Agricole Commune. La prochaine PAC sera mise en place en 2021, et les négociations ont déjà commencé. Greenpeace appelle les responsables politiques à Bruxelles et les États membres à garantir que la future PAC protège notre santé et notre environnement.
Ce texte est extrait des chapitres 5 à 15 et du chapitre 17 du rapport Worse things happen at sea : welfare of wild caught fish, publié en 2010 sur le site fishcount.org.uk. Ce rapport dresse le constat de la souffrance occasionnée par la pêche commerciale, et propose des pistes pour la limiter partiellement.
Les élevages cunicoles sont source de grandes souffrances pour les lapins et sont contraires aux objectifs de développement durable. Bref article sur les pollutions de l’air, des eaux et l’utilisation de ressources.
En 2019, la volaille d’élevage représenterait 70 % de la masse des oiseaux de la planète. 75 % de l’alimentation mondiale reposerait sur 12 plantes et 5 espèces animales. 68 % de la production d’oeufs en France est issue de l’élevage en batterie. 60 % (en masse) des mammifères sont du bétail. +78 % de consommation de viande en 50 ans .
Déforestation et agriculture engendrent environ 30% du total. Cela n’inclut pas les émissions ailleurs mais associées à la fonction alimentaire (camions servant au transport de nourriture, émissions de l’industrie pour fabriquer les emballages, pour fabriquer les tracteurs et les entrepôts, etc).
Jean-Marc Gancille expose quelques chiffres témoignant de l’impact de la pêche sur les populations marines de poissons, mammifères marins (dauphins, baleines…), habitants des profondeurs et krill.
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
Si l’on s’intéresse à l’avenir de la planète, et même si l’on aime manger du béluga en sorbet et que le bien-être animal nous laisse aussi froid que le sorbet susmentionné, il est logique de s’opposer à l’élevage. Et pas juste d’un « oui, l’élevage intensif, holala, c’est pas bien ».
Commentaires (3)