Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
On dénonce souvent, en tant qu’antispécistes, l’instrumentalisation médiatique des décès d’enfants imputés de façon tout à fait fallacieuse et abusive au végétalisme ou au véganisme. Il paraît souhaitable et juste, de la même façon, de ne pas instrumentaliser les décès provoqués par l’ingestion de produits d’origine animale dans la perspective de critiquer la consommation de ces derniers.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Tour d’horizon de la malhonnêteté intellectuelle du monde tauromachique : c’est la tradition ; il y a des causes plus importantes ; les taureaux de combat vont s’éteindre ; les taureaux sont bien traités avant l’arène ; anthropomorphisme ; l’agressivité est naturelle ; amateurs de corrida célèbres ; la souffrance n’est pas le but ; vous refusez la mort ; le Toro est honoré.
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
Un choix personnel cesse d’en être un lorsque d’autres individus sont impliqués. Et quand on mange une côtelette, on mange un autre individu. Qui n’a sans doute pas donné son accord préalable, parce que « bêêêêêê bêêêêêê bêêêêêê », c’est pas flagrant comme consentement.
L’engagement animaliste va donc de pair avec le véganisme. Cela peut toutefois faire peur : « régime sans », « effet de mode », dérive « religieuse » ou « sectaire »… Qu’en est-il vraiment ?
Cette vidéo de vulgarisation scientifique aborde la question de l’efficacité de l’élevage en matière d’exploitation des terres agricoles. Facteurs abordés : terres cultivable ou non arables, efficience nette ou brute suivant les types d’aliments consommés par les élevages (dont coproduits agricoles non comestibles par les humains et gaspillage alimentaire), efficacité calorique ou suivant un régime alimentaire sain, régime alimentaire des populations et proportion de végétariens, spécificités des territoires et modèles agricoles.
Peut-être le connaissez-vous : le fameux argument-massue de la souffrance des végétaux. Comment en effet trouver problématique le fait de manger de la viande lorsque l’on ose trucider des courgettes et des carottes à l’envi ?
On me demande souvent si j’ai « le droit » de manger tel ou tel aliment. C’est un questionnement bien naturel, et je voudrais profiter de ce blog pour rappeler le fonctionnement général de cette grande religion pleine d’interdits qu’est le véganisme.
Dystopie où tous les arguments carnistes sont justes. Effrayant. Nous qui pensions que leurs arguments étaient cons et qu’ils ne prenaient que des exemples extrêmes pour nous pousser à bout…
Dans cet article, nous discutons de deux erreurs répandues concernant le lien entre anthropocentrisme et spécisme. La première est la confusion entre les deux termes. La seconde est l’idée qu’étant donné l’inévitabilité de l’anthropocentrisme épistémique, on ne peut que être anthropocentriste moral (via une confusion des deux notions), et donc spéciste.
Traduction du guide de Vegan Sidekick comprenant 65 objections en faveur de l’exploitation animale, et leurs réponses en 1 paragraphe à chaque fois.
Que mangeaient les Hommes préhistoriques ? Comment pouvons-nous savoir ce qu’ils mangeaient ? Sont-ils de bons modèles pour l’alimentation d’aujourd’hui ? Quid du régime paléo ?
Fiches de Florence Dellerie contrant certains arguments anti-animalisme : importance de suivre un régime alimentaire « naturel », négation des différences entre humains et animaux d’autres espèces, déconnexion des animalistes avec la réalité rurale, non représentativité des vidéos des lanceurs d’alerte, rupture des liens entre les humains et les autres animaux.
Cet argument soutient que seuls les humains doivent être respectés car eux seuls ont une qualité abstraite, non observable, qui nous incite à les respecter. C’est fallacieux non seulement parce que rien ne prouve qu’une telle qualité existe, mais aussi parce que cela suppose dès le départ que nous devrions respecter les humains et pas les autres animaux.
L’argent versé financera immanquablement l’abattage de l’animal suivant. De même, c’est un signal positif envoyé aux industriels qui valide de facto leurs objectifs et méthodes. En créant la demande, on génère l’offre correspondante, perpétuant ainsi un système inique.
Soyons honnêtes, ça n’existe pas ! Même en élevage biologique et/ou de proximité, la vie des animaux d’élevage comporte son lot de souffrances et de traitements douloureux : par exemple, les poules et les poulets ont le bec coupé et les veaux sont séparés de leur mère.
Puisque manger les animaux est autorisé, choisir de les manger (ou pas) est bien une décision personnelle. Par contre, ce (ou ceux) qu’on choisit de mettre dans son assiette a des conséquences qui dépassent largement notre sphère personnelle, puisque ce n’est rien de moins que la vie des animaux qui est en jeu !
De plus en plus d’animaux dits « d’élevage » deviennent des compagnons : lapins, ânes, chevaux… Des animaux dans des refuges ou en semi-liberté pourraient mener une vie heureuse tout en contribuant à l’entretien des espaces boisés ou des pâturages qu’ils brouteraient.
Commentaires (0)