Prendre en considération les intérêts des animaux non humains requiert la reconnaissance de leur agentivité, désirs et volontés, et l’intégration de ce qu’ils ont à nous dire dans l’organisation sociale, qu’ils soient animaux. Axelle Playoust Braure propose ici une utopie accessible, en se basant sur des démarches concrètes en faveur de la citoyenneté, du voisinage et de l’autonomie des animaux.
Nicolas Marty présente différentes voies d’amélioration pour la qualité de vie des chevaux : modification des conditions de détention, prise en compte des préférences des individus, libération malgré les risques inhérents à la vie sauvage, aide en milieu naturel, arrêt de la reproduction en captivité.
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Anne-Laure Thessard a conçu un scénario en trois étapes sur l’hypothèse d’une libération des « animaux de rente », avec la particularité d’envisager l’initiative des « carnivores éthiques » plutôt que des véganes. Cette fiction commence par la reconnaissance du problème de l’élevage industriel, passe par une éthique du chasseur pour finir par la création d’un animal non sentient appelé totipote.
Cette fiction d’anticipation imagine à quoi pourrait ressembler une France végane dans un monde ayant subit un effondrement industriel comprenant la raréfaction des ressources énergétiques et minières sans qu’il ait été apporté de solution technique permettant de les remplacer. Il aborde en particulier 3 points techniques : la production agricole, le transport et l’alimentation (dont B12).
La manière dont nous imaginons l’avènement d’un monde qui n’exploiterait plus les animaux va largement influencer nos choix stratégiques. Cette fiction d’anticipation envisage comment un siècle de lutte animaliste pourrait mener à une abolition de l’exploitation animale en France.
La gestion de la forêt est un sujet qui est source de nombreuses tensions et incompréhensions entre les animalistes, les écologistes, les forestiers, les chasseurs… Dans cet article, l’auteur propose de réfléchir à une gestion rationnelle et non spéciste de la forêt, en prenant en compte les intérêts des individus sensibles qui y vivent, et à ce que nous pouvons y faire maintenant ou dans l’idéal.
Quels mesures devraient être prises pour intégrer pleinement les animaux dans notre société? Leur accorder la sécu, le droit à la sociabilisation, au déplacement? Une réflexion dans la lignée du Zoopolis de Donaldson et Kymlicka.
Mots-clés: sécu, droits, société, politique, Zoopolis, Francione.
Article d’anticipation exposant les risques environnementaux entrainés par l’élevage, ainsi que là où pourrait nous mener la continuation du mouvement animaliste, supporté par le renouvellement des générations.
Récit d’anticipation exposant les relations de compagnonnage et de travail avec les animaux dans un monde végane.
Récit d’anticipation décrivant un monde végane où le naturalisme et le suprémacisme humain ont été profondément remis en question, et le véganisme a fini par s’imposer par changement culturel, entre autre grâce à l’émergence de viandes obtenues sans meurtre.
Article listant quelques effets positifs : diminution de la souffrance, libération des terres pour les animaux sauvages, limitation de la pollution et du réchauffement climatique, santé humaine et disparition de races créées pour l’élevage.
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Et si l’humanité, et sa capacité d’altruisme dépassant la barrière des espèces, était la meilleure chose qui soit arrivée sur Terre ? Un texte prospectif sur le bien que pourrait apporter l’humanité future en réduisant la souffrance dans le monde sauvage. Mots clés : RWAS, interventionnisme, humanisme
Evaluation sommaire de l’impact d’un choc végane (le passage à une France végane) sur les secteurs de l’économie française qui seraient touchés. Les secteurs directement touchés par un choc végane représentent en termes d’actif total immobilisé un peu plus de 5% de l’ensemble de l’actif immobilisé et 46% de celui des industries manufacturières. 1,5% de l’actif total immobilisé de l’ensemble de l’économie française, soit une centaine de milliards d’euros, serait détruit.
Peut-on entretenir avec les animaux des relations qui ne reconduisent pas les logiques d’exploitation et de destruction de l’industrie ? Pour Pierre Madelin, adoucir le « contrat domestique », comme le propose J. Porcher à travers le modèle paysan, ne suffit pas : il faut repenser nos rapports aux animaux de fond en comble, dans une perspective politique d’égalité.
Faut-il laisser les animaux domestiqués se reproduire ? Doit-on viser à faire cité avec eux ? Valéry Giroux commente dans une perspective extinctionniste la théorie de la citoyenneté non humaine faite par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis.
Description des bases éthiques animalistes utilitaristes de Singer, de théorie des droits de Francione et Regan. Le dernier tier de la vidéo est consacré aux droits politiques positifs des animaux, c’est à dire à un statut de citoyenneté, à travers un bref résumé de Zoopolis.
La façon dont les humains ont défini le langage et la politique a conduit à réduire les animaux au silence en tant que groupe politique. Dans ce texte, Eva Meijer expose les grandes lignes d’une théorie de la communication entre humains et animaux, basée notamment sur le concept de jeu de langage de Ludwig Wittgenstein.
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
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