En 2024, l’élevage d’insectes destiné à l’alimentation humaine est une part infime et peu considérée du secteur. Il est davantage une nouvelle forme de nourriture pour les animaux d’élevage, ainsi qu’un ingrédient premium pour animaux de compagnie. Leur impact environnemental est globalement moins bon que le végétal, ou même que les sous-produits d’abattoir.
En raclant les sédiments océaniques, le chalutage de fond détruit les fonds marins et libère le carbone stocké depuis des millénaires, provoquant autant d’émissions carbone que l’ensemble du transport aérien. Malgré cet impact catastrophique sur le climat, cette pêche est fortement soutenue par les fonds publics, car elle est très peu rentable.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
Extraits d’un livre (Animal Liberation Now) et de 6 entretiens (datant de 2022 et 2023) dans lesquels Peter Singer expose sa position sur ce qu’il serait souhaitable de faire afin d’améliorer la condition des animaux sauvages. Il approuve l’inclusion de ces derniers dans notre sphère de considération morale, tout en précisant qu’il donne la priorité à la lutte contre l’élevage intensif.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Comparaison des impacts de l’élevage de différentes espèces et labels, en terme d’utilisation des ressources, de surface et de concurrence alimentaire. L’article précise quelques bénéfices apportés par certaines pratiques, tout en soulignant l’impact positif drastique d’une plus grande végétalisation de l’alimentation.
Docteur Paco Maginot, membre du conseil scientifique de l’ONAV, rappelle l’intérêt écologique de la végétalisation (notamment par rapport à d’autre facteurs d’amélioration de l’impact environnemental), égratigne l’influence des lobbies et des aprioris sur les décisions institutionnelles et donne quelque recommandations pour végétaliser son alimentation.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Les éoliennes sont la source de nombreuses morts chez les insectes, les oiseaux, les mammifères et les poissons. Cet article liste les inconvénients connus de cette technologie. Attention : bilan à comparer avec d’autres méthodes de production d’énergie et fiabilité des informations incertaine.
Arrêter l’élevage permettrait la repousse des forêts sur les prairies et les cultures qui nourrissent actuellement le bétail et évacuerait une partie du méthane de l’atmosphère. L’action conjointe du stockage de carbone dans le sol et de la réduction des émissions permettrait un article scientifique en libre accès de nullifier les émissions de gaz à effet de serre pendant 30 ans.
Le changement vers la désindustrialisation de l’élevage provoquerait une déforestation massive, décimant au passage les dernières populations d’animaux sauvages. Ces élevages prennent plus de place, maintiennent en captivité davantage d’animaux, utilisent davantage de pâturages et de cultures pour produire la même quantité.
L’élevage d’insectes – qui sont peut-être des animaux sentients – est en pleine expansion. Il ne se substitue pas à l’élevage de vertébrés. Il s’y ajoute et favorise son développement. En effet, l’alimentation animale est le principal débouché de la production d’insectes. Le mouvement animaliste doit chercher les moyens d’entraver l’essor de ce nouveau secteur de l’élevage industriel.
Un argument des défenseurs de l’élevage d’animaux de boucherie est que ces derniers transforment efficacement les végétaux non comestibles. Cet article montre qu’il existe d’autres alternatives pour valoriser tous les végétaux, pour l’alimentation (champignons), pour l’énergie (combustion directe, biocarburant), comme matériaux (papier, construction…), ou simplement laisser la place aux forêts.
Résumé sourcé des avantages et inconvénients du bio: meilleur goût, légèrement meilleur pour la santé, mauvais pour le climat par son occupation des sols, et enfin, un bilan incertain pour la biodiversité, les animaux élevés et les animaux sauvages. Pour l’auteur, le bio est surtout pénalisant car il renforce l’idée de nature et représente un mauvais investissement militant.
Selon un sondage Ipsos de 2021 et une étude d’opinion américaine, les consommateurs, et en particulier en France, évaluent très mal les impacts climatiques de leurs écogestes et de leurs choix alimentaires. Laurent Bègue-Shankland pointe la responsabilité des lobbies économiques, des biais des chercheurs favorables à l’élevage et de la mauvaise vulgarisation scientifique.
Bien que le pelage des ovins soit une matière naturelle, et même biodégradable, le rapport du Global Fashion Agenda a mis en lumière un triste constat dans son “Pulse of the Fashion Industry” : méthane, déforestation, insecticides, nettoyage de la laine. [attention : article peu sourcé, fiabilité incertaine]
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
Cette émission revient sur les problèmes écologiques de la viande, en particulier ceux liés au soja, dont la production a doublé en vingt ans justement pour nourrir les animaux d’élevage (audio).
Mots-clefs: viande, soja, déforestation, climat.
Ce rapport de Greenpeace fait le lien entre la consommation de produits animaux de l’UE et les déforestations en Amazonie, dues à la culture du soja qui nourrit les bêtes exploitées. Il se termine sur des recommandations.
Mots-clefs: soja, déforestation, Greenpeace, exploitation, environnement.
Cet article de vulgarisation scientifique passe en revue les principales conséquences de notre consommation de produits animaux et de l’élevage associé sur notre résilience alimentaire, dans un contexte de raréfaction des ressources et de pression exacerbée sur notre environnement.
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