Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
La supériorité environnementale de l’élevage extensif sur herbe par rapport à l’élevage hors-sol semble une évidence dans les milieux écologistes. Les prairies stockent-elles plus de carbone que les forêts ? Qu’en est-il vraiment ?
Cet article, paru suite au rapport du GIEC sur l’utilisation des sols, fait le point sur l’impact climatique de l’élevage, avec quelques données chiffrées. Il aborde l’impact carbone de l’élevage extensif, la comparaison par rapport à l’impact du transport, l’importance de prendre en compte l’opportunité de stockage perdue à cause de l’élevage et les estimations de gains de l’alimentation végétale
L’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre. Et de 63 % de la déforestation en Amazonie.
Le 5e rapport du GIEC recommande une diminution importante de la consommation de viande.
Un végétalien émet 2,5 fois moins de GES par son alimentation qu’un omnivore occidental.
Cet épisode de Programme B revient sur les coût écologiques et humains de la viande, avec Geoffrey Le Guilcher (Steak Machine) et Nicolas Treich.
Mots-clefs: viande, écologie, abattoir, souffrance au travail.
Modes de productions, conséquences et alternatives à la fourrure.
Notre surconsommation de viande et de produits laitiers, issus de l’élevage industriel, déstabilise les écosystèmes et la planète. 75 % des terres agricoles dans le monde servent à nourrir des bêtes qui serviront, ensuite, à nous nourrir. Notre mode de vie carnivore, réservé à une poignée de privilégiés, exerce une pression telle sur notre planète qu’il déstabilise les écosystèmes.
« Les politiques menées ont conduit à une surexploitation chronique des ressources marines et à un appauvrissement généralisé de la biodiversité », déplore le géographe Jean Chaussade.
Contenu pédagogique et vidéos. Les conséquences de la production de viande et de lait sur l’environnement seraient plus importantes que les experts ne le pensaient.
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Le naturalisme peut favoriser la discrimination entre humains et animaux. Peut-être est-ce cependant aller un peu vite que de pousser le zèle jusqu’à s’attaquer aussi au mouvement écologiste sous prétexte que lui aussi s’apparenterait nécessairement à ces formes de naturalisme sommaire, puisqu’il est censé idéaliser la nature.
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Pourquoi le véganisme est-il une nécessité écologique?
Mots-clés: véganisme, écologie.
Selon un sondage Ipsos de 2021 et une étude d’opinion américaine, les consommateurs, et en particulier en France, évaluent très mal les impacts climatiques de leurs écogestes et de leurs choix alimentaires. Laurent Bègue-Shankland pointe la responsabilité des lobbies économiques, des biais des chercheurs favorables à l’élevage et de la mauvaise vulgarisation scientifique.
Les fruits et légumes moins durables qu’une alimentation d’origine animale? C’est ce que soutiennent certains chercheurs américains. Le Nutrition Ecology International Center (NEIC), à l’inverse, nie et parle « d’absurdité ».
Selon la fondation The Ocean Cleanup, au moins 46 % de la masse de déchets flottant dans l’îlot de déchets du Pacifique Nord sont de filets de pêche, et plus des deux tiers des gros déchets plastiques flottant en mer proviennent d’équipements de pêche.
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine sont dues à plus de 70 % à la consommation des ménages. En France, c’est près d’un tiers des émissions totales de gaz à effet de serre qui sont liées à notre système alimentaire. Et parmi les aliments consommés, la viande et les produits animaux sont de loin les plus émetteurs de gaz à effet de serre.
La surpêche est la principale menace qui pèse sur les océans. Malgré les difficultés à décrire et quantifier précisément les pratiques de pêche et les populations marines, les études convergent pour alerter sur les bouleversements, souvent irréversibles, causés par la disparition de pans entiers de la vie marine.
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