Devrions-nous accorder plus de poids aux résultats à long terme ou aux résultats à court terme ?
Traduction depuis le Sentience Institute
Le système alimentaire est une source de pollution atmosphérique via les émissions d’ammoniac qui génèrent des particules fines et la création d’ozone au niveau du sol. Cet article de 2022 estime qu’en 2030, l’élevage sera responsable de 80-84% des émissions d’ammoniac et de méthane liées à l’alimentation. Le véganisme épargnerait 236 000 vies humaines par an et 1,1% du PIB mondial.
Des chercheurs de l’Inra démontrent l’impact de la concurrence alimentaire des colonies d’abeilles domestiques sur les abeilles sauvages en milieu naturel. Ces travaux révèlent l’existence d’une zone d’influence autour de chaque rucher et peuvent être mis à profit pour organiser la cohabitation entre les différentes populations d’abeilles.
Laurent Bègue-Shankland défend l’interdiction de la corrida aux plus jeunes en mobilisant quelques études de psychologie sociale abordant le sujet. Les enfants sont généralement plus affectés par la violence que les adultes, et plus sensibles au sort des animaux.
Plus de 500 universitaires issus de 40 pays et spécialisés en philosophie morale et politique proclament, au vu de l’état actuel des connaissances dans leur champ d’expertise, le caractère foncièrement injuste de l’exploitation animale. Cette Déclaration de Montréal est probablement le manifeste ayant recueilli le plus de soutiens de philosophes universitaires à ce jour.
Selon diverses recherches, l’empathie humaine est d’autant plus grande qu’il existe de similarité physiques entre les humains et les autres animaux considéré. Nous adhérons d’autant mieux à la maxime « tu ne tueras point » (même pour sauver un plus grand nombre) que l’animal est phylogénétiquement proche de nous. Les enfants sont moins susceptibles à ce favoritisme.
Ces dernières années, les éthologues et autres spécialistes du comportement animal ont mis en évidence de nombreuses situations qui s’apparentent fortement à de la transmission culturelle. Par exemple, les chimpanzés fabriquent des outils pour pêcher des insectes au fond des fourmilières ou pour casser des noix et chez les baleines et chez de nombreuses espèces d’oiseaux, on a rapporté l’existence de dialectes.
Graphiques dynamiques et données sur l’abattage d’animaux terrestre pour la consommation alimentaire en France, permettant de suivre l’évolution par année. Les chiffres présentés sont issus des statistiques émis par le Ministère de l’Agriculture (Agreste) et concernent les poules, canards, dindes, lapins, pintades, vaches, moutons, chèvres, oies, chevaux et cervidés.
Si le monde devenait végane, qu’adviendrait-il des bocages, prairies et paysages champêtres façonnés par l’élevage ? Diplômée en architecture du paysage, Alix Gancille montre que dans la Thiérache (Belgique) une agriculture végétale est à même de préserver des paysages ouverts et riches en biodiversité, ainsi que de larges espaces dédiés à la vie sauvage.
Compte rendu critique du livre de Josephine Donovan et Carol J. Adams en faveur de l’éthique du Care. Cette œuvre féministe critique le sexisme sous-jacent à la dévalorisation de la sensibilité au profit de la raison dans les travaux antispécistes de Singer et Reagan.
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Une étude menée auprès de 500 personnes de 15 ans et plus, représentative de la population française, conduite online avec le panel Toluna du 29 mai au 1er juin 2015.
La confusion entre les deux sens du mot utilitariste est rendue encore plus difficile à éviter par une objection courante soulevée à l’encontre de l’utilitarisme. On reproche en effet à cette théorie d’exiger dans de nombreuses circonstances le sacrifice des intérêts d’une minorité dans le but de maximiser les satisfactions de la majorité.
À l’initiative de la Ligue Française des Droits de l’Animal, s’est tenu le 11 mars 2000 un colloque sur le thème « Éthique et invertébrés ». Le colloque s’est ouvert sur une communication de Suzanne Antoine (juriste) faisant la synthèse des textes français et européens régissant l’expérimentation animale, dont il ressort qu’aucune loi ou règlement ne protège les invertébrés.
Devrions-nous cibler notre communication militante vers la population en générale ou plus particulièrement vers les influenceurs ?
Traduction depuis le Sentience Institute
La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
À quel point devrions-nous utiliser des coups de pubs, buzz ou des stratagèmes qui suscitent beaucoup d’attention mais aussi beaucoup de rejet auprès de certains spectateurs, antagonisent d’autres mouvements sociaux (images de femmes sexualisées, phrases chocs offensives, costumes ridicules…) ou semblent prendre avec légèreté le sujet de la souffrance animale ?
Les militants pour les animaux devraient-ils promouvoir activement d’autres causes ou se concentrer exclusivement sur la défense des animaux ? Par exemple, quelle quantité de contenu de plaidoyer ne concernant pas les animaux devrait être partagé par une organisation de défense des animaux ou un militant sur ses réseaux sociaux ? Une traduction depuis le Sentience Institute
Devrions-nous utiliser toujours les mêmes slogans, images, etc., ou devrions-nous les adapter à chaque campagne, chaque association, etc.?
Une traduction depuis le Sentience Institute
Chercheur.ses qui étudions le comportement des animaux d’élevage, nous avons proposé des changements de pratiques afin d‘améliorer le bien-être de ces animaux. Après toutes ces années où nous avons travaillé avec l’injonction d’améliorer le bien-être animal, nous faisons le bilan des retombées de nos travaux : certains systèmes n’ont pas été améliorés, et pour cause, ils ne sont pas améliorables.
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