Le fait qu’un secteur d’activité procure des emplois n’est en rien une caution éthique. En ce sens, personne ne considérerait acceptable de prôner la guerre dans le but de préserver les emplois dans l’industrie de l’armement. A chaque époque, les innovations techniques et changements sociétaux ont entraîné la disparition de métiers…
La conscience serait la faculté mentale qui permet d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs et plus généralement sa propre existence. Il s’agit d’une notion complexe explorée par les neurosciences, la psychologie, la philosophie ou encore l’éthologie.
Il est fréquent d’éprouver une phase de mieux-être au début de ce régime, surtout dans la version végan crudivore. Mais voilà qu’à l’image d’un feu de paille, cette clarté ne dure pas. Après plusieurs mois, leur énergie commence à décliner, ils perdent en force, en masse musculaire, et les soucis de santé font leur apparition sur la scène.
Le 17 novembre 2018, dans l’émission « RTL en pleine forme », le Dr Frédéric Saldmann explique « comment être vegan doit être une discipline et exige une vraie connaissance de la nutrition au risque de mettre sa santé en danger. » Réponse.
Combat truqué et pervers La corrida n’est pas un combat loyal entre un homme et un animal, comme le disent les amateurs (aficionadeaux ou aficonados). C’est un combat truqué entre 6 hommes, professionnels de la manipulation animale, et un herbivore qui ne sait rien de tout cela.
Qu’une chose soit naturelle ne la rend pas souhaitable pour autant ! Par exemple, de nombreuses maladies ou maux comme la grippe, la myopie, les fractures ou la rougeole sont naturelles : ce n’est pas pour cela que nous avons arrêté de nous soigner, heureusement.
On insémine les femelles chaque année afin de s’accaparer leur production laitière. Il faut donc poser le problème autrement : si l’être humain ne s’appropriait pas les processus biologiques des bovins afin de commercialiser et consommer leur lait, il n’y aurait en fait pas lieu de les traire.
Ce n’est pas surprenant, le végétarisme est encore mal connu en France y compris des professions médicales. Les cursus médicaux n’intègrent que très peu de cours de nutrition, encore moins concernant les alimentations végétales.
Si l’impact de la viande sur le réchauffement climatique est souvent remis en cause, réduire notre consommation est pourtant essentiel à la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Réponse à Bjorn Lomborg, universitaire danois devenu mondialement célèbre grâce à son best-seller L’Écologiste sceptique (2004). Mots clés : Médias, Réchauffement climatique, Déforestation, Végétalisation
Les questions d’éthique ne peuvent être réduites au seul choix individuel. Le meurtre, la maltraitance, les actes de cruauté sont exercés à l’encontre d’un tiers (l’animal). On ne peut se contenter de respecter un « choix » qui consiste à maltraiter et mettre à mort des êtres sensibles.
Au cours de l’histoire, l’élargissement de la sphère de la considération éthique aux individus discriminés sur leur couleurs de peau, genre, identité sexuelle, s’est réalisé par l’identification, la déconstruction et le dépassement de mécanismes d’exclusion en tout points similaires à ceux qui fondent le primat de l’être humain sur les autres êtres sensibles.
Le but de ces expérimentations est d’améliorer la productivité des animaux, et donc la rentabilité de leur exploitation. Les objectifs sont d’ordre financier. Les autres points mis en avant par les filières de l’élevage sont donc d’éventuelles conséquences indirectes, et non des objectifs.
Pour Jean-Marc Gancille, les écologistes refusant de se donner comme objectif l’abolition de l’élevage font preuve en brandissant le triptyque « paysan, local, respectueux des animaux » font preuve de cynisme (ces solutions scientifiquement erronées sont porteuses politiquement) et de spécisme (trahissant les idéaux d’égalité dont ils devraient être porteurs).
Voilà une stat qu’on entend souvent : pour produire 1kg de viande, il faut 10kgs de végétaux. Dans la bouche d’un.e animaliste, ce chiffre peut être utilisé dans différents contextes. Mais quand on parle de disponibilité et de faim dans le monde, ce chiffre est il bien pertinent? Au programme : différence entre efficiences brute et nette et topo sur la contribution alimentaire de l’élevage.
Par Jean-Baptiste Del Amo. Réponse à l’argument de la bonne mort, de l’abattage avec respect, de l’abattoir à la ferme.
On est ici en présence d’un raisonnement circulaire qui justifie tous les statu quo et conservatismes. Un tel mode de pensée rendrait impossible tout progrès social. S’il est fort probable qu’un individu seul ne changera pas le monde, il est en revanche absolument certain qu’en se résignant à l’inaction, aucun changement ne viendra.
Qu’il ne conceptualise pas sa mort comme la fin d’une série d’événements conçus comme sa vie n’a aucune pertinence quand à savoir s’il est éthiquement acceptable de mettre à mort un être sensible et conscient hors de toute nécessité.
“Le problème de l’alimentation végétale, c’est que ce n’est pas local !” Les personnes qui (se) font cette réflexion considèrent donc que si l’on souhaite vraiment réduire l’empreinte carbone de notre assiette, la meilleure option serait d’avoir une alimentation locale omnivore.
Selon la croyance populaire, la diète végétarienne causerait des carences alimentaires, au point où ceux qui l’adoptent risqueraient de développer certaines maladies, voire des troubles mentaux, comme la dépression. Plusieurs études se sont penchées sur ce lien. L’une d’entre elles, qui a récemment fait le tour des médias internationaux, a intrigué le Détecteur de rumeurs.
Actuellement, les plantes ne sont donc pas reconnues comme des êtres pouvant éprouver des émotions et une capacité à souffrir. La capacité à souffir des animaux a par contre été clairement et scientifiquement établie par la Déclaration de Cambridge de 2012.
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