D’une manière générale, les végétariens sont mieux informés et plus lucides, tant sur les problématiques sanitaires et éthiques liées à l’exploitation animale, que sur les questions de nutrition. En observateurs critiques, ils disposent de sources fiables et diversifiées pour soutenir la validité de leurs choix alimentaires.
Le mouvement pour les droits des animaux fait partie intégrante du mouvement pour les droits humains. Droits des animaux humains et non humains ont les mêmes fondements rationnels et sont de la même substance morale.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
D’une part, cet argument constitue une généralisation abusive, puisque toutes les personnes antispécistes ne sont pas issues des mêmes milieux et ne vivent pas dans les mêmes conditions. D’autre part, cet argument n’est pas pertinent, car ce n’est pas la proximité avec “la nature” qui conditionne les considérations éthiques que nous sommes en mesure d’appliquer aux autres qui nous entourent.
De plus en plus d’animaux dits « d’élevage » deviennent des compagnons : lapins, ânes, chevaux… Des animaux dans des refuges ou en semi-liberté pourraient mener une vie heureuse tout en contribuant à l’entretien des espaces boisés ou des pâturages qu’ils brouteraient.
Le terme « omnivore » a une valeur descriptive et non normative. En admettant que l’humain soit omnivore, cela signifie simplement que son organisme peut assimiler des nutriments tirés de sources végétales et animales.
90 % des protéines de soja produites dans le monde sont destinés à l’alimentation du bétail, une véritable rente pour les industriels du soja étasuniens et brésiliens qui dominent ce marché.
Réponses par la Fédération Végane sur les thèmes : humains naturellement carnivores ; volonté divine ; origine du terme végane ; comment être végétalien ; le lion tue ; les inuits chassent ; les animalistes radicaux ; différence entre végétarisme et véganisme ; pourquoi être végane ; cas de légitime défense ; médicaments testés.
Le cadre réglementaire en vigueur est très insuffisant et ne garantit pas la protection minimale des animaux que ce soit dans les élevages, lors des phases de transports ou dans les abattoirs.
Pourquoi on ne peut pas justifier la consommation de viande en arguant qu’il s’agit d’une « tradition ».
Mots-clés: tradition, argument, réfutation.
Il y a autant de manière de penser et de vivre le végétarisme que de végétariens. On peut être mené au végétarisme par des considérations éthiques, écologiques, diététiques, religieuses ou simplement par goût. Au sein même du végétarisme éthique les approches sont variées (abolitionnisme, welfarisme, néo-welfarisme).
Sous-entendu : le fait (non prouvé) que les végétaux seraient dotés de sensibilité et / ou de conscience établirait qu’il est absurde de faire intervenir des considérations éthiques dans nos choix alimentaires. On prend rarement la mesure d’une telle assertion qui va à l’encontre de données fondamentales de la biologie moderne.
Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
C’est une minimisation abusive qui, à force d’être énoncée ainsi, s’est transformée en idée reçue. En effet, toutes les vidéos, les photos, ainsi que les témoignages des personnes travaillant (ou ayant travaillé) en abattoir, font état de souffrances similaires et, plus largement, du fait que les animaux sont mis à mort sous la contrainte.
Si nous arrêtions de manger les animaux, il suffirait d’arrêter de les faire naître dans le seul but de les engraisser pour les tuer et les manger. D’ailleurs, actuellement le nombre d’animaux d’élevage est plus élevé que jamais et ce pour répondre à la demande en produits animaux : viande, lait, œufs, laine, etc.
Les canines humaines sont petites et peu tranchantes. Les chevaux sont d’ailleurs pourvus de canines similaires alors qu’ils sont strictement herbivores. De même, nos proches cousins, les gorilles, possèdent des canines bien plus impressionnantes que les nôtres, alors qu’ils sont frugivores.
L’élevage est le principal responsable de l’accaparement des terres arables (70 % des terres agricoles et 30 % de toute la surface de la terre). La plus grande partie de la production mondiale de céréales est destinée à l’alimentation du bétail.
Aujourd’hui je dézingue l’argument du cri de la carotte, tu sais, celui qu’on te sors chaque fois que tu parles de la souffrance des animaux non-humains et qu’on te traite d’hypocrite parce que toi tu fais souffrir plus de plantes qu’iels?
Mots-clés: cri de la carotte, argument, réfutation.
D’une manière générale, il est toujours préférable de choisir le moindre d’entre deux maux. Cela ne signifie pas pour autant que le moindre des deux maux soit moralement acceptable. Dans la mesure où un mal est évitable, la seule position éthiquement cohérente est de s’abstenir de le commettre ou de le commanditer.
Pourquoi la consommation de viande n’est pas une question de choix personnel.
Mots-clés: choix, argument, réfutation.
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