Pourquoi le Véganisme est une façon extrêmement efficace et concrète de lutter pour l’environnement et l’animalité, mais insuffisant pour régler tous les problèmes de ce monde. Permaculture et Véganisme, doivent dialoguer et proposer leurs solutions complémentaires si on veut avoir une chance de survivre en tant qu’espèce mais également vivre dans un monde un peu moins dégueulasse.
Trois chercheurs en biologie et en sciences agronomiques argumentent sur le fait que l’antispécisme ne soit pas un bon moyen pour préserver les équilibres des écosystèmes, car trop peu convaincant. Il reviennent en particulier sur la sensibilité de tous les organismes vivants, sur la difficulté à détecter et mesurer la sentience, et sur l’interdépendance des organismes dans un écosystème.
Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
En réaction à la Veggie Pride de 2013 à Genève, Bertrand Cassegrain estime que les militants antiviande font fausse route en se positionnant comme victimes de «végéphobie».
Mots-clés: discrimination, végéphobie.
Billet sur les points de vue utilitaristes hédonistes et de la préférence sur la mise à mort des animaux dépourvus de conscience d’eux même et de capacité d’anticipation. Il y présente la réflexion que Singer développe dans Practical Ethics à ce sujet, où il aborde entre autres l’argument selon lequel on peut arguer du remplacement d’un animal abattu par un autre pour justifier l’élevage.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
Article rappelant le rôle central de l’élevage dans l’agroécologie telle qu’elle est pratiquée actuellement. Mathieu Marguerie y défend qu’une agroécologie optimale reposerait sur de l’élevage paysan extensif afin de maintenir : la fertilité des terres, l’exploitation des terres les moins fertiles, l’utilisation des coproduits non comestibles par des humains, ainsi que la biodiversité des prairies
Ils prônent une rupture totale avec le monde animal, alors que manger de la viande a toujours fait partie de l’histoire humaine, un moment essentiel de partage. Cette relation doit reposer sur un élevage raisonné et bio, respectueux des sols et des terroirs. La meilleure façon d’échapper à l’alimentation industrielle.
Dystopie où tous les arguments carnistes sont justes. Effrayant. Nous qui pensions que leurs arguments étaient cons et qu’ils ne prenaient que des exemples extrêmes pour nous pousser à bout…
Tout comme il pourrait vous arriver d’user de la violence en cas de légitime défense, cela ne justifierait pas de le faire si vous n’êtes pas en danger. Certaines personnes ont aussi dû se résoudre à manger de la chair humaine pour survivre, comme ces rescapés d’un avion écrasé dans la cordillère des Andes.
La torture, l’esclavage, les combats de gladiateurs sont ou furent autant de pratiques traditionnelles, culturellement ancrées et largement admises et qui furent ou sont remises en question et dépassées : qui aujourd’hui les jugeraient acceptables du seul fait de leur ancienneté ?
Dans le monde en 2008, environ 35 tonnes de vitamine B12 ont été produites. Cette quantité constitue six fois les besoins nutritionnels de la totalité de l’humanité. La plus grande part est en fait destinée à l’alimentation des animaux d’élevage.
Jocelyne Porcher présente ici le développement de la viande in vitro comme l’aboutissement de la zootechnie et de l’effacement de notre lien à l’animal pour la production de nourriture, projet inhumain menant à la disparition des animaux. (réponse à ce texte : Le goût de la viande et ses contradictions : réponse à J. Porcher)
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
Invité de Radio Brunet sur RMC le 20 avril , le chroniqueur gastronomique Périco Légasse a déclaré qu’il considère le véganisme comme un « fascisme alimentaire ». Mise au point par Sébastien Demange, spécialiste en médecine générale.
Finalement, la prédation fait bien partie du domaine de l’interrogation humaine. La route est certainement longue avant que le pas culturel soit franchi, qui la verra devenir un sujet de recherche des sciences de la vie. Néanmoins, j’ai confiance dans les capacités de réflexion de l’esprit humain et je pense que cette évolution est inéluctable.
Disons-le tout net : le mouvement, en tout cas tel que je le perçois, est bourré de pseudo-science, de conspirationnisme et de diffusion de fausses informations.
1► Qu’est ce que la nature ? 2► Un référentiel moral non-pertinent 3► Spécisme et utilisation de l’APPEL A LA NATURE 4► Réfutation de l’APPEL A LA NATURE
Réfutation d’un argument fallacieux: inutile d’être végane parce que l’on ne peut pas être végane à 100 %.
Mots-clés: véganisme, contre-argument.
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