Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
Article sourcé et avec quelques vidéos et infographies résumant plusieurs impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement, les animaux et la santé. Sujets : Utilisation des territoires, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, ressource en eau, pollution de l’air, souffrance animale dans les élevages, viande cancérogène, non nécessité d’en manger.
L’écart est tel que même si l’on parvenait à réduire à zéro le total de kilomètres imputables au transport de tous les aliments, l’impact sur le climat serait moindre que si un carnivore renonçait à manger de la viande une fois par semaine. Sources : Carnegie Mellon University à Pittsburgh, Pendos CO2, Öko-Institut et WWF Suisse
Si l’on s’intéresse à l’avenir de la planète, et même si l’on aime manger du béluga en sorbet et que le bien-être animal nous laisse aussi froid que le sorbet susmentionné, il est logique de s’opposer à l’élevage. Et pas juste d’un « oui, l’élevage intensif, holala, c’est pas bien ».
L’élevage est il un moyen efficient d’utiliser les terres agricoles, et peut il contribuer à la sécurité alimentaire mondiale ? Cet article de vulgarisation compare entre autres les surfaces agricoles nécessaires pour nourrir une personne suivant son régime alimentaire et aborde la capacité de l’élevage à exploiter des ressources non valorisables directement par l’humain.
Statistiques autour de la consommation de soja dans le monde et en France. Au niveau mondial en 2019 seulement 6 % de la production de soja sert à l’alimentation humaine, entre 70 et 75 % sert à l’alimentation des animaux d’élevage et le reste, soit environ 20 %, sert à la production d’huile de soja dont une partie croissante entre dans la production d’agrocarburants.
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Vous avez peut-être déjà entendu que 70 % des surfaces agricoles sont dédiées aux animaux d’élevage. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Que se passerait-il si tout le monde devenait vegan ? Thèmes : Vulgarisation scientifique, méthodes d’estimations, changement d’utilisation des surfaces, rotation des cultures
Article qui traite du lien entre consommation d’eau et impact écologique. Sujets traités : différences entre méthodes Water Fooprint Assessment et Analyse de Cycle de Vie, prise en compte de l’eau verte, importance de la prise en compte du stress hydrique, communication d’Interbev.
L’élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l’érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution. Son rôle est variable dans chaque facteur mais souvent son impact se fait de manière directe et indirecte, renforçant ainsi les conséquences de sa présence.
Le fait de manger engendrerait des émissions de gaz à effet de serre ? Allons donc….. Et pourtant, le fait de manger pèse très lourd, en France, dans les émissions de gaz à effet de serre. Nous devons cela au fait que l’agriculture est responsable de l’essentiel des émissions pour les gaz à effet de serre autres que le CO2 : méthane et protoxyde d’azote.
Le rôle des pâturages dans l’absorption du CO2 est largement surestimé par les défenseurs de l’élevage. Les lobbies de l’agroalimentaire insufflent une incertitude scientifique face à des rapports internationaux accablants, dans le but de défendre les « bénéfices des prairies » et les « atouts » d’un modèle agricole devenu obsolète.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Cet article traite de la séquestration de carbone dans les prairies : comment cela fonctionne, quel est l’influence des animaux (piétinement, déjections et broutage), quel est le potentiel et comment l’améliorer, quelles sont les limites.
Article de vulgarisation citant de nombreuses sources concluant (en apportant des nuances) qu’un régime végétalien est plus efficace qu’un régime locavore afin de réduire les impacts environnementaux dus à la nourriture.
Cette interview de Demos Kratos questionne l’action des prétendus « premiers écologistes de France » : chasse d’espèce menacées, régulation, élevage destinés à la chasse, lobbying auprès des politiques…
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
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