Alors que les nuggets végétaux, les steaks à base de pois ou les cordons bleus de soja sont légion dans les rayons, début 2024 les alternatives aux produits de la mer ont encore du mal à s’imposer.
Le système alimentaire est une source de pollution atmosphérique via les émissions d’ammoniac qui génèrent des particules fines et la création d’ozone au niveau du sol. Cet article de 2022 estime qu’en 2030, l’élevage sera responsable de 80-84% des émissions d’ammoniac et de méthane liées à l’alimentation. Le véganisme épargnerait 236 000 vies humaines par an et 1,1% du PIB mondial.
En raclant les sédiments océaniques, le chalutage de fond détruit les fonds marins et libère le carbone stocké depuis des millénaires, provoquant autant d’émissions carbone que l’ensemble du transport aérien. Malgré cet impact catastrophique sur le climat, cette pêche est fortement soutenue par les fonds publics, car elle est très peu rentable.
Selon l’Ademe, en se basant sur la consommation des français déclarée sur Nutrinet, L’alimentation moyenne (107g de viande par jour) nécessite 3,6 fois plus de surface agricole qu’une alimentation végétalienne. La différence d’impact sur l’utilisation des sols entre les régimes les plus carnés et régimes végétaliens s’aggrave quand on considère une alimentation biologique.
Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970 : Elevage par des chasseurs en les croisant avec des cochons, pratiques de chasses, croissance des forêts, réchauffement climatiques…
Alors que de très nombreux animaux vivent dans des élevages intensifs, près de neuf Français sur dix se prononcent contre ces élevages. Ceci peut s’expliquer par le manque de crédibilité envers les labels, le montant à dépenser, le boycott de tout produit d’élevage, l’indisposition à faire un sacrifice personnel alors qu’on souhaite un changement global et l’absence de réflexion lors des achats.
Une étude montre qu’une exposition à une campagne d’information sur l’alimentation végétale (description des alimentations végétales, intérêt de la population pour ces alimentations, risques nutritionnels et potentiels gains pour la santé, recommandations pour les populations spécifiques) permet de réduire significativement les préjugés des médecins sur les alimentations végétales.
Extraits d’un livre (Animal Liberation Now) et de 6 entretiens (datant de 2022 et 2023) dans lesquels Peter Singer expose sa position sur ce qu’il serait souhaitable de faire afin d’améliorer la condition des animaux sauvages. Il approuve l’inclusion de ces derniers dans notre sphère de considération morale, tout en précisant qu’il donne la priorité à la lutte contre l’élevage intensif.
Historique des transplantations d’organes vers des humains depuis d’autres animaux ; Point sur la pénurie d’organes autour de 2021 ; Opinion publique vis-à-vis des xénogreffes ; Enjeux éthiques ; Alternatives existantes ou pistes pour les développer.
Les croquettes pour chiens et chats à base d’insectes posent question sur le plan écologique en raison de leur fort impact carbone. Leur production nécessite également de tuer au moins 10 000 fois plus d’individus que les croquettes à base de vertébrés. L’entreprise défend en outre qu’il serait impossible de nourrir son chien avec une alimentation végétale et que les insectes sont non sentients.
Cet article présente l’antiréalisme moral, un courant de pensée selon lequel il n’existe pas de vérités morales objectives. Une discussion est ensuite menée sur la place de l’éthique dans le mouvement animaliste: il ne serait pas forcément pertinent de renforcer le poids de l’argumentation morale dans l’action collective.
En 1923, Célia Steele reçoit par erreur 500 poussins au lieu de 50. A l’époque, le nombre moyen de poules par basse-cour est de 23 oiseaux. En 1924, Celia Steele exploite 1000 poulets. En 1926, elle en exploite 10 000.
Et en 1935…250 000. Des années plus tard, en 1974, le Delaware reconnaissant inscrit au registre des lieux historiques la réplique exacte du premier poulailler industriel » de Celia Steele, que lui avait fabriqué son mari.
Introduction à la pensée de Joel Marks, un philosophe qui a rejeté la morale tout en restant soucieux d’influer sur la marche du monde.
Cet article présente la forme d’« amoralisme » défendue par Marks avant d’en venir à la façon dont elle affecte sa façon de militer contre l’exploitation animale.
Les humains vivent constamment aux côtés d’animaux dont ils aimeraient réduire la population : les rats, les sangliers, les pigeons, et j’en passe. Comment réduire une population ? Première possibilité : tuer. Capturer, chasser, abattre, empoisonner. Mais est-ce le seul moyen ? Non. On oublie parfois qu’il existe une autre solution : réguler la reproduction.
Longtemps invisibilisé, le combat de cette écrivaine et militante pour la cause animale et l’émancipation des femmes résonne avec l’actualité. Elle affirme que le sexisme et le spécisme partagent une même racine de discrimination et de domination, et qu’ils doivent être combattus ensemble pour un nouvel équilibre entre tous les êtres vivants.
«Sectaires», «donneurs de leçon», «ascétiques», «ultrasensibles», «excentriques», «bobos»… Le discours anti-vegan ne manque pas de ressources. Ces attaques végéphobes ont pour conséquence de détourner des vegans, souvent isolés, de leur motivation. C’est ce qu’on appelle le «coût social». Mais d’où vient cette hostilité?
Bien que les crevettes soient largement consommées dans le monde, les préoccupations quant aux conditions dans lesquelles elles sont élevées et abattues augmentent de manière significative. Avec une production mondiale annuelle d’environ 440 milliards de crevettes, il est crucial de considérer leur bien-être.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Plus de 40 millions d’animaux meurent dans les élevages chaque année en France. Cette facette de l’élevage est peu connue mais elle fait partie intégrante du modèle économique des élevages, en particulier des élevages intensifs.
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