Autrefois rare dans nos campagnes, le sanglier est aujourd’hui considéré comme un nuisible qu’on pourchasse sans relâche. L’écologue Raphaël Mathevet explique comment les populations de sangliers ont été développées à partir des années 1970 : Elevage par des chasseurs en les croisant avec des cochons, pratiques de chasses, croissance des forêts, réchauffement climatiques…
Des recherches comparatives dans les domaines de l’anatomie, la morphologie, la physiologie, la neurophysiologie et l’éthologie, ainsi qu’en biologie théorique et biologie de l’évolution, permettent d’examiner de manière rationnelle les processus mentaux présents chez les insectes et d’asseoir sur des bases solides le plaidoyer en faveur de leur inclusion dans la sphère de notre considération morale.
Enquête sociologique de Jocelyne Porcher auprès d’éleveurs en désarrois face à ce que leur métier leur demande de faire subir aux animaux. Critique du concept de bien-être animal, qui mène selon elle à adapter les animaux aux productions animales, plus que l’inverse.
Fabien Carrié (Université Paris Nanterre, Institut des sciences sociales du politique) revient sur la mobilisation des femmes pour la cause animale en France, à la fin du xixe siècle, en se concentrant plus spécifiquement sur l’appropriation par des militantes et des femmes de lettres se réclamant de cette cause, d’arguments hostiles à la vivisection nés en Grande-Bretagne.
Quel type d’indice a été le plus utile pour répondre aux questions stratégiques que nous pouvons nous poser ?
Qu’appelle-t-on “agriculture cellulaire” ? A quand remonte l’idée de trouver une alternative à l’élevage du bétail et pourquoi ? Que peut-on produire en laboratoire aujourd’hui via cette technique ? Comment se fait concrètement la culture ?
Mots-clefs: agriculture cellulaire, viande de culture, zootechnie.
Le système alimentaire est une source de pollution atmosphérique via les émissions d’ammoniac qui génèrent des particules fines et la création d’ozone au niveau du sol. Cet article de 2022 estime qu’en 2030, l’élevage sera responsable de 80-84% des émissions d’ammoniac et de méthane liées à l’alimentation. Le véganisme épargnerait 236 000 vies humaines par an et 1,1% du PIB mondial.
Chercheur.ses qui étudions le comportement des animaux d’élevage, nous avons proposé des changements de pratiques afin d‘améliorer le bien-être de ces animaux. Après toutes ces années où nous avons travaillé avec l’injonction d’améliorer le bien-être animal, nous faisons le bilan des retombées de nos travaux : certains systèmes n’ont pas été améliorés, et pour cause, ils ne sont pas améliorables.
Article encyclopédique de qualité universitaire sur l’Animal, par Georges Chapouthier. Idées clés : définition, intelligence animale, évolution des espèce, dualité Homme-Animal, moralité chez les animaux et pour les animaux, esthétique chez les animaux et envers les animaux, métaphysique, religion, cosmologie.
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes. Cet article décompose l’argument sentientiste et répond aux objection selon lesquelles ce critère serait anthropocentriste, expliquerait une caractéristique binaire par un critère graduel et serait difficile à appliquer.
Lorsque nous préconisons un changement de régime alimentaire individuel, devrions-nous mettre l’accent sur le réductarisme ou le véganisme ?
Mots clés : Sentience Institute, flexitarisme, végétarisme, véganisme
La confusion entre les deux sens du mot utilitariste est rendue encore plus difficile à éviter par une objection courante soulevée à l’encontre de l’utilitarisme. On reproche en effet à cette théorie d’exiger dans de nombreuses circonstances le sacrifice des intérêts d’une minorité dans le but de maximiser les satisfactions de la majorité.
Nous allons nous intéresser plus particulièrement au statut moral des animaux : quelle considération morale leur doit-on ? Doivent-ils être inclus dans le périmètre ou rester au-delà ? Cet essai va aborder la question d’éthique normative de savoir où doit s’arrêter notre considération morale.
Selon diverses recherches, l’empathie humaine est d’autant plus grande qu’il existe de similarité physiques entre les humains et les autres animaux considéré. Nous adhérons d’autant mieux à la maxime « tu ne tueras point » (même pour sauver un plus grand nombre) que l’animal est phylogénétiquement proche de nous. Les enfants sont moins susceptibles à ce favoritisme.
À l’initiative de la Ligue Française des Droits de l’Animal, s’est tenu le 11 mars 2000 un colloque sur le thème « Éthique et invertébrés ». Le colloque s’est ouvert sur une communication de Suzanne Antoine (juriste) faisant la synthèse des textes français et européens régissant l’expérimentation animale, dont il ressort qu’aucune loi ou règlement ne protège les invertébrés.
Les causes des violences à l’encontre des animaux sont souvent classées en deux catégories : les perturbations psychologiques individuelles et les normes culturelles. Cet article utilise les exemple de mutilations ou de meurtres d’animaux domestiques pour illustrer la première, et de l’industrie du cinéma pour illustrer la seconde.
À quel point devrions-nous utiliser des coups de pubs, buzz ou des stratagèmes qui suscitent beaucoup d’attention mais aussi beaucoup de rejet auprès de certains spectateurs, antagonisent d’autres mouvements sociaux (images de femmes sexualisées, phrases chocs offensives, costumes ridicules…) ou semblent prendre avec légèreté le sujet de la souffrance animale ?
Compte rendu critique du livre de Josephine Donovan et Carol J. Adams en faveur de l’éthique du Care. Cette œuvre féministe critique le sexisme sous-jacent à la dévalorisation de la sensibilité au profit de la raison dans les travaux antispécistes de Singer et Reagan.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Joel Marks, philosophe et défenseur des droits des animaux, explique comment il a réalisé que les vérités morales n’existent pas. Son engagement pour le véganisme est resté intact après ce tournant.
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