La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
Ce texte est celui d’une conférence donnée par P. Singer à Paris en 1991. Sections : L’obstacle que représente la question de la subjectivité des jugements moraux ; L’exigence de non-contradiction ; L’exigence d’universalisabilité
A quel point devrions-nous être confrontationnels dans notre activisme?
Mots clés : Action directe, violence, sentience institute
Devrions-nous accorder plus de poids aux résultats à long terme ou aux résultats à court terme ?
Traduction depuis le Sentience Institute
Ce mémoire de linguistique de Louise Billoud étudie l’ampleur du phénomène végane, les différentes formes graphiques utilisées, les contextes variés d’occurrence, la teneur du contenu, les néologismes formés à partir de la racine VEG-, les thématiques qui y sont le plus souvent rapportées.
Fabien Carrié restitue la genèse et la carrière de la notion de végéphobie pour en comprendre les logiques de formalisation. En traduisant les résistances rencontrées comme autant d’expressions d’un système généralisé d’oppression, il s’agit de redéfinir partiellement l’entreprise de représentation politique afin d’y inclure également les représentant·e·s revendiqué·e·s des animaux.
Eddy Fougier (spécialiste des mouvements protestataires) donne un point de vue extérieur sur la situation du mouvement abolitionniste Français en 2018. Sections : Historique ; Caractéristiques (propos, visions, modes opératoires) ; 3 pôles (véganisme, antispécisme, libération animale) ; 3 mouvements (économie végane, assos sensibilisatrices, groupes d’action) ; Impopularité et influence.
Dans ce texte, Richard Monvoisin et Timothée Gallen questionnent la portée épistémologique et morale du concept d’espèce. Leur constat : il s’agit d’une catégorie pratique mais arbitraire, porteuse de scories intellectuelles et éthiques. Faut-il alors s’en débarrasser ?
Cet article du chercheur en psychologie sociale Gordon Hodson liste les principales conclusions des études de 2017 à 2019 sur les préjugés et discriminations envers les végéta*iens. Il traite de l’intensité de la végéphobie (supérieure au rejet de nombreux autres groupes sociaux) et des facteurs qui l’influence (bord politique, empathie envers les animaux, genre, raison du végéta*isme…).
Par Romain Espinosa. Pourquoi les économistes devraient-ils s’intéresser à la question de la consommation de produits d’origine animale ? Quelle peut être la contribution de l’économie aux discussions académiques existantes ? Quelles raisons peuvent expliquer le peu d’intérêt porté jusque-là par les économistes à cette problématique ?
Une critique de l’idée de Nature et de la manière dont elle s’inscrit dans les discours normatifs. La Nature joue en particulier un rôle important dans la justification du spécisme.
Mots-clés: spécisme, nature, critique.
Sections: Les raisons d’explorer la vie mentale des animaux, 4 façons d’explorer les phénomènes mentaux : (1) la phénoménologie humaine ; (2) l’étude du comportement animal ; (3) des arguments de type fonctionnel-évolutionniste ; (4) les données physiologiques, Le rôle de l’éthologie cognitive
Nous allons nous intéresser plus particulièrement au statut moral des animaux : quelle considération morale leur doit-on ? Doivent-ils être inclus dans le périmètre ou rester au-delà ? Cet essai va aborder la question d’éthique normative de savoir où doit s’arrêter notre considération morale.
Axelle Playoust-Braure nous aide à rompre avec notre conception intuitive de l’espèce. 1/ Les espèces n’existent pas; 2/ La sociologie permet de parler d’ « espèce sociale »; 3/ pas de différence de nature, mais 4/ une différenciation sociale entre humains et non-humain-e-s.
Mots-clés: audio, espèce, sociologie.
Nicolas Treich (Inra) consacre un document de travail à l’analyse économique du véganisme. Un bilan du marché est d’abord dressé, pour analyser ensuite les externalités négatives des produits d’origine animal. L’efficacité des stratégies des associations de protection animale pour sensibiliser l’opinion est ensuite discutée, pour terminer sur une réflexion prospective autour de trois scénarios.
Christiane Bailey soutient que certains animaux appartiennent à la communauté morale dans les deux sens : (1) ils sont des patients moraux dignes de considération morale directe et équivalente, mais également (2) des agents moraux au sens où ils sont capables de reconnaître, d’assumer et d’adresser aux autres des exigences minimales de bonne conduite et de savoir-vivre.
Comparaison des impacts de l’élevage de différentes espèces et labels, en terme d’utilisation des ressources, de surface et de concurrence alimentaire. L’article précise quelques bénéfices apportés par certaines pratiques, tout en soulignant l’impact positif drastique d’une plus grande végétalisation de l’alimentation.
Laurent Bègue-Shankland défend l’interdiction de la corrida aux plus jeunes en mobilisant quelques études de psychologie sociale abordant le sujet. Les enfants sont généralement plus affectés par la violence que les adultes, et plus sensibles au sort des animaux.
Plus de 500 universitaires issus de 40 pays et spécialisés en philosophie morale et politique proclament, au vu de l’état actuel des connaissances dans leur champ d’expertise, le caractère foncièrement injuste de l’exploitation animale. Cette Déclaration de Montréal est probablement le manifeste ayant recueilli le plus de soutiens de philosophes universitaires à ce jour.
Les viandes végétales et les viandes de culture présentent des avantages avérés ou prometteurs, en particulier en ce qui concerne la consommation d’eau et la libération de terres agricoles pour le stockage de carbone. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, les produits végétaux les plus polluants rivalisent avec les alternatives animales les moins polluantes.
Commentaires (0)