L’industrie animale canadienne est aussi pire que sa voisine américaine – seulement moins bien documentée. Un état des lieux de la situation (2014) par Élise Desaulniers.
Mots-clés: élevage, vidéos cachées, industrie, canada.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Ces deux arguments sont tout aussi invalides l’un que l’autre : outre le fait qu’ils reposent sur des informations erronées, ils constituent aussi un raisonnement non valide appelé paralogisme naturaliste, qui consiste à confondre ce qui est et ce qui doit être (le même problème de raisonnement se pose donc si on prend en compte la disposition biologique d’Homo sapiens à être omnivore).
Florence Dellerie dénonce dans cet article un double standard face aux injonctions morales dérivant de constats factuels, suivant qu’elles heurtent ou non nos valeurs et nos habitudes. Ainsi, « Manger de la viande tue » sera perçu comme militant, partial et sera donc discrédité alors que « Fumer tue » ne soulèvera aucune opposition.
En réaction à la Veggie Pride de 2013 à Genève, Bertrand Cassegrain estime que les militants antiviande font fausse route en se positionnant comme victimes de «végéphobie».
Mots-clés: discrimination, végéphobie.
Qui exactement appartient à la catégorie des êtres sentients, auxquels l’éthique animale accorde des droits moraux?
Mots-clés: sentience, moralité, droits.
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
Qu’importe combien un régime végan semble nutritionnellement adéquat sur le papier, les variations métaboliques peuvent déterminer si une personne en bénéficie ou périclite quand elle cesse de manger de la viande, et encore au delà. Sections : 1 La conversion de la vitamine A ; 2. Flore intestinale et vitamine K2 ; 3. Amylase et tolérance à l’amidon ; 4. Activité de la PEMT et de la Choline.
Réplique à l’argument « du Tiers-Monde », qui consiste à désigner le végétarisme comme une attitude de privilégié-e-s et à reprocher aux végétarien-ne-s de ne pas diriger leurs efforts pour lutter contre les inégalités économiques humaines.
Mots-clés: tiers-monde, faim, végétarisme.
Sections : Je suis désolé d’avoir trompé les gens ; Je suis désolé d’avoir cru et partagé des statistiques douteuses ; Je suis désolé pour bien d’autres raisons encore ; Je suis désolé pour mes choix de langue horriblement insensibles ; Je suis désolé pour toutes mes auto-humiliations publiques
Dystopie où tous les arguments carnistes sont justes. Effrayant. Nous qui pensions que leurs arguments étaient cons et qu’ils ne prenaient que des exemples extrêmes pour nous pousser à bout…
Fiches de Florence Dellerie contrant certains arguments anti-animalisme : importance de suivre un régime alimentaire « naturel », négation des différences entre humains et animaux d’autres espèces, déconnexion des animalistes avec la réalité rurale, non représentativité des vidéos des lanceurs d’alerte, rupture des liens entre les humains et les autres animaux.
Dans cet article, nous discutons de deux erreurs répandues concernant le lien entre anthropocentrisme et spécisme. La première est la confusion entre les deux termes. La seconde est l’idée qu’étant donné l’inévitabilité de l’anthropocentrisme épistémique, on ne peut que être anthropocentriste moral (via une confusion des deux notions), et donc spéciste.
Proposition par Loïs Boullu des principaux arguments pour et contre l’abattage pour la viande, en employant la démarche « homme d’acier » (en opposition à « homme de paille »). Cette démarche vise à renforcer au maximum la formulation et crédibilité des arguments de ses opposants afin d’éviter les mécompréhensions et améliorer la qualité des débats.
L’antispécisme nie-t-il les différences existant entre les animaux et les humains comme l’affirme quelques-uns de ses opposants ? Florence Dellerie rappelle que loin d’affirmer que les êtres humains sont identiques aux autres animaux la pensée antispéciste revendique une égale considération des intérêts des êtres susceptibles de ressentir une nuisance.
Une société végane et antispéciste se fonde sur une vision quelque peu simpliste du monde animal. Et ses principes ne peuvent être mis en œuvre dans un monde globalisé.
Bien souvent, adhérer à ces thèses n’empêche pas les éthologues ou les philosophes de manger de la viande. Mais ils le font généralement avec une mauvaise conscience plus ou moins prononcée. Lestel, au contraire, est fier de manger de la viande. Il va jusqu’à consacrer un pamphlet, paru en avril 2011, à « l’apologie du carnivore » et à la critique sévère des végétariens éthiques.
Dans la lutte politique contre l’exploitation animale, il est essentiel de choisir avec précaution les termes que nous utilisons. Un terme parmi les autres est particulièrement mal choisi et constamment utilisé contre nous par nos détracteurs : le spécisme (et son corollaire l’antispécisme).
La torture, l’esclavage, les combats de gladiateurs sont ou furent autant de pratiques traditionnelles, culturellement ancrées et largement admises et qui furent ou sont remises en question et dépassées : qui aujourd’hui les jugeraient acceptables du seul fait de leur ancienneté ?
Les multiples incompréhensions de notre position vis-à-vis de l’antispécisme nécessitent une mise au point radicale afin de bien faire comprendre pourquoi les anarchistes ne peuvent faire l’apologie de telles élucubrations.
Mots clés : Humanisme, libertaire, propre de l’Homme. Réponse animaliste : www.cahiers-antispecistes.org/bambi-a-froid
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