Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Introduction à la pensée de Joel Marks, un philosophe qui a rejeté la morale tout en restant soucieux d’influer sur la marche du monde.
Cet article présente la forme d’« amoralisme » défendue par Marks avant d’en venir à la façon dont elle affecte sa façon de militer contre l’exploitation animale.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
Dans cet extrait de son introduction à la philosophie intitulée Knowledge, Reality, and Value, Michael Huemer discute les principaux arguments pour et contre la consommation de produits animaux. Il y aborde le problème de la souffrance liée à l’élevage, propose différentes analogies pour comprendre le problème et contre-argumente 17 objections éthiques courantes au végétalisme.
Monsieur Phi explique ce qu’est le spécisme et répond à quelques tentatives de justifications philosophiques (favoritisme des proches, capacitisme, objections aux cas marginaux) avant de conclure sur la possibilité d’une catastrophe morale et l’asymétrie des coûts moraux en situation d’incertitude.
En souscrivant aux demandes de minorités marginales (chasseurs, industriels…) et en refusant de débattre de l’arrêt de pratiques rejetées par une large majorité de la population, de nombreux partis politiques tiennent une position extrémiste vis-à-vis des animaux. La plupart des associations animalistes réformistes sont bien plus représentatives de la norme en la matière.
D’une part, cet argument constitue une généralisation abusive, puisque toutes les personnes antispécistes ne sont pas issues des mêmes milieux et ne vivent pas dans les mêmes conditions. D’autre part, cet argument n’est pas pertinent, car ce n’est pas la proximité avec “la nature” qui conditionne les considérations éthiques que nous sommes en mesure d’appliquer aux autres qui nous entourent.
C’est une minimisation abusive qui, à force d’être énoncée ainsi, s’est transformée en idée reçue. En effet, toutes les vidéos, les photos, ainsi que les témoignages des personnes travaillant (ou ayant travaillé) en abattoir, font état de souffrances similaires et, plus largement, du fait que les animaux sont mis à mort sous la contrainte.
L’antispécisme ne consiste pas à rejeter toute interaction avec les autres animaux, mais à rejeter celles qui constituent une négation de leurs intérêts propres, et qui sont une source de nuisances non nécessaires pour eux : capture, sélection génétique, privation de liberté, mutilations, abattage, etc.
Le but de ces expérimentations est d’améliorer la productivité des animaux, et donc la rentabilité de leur exploitation. Les objectifs sont d’ordre financier. Les autres points mis en avant par les filières de l’élevage sont donc d’éventuelles conséquences indirectes, et non des objectifs.
Il est question de traiter un individu non pas en fonction de son statut mais en fonction de ses besoins, en reconnaissant ses spécificités. Il n’est question ni de nier les dissemblances existant entre différents individus appartenant à différentes espèces, ni de donner le droit de vote aux belettes, ni de proposer les mêmes aliments à un cheval et à un cochon, par exemple.
Le changement vers la désindustrialisation de l’élevage provoquerait une déforestation massive, décimant au passage les dernières populations d’animaux sauvages. Ces élevages prennent plus de place, maintiennent en captivité davantage d’animaux, utilisent davantage de pâturages et de cultures pour produire la même quantité.
Dire que « la majorité des éleveurs prend soin de ses animaux » n’empêche pas statistiquement le fait que « la très large majorité des animaux sont élevés dans des fermes-usines ». L’éleveur « médian » est un éleveur bovin qui élève moins d’une centaine de vaches dans son exploitation, mais l’animal « moyen » est un poulet de chair élevé dans une ferme-usine.
La position de l’ADA (American Dietetic Association) est souvent utilisée par les vegans pour tenter de convaincre que le végétalisme est sans danger. Cette position en faveur du végétarisme qui n’aborde quasiment pas le végétalisme n’est que la position de deux de ses membres pro végé. Cette position indique de plus le besoin de planification.
La Fédération de Omnivores Responsable montre la faiblesse des positions (parfois) officielles choisies par Vegan Pratique pour valider une alimentation végane et conteste la façon dont elles sont présentées. L’article mentionne ensuite d’autres organismes officiels s’étant positionnés défavorablement en prenant appui sur la littérature scientifique.
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
De nombreux ouvrages se sont attaqués à la pensée antispéciste. Yves Bonnardel leur reproche leur ignorance des travaux en philosophie morale, ainsi que leur sempiternelle invocation des idées de nature humaine et de supériorité. Deux idées, à ses yeux, injustifiables et meurtrières.
Sans s’attarder sur le cas d’Hitler, cet article montre en quoi le régime Nazi a apporté quelques améliorations à l’encadrement juridique de la protection animale, au moins autant à des fins de propagande que par la conviction de quelques membres influents. Pour autant, le IIIe Reich n’a jamais remis en question l’utilisation habituelle des animaux et a par ailleurs sacrifié un grand nombre d’entre eux dès que cela servait ses intérêts.
La pensée antispéciste ne nie pas les différences existant entre les êtres humains et les autres animaux, mais ne considère pas que ces différences sont des critères acceptables pour les asservir, les séquestrer, les exploiter et/ou les mettre à mort.
Ces deux arguments sont tout aussi invalides l’un que l’autre : outre le fait qu’ils reposent sur des informations erronées, ils constituent aussi un raisonnement non valide appelé paralogisme naturaliste, qui consiste à confondre ce qui est et ce qui doit être (le même problème de raisonnement se pose donc si on prend en compte la disposition biologique d’Homo sapiens à être omnivore).
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