Au commencement, la terreur et la haine imprégnaient la terre, et la main de l’homme était rouge de sang. Les ténèbres de la mort voilaient la face du ciel. Mais un jour, un homme se leva et dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Et dans cette lumière l’homme vit tout ce que l’obscurité lui avait masqué : les multiples souffrances des êtres.
Et si l’humanité, et sa capacité d’altruisme dépassant la barrière des espèces, était la meilleure chose qui soit arrivée sur Terre ? Un texte prospectif sur le bien que pourrait apporter l’humanité future en réduisant la souffrance dans le monde sauvage. Mots clés : RWAS, interventionnisme, humanisme
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Une organisation britannique, VEDA, a mis au point une alternative, la ferme végétarienne ou « végéferme ». Le modèle de relations homme/animal qu’ils proposent est fondée sur la protection et l’entraide mutuelles et réduit au minimum la souffrance animale. Réponse : http://www.cahiers-antispecistes.org/lhomme-est-la-mesure-de-toutes-chose/
Mots clés : welfarisme niveau max, exploitation cool, zoopolis, production animale sans abattoirs
Ce premier chapitre situe les auteurs de Zoopolis et met en évidence les axes directeurs autour desquels s’articule leur réflexion. Après l’avoir lu, vous connaîtrez le squelette de l’ouvrage.
Récit d’anticipation exposant les relations de compagnonnage et de travail avec les animaux dans un monde végane.
La fin de l’exploitation animale signera-t-elle forcément la fin du travail des paysans auprès des animaux, ou juste sa transformation ? Un humain est un animal et, pourtant, le véganisme ne refuse pas tout produit issu du travail humain. Proposition de règles définissant une exploitation respectant les mêmes standards éthiques pour les humains que pour les autres animaux.
Un monde vegan : un monde vegan serait-il envisageable? Quelles sont les limites d’une alimentation vegan à l’échelle mondiale?
C’est aujourd’hui que le Musée Mémorial des Abattoirs ouvrait ses portes. On m’avait invitée à prononcer quelques mots à la cérémonie d’inauguration du matin. J’y ai lu des passages de mon livre sur le travail accompli par ma grand-mère, à l’aube du XXIe siècle.
Anne-Laure Thessard a conçu un scénario en trois étapes sur l’hypothèse d’une libération des « animaux de rente », avec la particularité d’envisager l’initiative des « carnivores éthiques » plutôt que des véganes. Cette fiction commence par la reconnaissance du problème de l’élevage industriel, passe par une éthique du chasseur pour finir par la création d’un animal non sentient appelé totipote.
Le dressage, le travail ainsi que le statut légal de ces chiens donnent pourtant lieu à de sérieuses incohérences.
Mots clés : dressage, chien d’assistance, chien d’aveugle
Selon Manu Herrán, donner naissance à de nouveaux individus n’est moralement justifié que dans les cas où nous pouvons raisonnablement garantir leur bonheur. Dès lors, la meilleure façon de prévenir les souffrances serait-elle éradiquer la vie sentiente ? Ou au contraire, devons nous préserver les humains pour qu’ils puissent agir par altruisme dans le futur ?
Certains animalistes soutiennent que toute forme de domestication doit être abolie en menant l’extinction des espèces domestiquée. Ce billet critique cette approche à partir de la théorie de la citoyenneté animale développée dans Zoopolis.
Mots-clés: abolitionnisme, extinctionnisme, domestication, Zoopolis.
Article listant quelques effets positifs : diminution de la souffrance, libération des terres pour les animaux sauvages, limitation de la pollution et du réchauffement climatique, santé humaine et disparition de races créées pour l’élevage.
Récit d’anticipation décrivant un monde végane où le naturalisme et le suprémacisme humain ont été profondément remis en question, et le véganisme a fini par s’imposer par changement culturel, entre autre grâce à l’émergence de viandes obtenues sans meurtre.
Article d’anticipation exposant les risques environnementaux entrainés par l’élevage, ainsi que là où pourrait nous mener la continuation du mouvement animaliste, supporté par le renouvellement des générations.
Cette fiction d’anticipation imagine à quoi pourrait ressembler une France végane dans un monde ayant subit un effondrement industriel comprenant la raréfaction des ressources énergétiques et minières sans qu’il ait été apporté de solution technique permettant de les remplacer. Il aborde en particulier 3 points techniques : la production agricole, le transport et l’alimentation (dont B12).
Evaluation sommaire de l’impact d’un choc végane (le passage à une France végane) sur les secteurs de l’économie française qui seraient touchés. Les secteurs directement touchés par un choc végane représentent en termes d’actif total immobilisé un peu plus de 5% de l’ensemble de l’actif immobilisé et 46% de celui des industries manufacturières. 1,5% de l’actif total immobilisé de l’ensemble de l’économie française, soit une centaine de milliards d’euros, serait détruit.
Dans ce chapitre, il sera question des animaux liminaux. Ceux-ci ont en commun avec les animaux sauvages de ne pas être membres des sociétés formées d’humains et d’animaux domestiques, au sens où ils ne sont pas partie prenante de l’ensemble des droits, obligations, normes, etc. qui associent étroitement les membres des communautés humanimales.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
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