Allégorie sur l’exploitation animale : Cela avait commencé classiquement, lorsqu’on s’était rendu compte que le sang de bébé fraîchement décapité avait des propriétés médicinales. Le problème de la surpopulation avait aidé à faire avaler la pilule au début, et bien vite on avait reconnu la nécessité de décapiter les bébés pour faire d’une pierre deux coups (de hache).
Dans l’écrasante majorité des cas, on ne peut pas manger d’œufs dans nos sociétés industrielles sans que cela implique l’exploitation des animaux et leur souffrance. Manger une omelette ou un gâteau utilisant de l’œuf revient à s’inscrire dans cette logique. A mon avis, lorsque l’on est sensible à la souffrance animale, il faut également inclure cette dimension dans son éthique.
L’agriculture biologique peut générer moins de souffrance animale, certes. Il existe bien des dispositions allant en ce sens : les animaux sont mieux nourris, ils ont davantage accès à l’air libre…
N’empêche.
Régulièrement, des vaches sont en effet abattues au fusil à la frontière catalane. Leur crime ? Ne pas faire partie d’un élevage mais vivre en étant indépendantes des humains. Abandonnées il y une vingtaine d’années par un éleveur cessant son activité, ces « vaches errantes » ont vu leur nombre augmenter progressivement ; il est aujourd’hui estimé entre 300 et 400 animaux.
Le texte reproduit ci-après correspond à l’annexe 8 (pages 253 à 254) du livre L’INRA au secours du foie gras.Chaque année, en France, 700 millions de poulets sont abattus pour être consommés. Plus des trois quarts d’entre eux sont élevés dans des conditions intensives, dans des bâtiments où ils sont enfermés à très haute densité.
Nous roulions tranquillement dans une grande voiture, toutes vitres baissées. Ils étaient entassés sur deux étages, dans une minuscule bétaillère parquée sous un soleil de plomb. Ce dimanche d’été, lorsqu’à la sortie d’un virage, leurs pleurs et leurs cris ont soudain couvert nos rires, nos deux mondes ne faisaient plus qu’un : un monde de cauchemars.
En tant que consommateurs déterminés à mettre de l’éthique dans notre assiette, et constatant que ces souffrances n’existent que pour procurer du plaisir à notre palais, nous refusons d’acheter et de consommer ces foies malades d’animaux torturés.
Un matin, je sortis, et dans la blancheur de l’aube, je vis le canard picorer les grains de la prairie verdoyante. C’était magnifique, si calme, si paisible, comment aurais-je pu ne pas partager ce moment ? Mais cette fois encore, mes parents restèrent silencieux. Ils avaient l’air tristes, avec une pointe de réprobation, un air ordinaire, somme toute.
Sur les caillebotis a poussé l’herbe verte, Qu’elle est douce à mes pieds meurtris ! Sur mes flancs ulcérés, au lieu du froid métal, Je sentais la brise de l’été. Dans un flot de lumière, de bonheur, j’ai pleuré ; J’en oubliais l’obscurité. Les oiseaux, de leurs chants, ont fait taire les cris.
Un œuf, dix, un million roulent dans les tuyaux de fer. Tic Tic Tic fait-il avant de craquer pour le pire, sa vie. Et il apparaît cet être fragile mais pimpant de vie… Que voit-il ? Des milliers comme lui, enfin il ne sait pas mais beaucoup, heureux comme des aubes nouvelles…
Une analyse objective et impartiale de la situation dont souffre aujourd’hui le cheptel bovin exploité par l’espèce humaine, nous conduit inévitablement à la conclusion que cette activité cause une quantité énorme de souffrance chez une multitude d’êtres innocents, de façon gratuite et pour des motifs exclusivement économiques, au mépris des droits les plus élémentaires des vaches.
Nombre d’animaux abattus en France en 1992, selon le Ministère de l’Agriculture.
Vegan et soie ne font pas bon ménage: il faut en effet tuer 1500 chrysalides en moyenne pour produire 1 mètre de soie.
Mots clés : vers à soie, textile, habillement
Conditions d’élevages et statistiques en France. Ces animaux sont sélectionnés pour leur productivité, on les mutile (castration à vif, ablation de la queue ou du bec), on sépare les mères et leurs petits.
L’élevage consiste à traiter des individus non-humains comme des machines.
Mots-clés: machine, élevage.
Statistiques principales sur le nombre de victimes de l’exploitation animale.
Penser que consommer des produits laitiers ne provoque la mort d’aucun animal est erroné. Comme tout mammifère, pour qu’une vache produise du lait, elle doit avoir un petit.
Découvrez l’univers épatant des vaches grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée. Sections : Des animaux très sociaux ; La douleur des mères
Une réflexion sur les pratiques d’élevage industriel déclenchée par une – nouvelle – vidéo cachée, et la défense de l’industrie. Par Élise Desaulniers
Mots-clés: vidéo cachée, vache, lait, élevage industriel.
Enfermement, promiscuité, boiteries, maladies digestives et respiratoires… sont le quotidien d’une grande partie de ces jeunes oiseaux, puisque plus de 80 % d’entre eux sont élevés en système intensif.
Sections : À quoi ressemble la vie d’un poulet élevé pour sa chair ? ; modes d’élevages ; chiffres
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