C’est un produit strictement végétal, qui n’implique aucune forme d’exploitation animale pour sa culture ou sa récolte, et qui n’est pas testé sur les animaux. Les mots ont un sens. Évitons de semer et d’entretenir la confusion en mélangeant les concepts.
Cet article de Valéry Giroux discute de l’objection au boycott végane selon laquelle nos choix alimentaires individuels ne pourraient pas épargner d’animaux à cause d’effets de seuil ou de la distance causale entre choix du consommateur et choix du producteur. Le véganisme serait justifié aussi bien par l’existence de contributions causales directes et indirectes qu’en l’absence de celles-ci.
Cet article liste explique comment l’agriculture végétale tue aussi des animaux, comment il serait possible de limiter ses victimes et pourquoi l’élevage en tue encore plus. Malgré son imperfection, le véganisme est utile pour inciter à la prise en compte des animaux d’élevage, étape essentielle avant que la société s’intéresse aux morts par moisson.
En rappelant que l’agriculture végétale tue elle aussi beaucoup d’animaux, Nicolas Romillac parvient à la conclusion que la consommation de ruminant élevés exclusivement à l’herbe serait un moindre mal comparée à une alimentation exclusivement végétale.
Fiches de Florence Dellerie sur les problèmes engendrés par la production de cuire et de laine, et liste des différents produits animaux qu’on peut trouver dans les vêtements et accessoires.
Nous devrions essayer de ne pas exploiter les animaux non-humains en devenant nous-mêmes véganes, tout en essayant de ne pas avoir de comportements discriminant envers eux. Nous devrions prendre en considération la situation des animaux non-humains même lorsque nous ne sommes pas à l’origine de leur souffrance ou de leur mort, et utiliser avec précaution les arguments de santé ou d’écologie.
Un homme qui ne viole pas , lutte-il contre le viol ? Etre “vegan” c’est être dans l’attitude passive de l’inertie. Convertir autrui par un “go vegan”, c’est sortir de son silence pour faire une injonction à l’inertie. C’est l’offre qui crée la demande et non l’inverse. Les « vegan » sur-responsabilisent les acheteurs de meurtres au détriment des multinationales du nolocauste qui devraient être la cible du combat animaliste.
Nicolas Treich (Inra) consacre un document de travail à l’analyse économique du véganisme. Un bilan du marché est d’abord dressé, pour analyser ensuite les externalités négatives des produits d’origine animal. L’efficacité des stratégies des associations de protection animale pour sensibiliser l’opinion est ensuite discutée, pour terminer sur une réflexion prospective autour de trois scénarios.
Le flexitarisme, un bel effort à saluer ou une mascarade ? Pour mieux comprendre ce phénomène et ce qu’il représente, nous avons demandé à différents acteurs de la cause animale quel regard ils portent sur cette pratique alimentaire, qui consiste à être végéta*ienne ou végéta*ien à temps partiel.
1. Jouer les autruches 2. Tenter de la ralentir ou de la stopper. 3. « Innovation traditionnelle » 4. Développer des alternatives pour la viande es les produits laitiers 5. Les entrées dans le capital de sociétés spécialisées dans le végétal 6. L’acquisition d’une société spécialiste du végétal 7. La transformation complète en une entreprise spécialisée dans le végétal
Entretien croisé entre la philosophe Irène Pereira et la sociologue Sandrine Dubuisson-Quellier : les choix individuels et le changement de consommation peuvent-ils vraiment aider à construire un modèle de société pour l’avenir ? Point de vue extérieur sur la stratégie véganiste.
Entrevue accordée à Guillaume Lamy, pour les Publications universitaires, expliquant en profondeur le véganisme. Valéry Giroux y parle entre autres des raisons éthiques, des aspects culturels, de psychologie, de l’impact du véganisme.
Présentation autour de l’ouvrage Le Véganisme, co-écrit par Valéry Giroux et Renan Larue et paru aux Puf dans la collection « Que sais-je? » en 2017. À l’occasion de l’édition 2017 du Festival végane de Montréal. Le véganisme y est présenté comme une position politique engagée contre l’exploitation animale.
Devenir végane implique de respecter certaines règles. Mais s’engager à les respecter signifie-t-il qu’on ne doit tolérer aucune exception, tant pour soi-même que pour les autres ? Pourquoi, dans certaines situations, manger végétarien et pourquoi se considérer donc comme « flexible » ?
Beaucoup de personnes sont végétariennes par raisons éthiques. En fait, dans la mesure où un végétarien remplace les calories de la viande par les calories des produits laitiers et œufs, le végétarien a augmenté son ou sa contribution à la souffrance animale.
(Traduction de l’essai de Dan Cudahy, avec son accord, « Veganism as a Minimum Standard of Decency ».) Alors qu’il est vrai que les végan·es évitent beaucoup de souffrance, les végan·es causent également indirectement beaucoup de souffrance : des animaux sont tués par les récolteurs de cultures, etc.. Le véganisme est juste une base morale, non une finalité.
Le véganisme, critique Norris, est une approche « tout-ou-rien ». C’est un triste état de choses quand une organisation qui se nomme Vegan Outreach nous dit que la nonviolence n’est pas du tout-ou-rien. Au contraire, je soutiens que personne ne devrait jamais soutenir le viol, le meurtre, la pédophilie, l’exploitation d’animaux nonhumains, ou toute autre forme de violence.
Arguments contre l’équitation. Données physiologiques et considérations éthiques. Sections : Est-ce que tout le monde n’est pas exploité d’une certaine manière ? Qu’en est-il des chiens et chats ? Et si je suis vraiment gentil avec mon cheval ? Les chevaux ont besoin d’exercice. Les chevaux adorent. Donc nous sommes censés faire quoi ? Les dommages à la colonne.
Ça semble être une situation « gagnant-gagnant », mais nous verrons plus tard en détail en quoi cette logique ne tient pas la route. Afin de pleinement comprendre notre impact sur ces oiseaux, nous devons regarder bien au-delà du traitement.
État des lieux 2016 : La certification vegan dans le monde. La certification végane n’est ni obligatoire, ni encadrée par la loi. LES 12 LABELS OFFICIELS INTERNATIONAUX – LA CERTIFICATION AGRICULTURE VÉGANE DANS LE MONDE – LES PRODUITS AFFICHENT DÉSORMAIS « VEGAN » PLUTÔT QUE « CONVIENS AUX VÉGÉTALIENS ET VÉGANES » – Confusions possibles
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