La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Cette fiction d’anticipation imagine à quoi pourrait ressembler une France végane dans un monde ayant subit un effondrement industriel comprenant la raréfaction des ressources énergétiques et minières sans qu’il ait été apporté de solution technique permettant de les remplacer. Il aborde en particulier 3 points techniques : la production agricole, le transport et l’alimentation (dont B12).
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
La manière dont nous imaginons l’avènement d’un monde qui n’exploiterait plus les animaux va largement influencer nos choix stratégiques. Cette fiction d’anticipation envisage comment un siècle de lutte animaliste pourrait mener à une abolition de l’exploitation animale en France.
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
Interview – A quoi ressembleraient nos sociétés une fois ladite exploitation abolie ? Les philosophes canadiens Sue Donaldson et Will Kymlicka ont tenté d’y répondre avec le désormais classique Zoopolis — Une théorie politique des droits des animaux
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Dans les sociétés humaines, les exemples d’utilisations inoffensives sont légion, que ce soit dans les transactions économiques ou d’autres formes d’échange, y compris s’agissant de produits corporels tels que le sang ou les cheveux. La question est de savoir à quel moment on bascule vers l’exploitation.
Anne-Laure Thessard a conçu un scénario en trois étapes sur l’hypothèse d’une libération des « animaux de rente », avec la particularité d’envisager l’initiative des « carnivores éthiques » plutôt que des véganes. Cette fiction commence par la reconnaissance du problème de l’élevage industriel, passe par une éthique du chasseur pour finir par la création d’un animal non sentient appelé totipote.
Faut-il laisser les animaux domestiqués se reproduire ? Doit-on viser à faire cité avec eux ? Valéry Giroux commente dans une perspective extinctionniste la théorie de la citoyenneté non humaine faite par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.
La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Récit d’anticipation exposant les relations de compagnonnage et de travail avec les animaux dans un monde végane.
Récit d’anticipation décrivant un monde végane où le naturalisme et le suprémacisme humain ont été profondément remis en question, et le véganisme a fini par s’imposer par changement culturel, entre autre grâce à l’émergence de viandes obtenues sans meurtre.
Sections : Fertilité des sols : cycles des nutriments dans l’écosystème agricole ; L’élevage n’est pas nécessaire à l’agriculture ; En finir avec la traction animale ; Les animaux ne sont pas nécessaires à l’alimentation ; Les terres marginales : ultimes bastions de l’exploitation animale ? ; Pratiques agricoles sans exploitation animale
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Et si l’humanité, et sa capacité d’altruisme dépassant la barrière des espèces, était la meilleure chose qui soit arrivée sur Terre ? Un texte prospectif sur le bien que pourrait apporter l’humanité future en réduisant la souffrance dans le monde sauvage. Mots clés : RWAS, interventionnisme, humanisme
La façon dont les humains ont défini le langage et la politique a conduit à réduire les animaux au silence en tant que groupe politique. Dans ce texte, Eva Meijer expose les grandes lignes d’une théorie de la communication entre humains et animaux, basée notamment sur le concept de jeu de langage de Ludwig Wittgenstein.
Peut-on entretenir avec les animaux des relations qui ne reconduisent pas les logiques d’exploitation et de destruction de l’industrie ? Pour Pierre Madelin, adoucir le « contrat domestique », comme le propose J. Porcher à travers le modèle paysan, ne suffit pas : il faut repenser nos rapports aux animaux de fond en comble, dans une perspective politique d’égalité.
Imaginaires d’un monde meilleur. Mais à quoi pourrait ressembler un monde dans lequel les aspirations et besoins des animaux auraient été équitablement pris en compte ? Nous en évoquerons trois : l’utopie de l’anéantissement, l’utopie du paradis terrestre, et l’utopie de l’humanité végane.
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