Cet article publié sur la revue du CNRS revient sur les découvertes de ces dernières décennies. Compas céleste, chronomètre interne et mémoire exceptionnelle permettent à certains animaux de se projeter aussi bien dans le passé que dans le futur pour prendre des décisions.
Article questionnant le bienfondé de la valeur donnée à la Nature et à la biodiversité, illustré par une anecdote historique autour d’une île de l’océan indien où des vaches ont évolué librement pendant un siècle avant d’êtres abattues au nom de la biodiversité.
Comment l’argument naturaliste, réactionnaire au changement, a joué en faveur de l’alcoolisme infantile lors des campagnes de promotion du lait de vache au début de la seconde moitié du vingtième siècle. Comment l’idée de Nature joue actuellement pour la conservation du spécisme et devrait être critiquée (et non adoptée) par les antispécistes.
Le véganisme est parfois décrit comme une mode, un régime alimentaire dangereux, une religion ou une lubie. D’un point de vue nutritionnel, que dit la science de ce caractère « nécessaire » ?
La force des preuves nous amène à conclure que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience. Des animaux non-humains, notamment l’ensemble des mammifères et des oiseaux ainsi que de nombreuses autres espèces telles que les pieuvres, possèdent également ces substrats neurologiques.
Ces visuels sont conçus pour être utilisés lors de manifestations ou de marches, en étant imprimés sur des pancartes. Mais ils peuvent aussi être utilisés comme autocollants, cartes postales, ou être exposés sur un stand, par exemple. Leur usage est libre et gratuit.
La question de l’agriculture dans un monde végane est non pertinente pour choisir son comportement dans la situation actuelle, mais une agriculture végane serait d’ores et déjà possible et consommerait moins de ressources.
Mots clés : exploitation animale, engrais, traction animale, fertilisation, agriculture biovégétale
Publié le 1er juin 2018 dans la revue Science, l’article de Poore et Nemecek, dresse tout d’abord le constat alarmant d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire (production + post-traitement et distribution) aujourd’hui incroyablement consommatrice de ressources.
Article abordant la consommation d’eau des produits d’origine animale. Au programme : explication du concept d’empreinte eau et de ses limites, analyse de l’empreinte eau des produits d’origine animale, comparaison avec les végétaux, analyse de l’impact du régime alimentaire sur l’empreinte eau des pays.
Les végétariens prennent la B12 artificielle directement, c’est là la seule différence. Nous devons cesser d’être sur la défensive à propos de la B12 ; nous ne sommes que les révélateurs de l’artificialité obligatoire de l’alimentation humaine actuelle.
Le végétalisme est-il dangereux pour la santé en raison d’un risque de carence en vitamine A ? Ce texte de vulgarisation explique pourquoi, même si vous êtes un végétalien « mauvais convertisseur » de bêta-carotène en rétinol, il y a peu de chance que vous manquiez de vitamine A pourvu que vous consommiez régulièrement des sources végétales.
Article sourcé et avec quelques vidéos et infographies résumant plusieurs impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement, les animaux et la santé. Sujets : Utilisation des territoires, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, ressource en eau, pollution de l’air, souffrance animale dans les élevages, viande cancérogène, non nécessité d’en manger.
Tom Bry-Chevalier décrit les évolutions qui ont vu se transformer les tueries parisiennes du 18ième siècle en abattoirs extra-urbains, et sur les évolutions de vocabulaire et de pratiques de mise à mort qui les ont accompagnées. Les causes invoquées sont à la fois sanitaires, la peur de contamination de la violence vers les humains et la prise en compte morale de la sensibilité animale.
Pour moi, c’est ça, l’avenir du veganisme dans les restaurants : ne pas avoir de label. Parce qu’un label exclut un peu malgré lui. Lorsqu’il indique qu’un tel plat est « adapté pour… », certaines personnes peuvent en être repoussées. On aura gagné la bataille quand le mot vegan n’existera plus.
Un choix personnel cesse d’en être un lorsque d’autres individus sont impliqués. Et quand on mange une côtelette, on mange un autre individu. Qui n’a sans doute pas donné son accord préalable, parce que « bêêêêêê bêêêêêê bêêêêêê », c’est pas flagrant comme consentement.
Haaa, vivement le jour où il suffira d’exhiber une pancarte avec un petit veau mignon pour convaincre instantanément les gens. En attendant, devenons tous polymathes et bossons notre rhétorique.
Réponse à Michel Onfray et sa une leçon d’une heure dans lequel il propose de montrer les limites de l’antispécisme mais démonte finalement autre chose, voire un homme de paille.
Comment sauver les animaux ? Comment arriver à la libération animale, à la fin de l’exploitation animale, ou peu importe comment l’on appelle notre objectif ultime ?
Avant la découverte de la vitamine B12 en 1948, aucun exemple n’atteste la validité nutritionnelle des alimentations végétales, au contraire. Il est extrêmement difficile de déterminer l’alimentation exacte des pionniers. Restent leurs échecs. Maurice Quai, surnommé « Agamemnon », et Lucile Franque n’ont pas survécu plus de trois ans.
Faute de connaissances, les premiers véganes ont fait les frais d’expériences prématurées, que certaines mouvances hygiénistes perpétuent en suggérant que l’alimentation originelle de l’espèce humaine était plus naturelle, strictement végétale et crue, sans complément alimentaire ni aucun médicament, et donc meilleure pour notre santé.
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