Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Récemment, beaucoup de journalistes et universitaires français ont pris leur plume pour critiquer et même vilipender l’antispécisme. Mais, pour Thomas Lepeltier et Yves Bonnardel, leurs propos témoignent d’une très grande méconnaissance de cette philosophie. Aussi, dans cet article, se permettent-ils de souligner leurs nombreuses erreurs.
Dans une tribune publiée dans Libération, P. Ariès, F. Denhez et J. Porcher prétendent nous expliquer « pourquoi les végans (sic) ont tout faux. » Ce texte révèle une incompréhension profonde de ce que sont l’antispécisme et le véganisme. Mise au point.
En mai 2018, Estiva Reus critiquait le courant de pensée qui cherche à réduire la souffrance des animaux sauvages. Contestant la pertinence de cette critique, Thomas Lepeltier y répond ici point par point afin d’encourager la réflexion sur la façon dont on pourrait aider ces animaux plutôt que de les laisser livrés à eux-mêmes.
Réponse à Michel Onfray et sa une leçon d’une heure dans lequel il propose de montrer les limites de l’antispécisme mais démonte finalement autre chose, voire un homme de paille.
Réponse à l’article « Manger in vitro et vivre sans les animaux, un projet inhumain ». Elodie Vieille-Blanchard y dénonce l’idée d’un élevage bénéfique aux animaux basé sur le « don » et le « contre don » et d’une agriculture cellulaire en tant que projet transhumaniste au service des multinationales, aboutissant à la disparition du lien entre humains et animaux.
Réponse à la « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser » de Paul Ariès et à un article faisant sa promotion. Sections : production céréalière ; multinationales ; Soja et déforestation ; industrie ; transhumanisme ; intransigeance ; apprentis sorciers ; nazis ; violence militante ; apôtres de la destruction (Only One Solution)
Cette vidéo de l’Effet Chimpanzé expose les méthodes de production du foie gras et dénonce les méthodes de désinformation employée par ses défenseurs : images non représentatives, temps passé en extérieur, pénibilité du gavage, biais de financement des études scientifiques, taille des élevages, méthodes traditionnelles, pratiques mimant la nature et impact environnemental.
Contre-argumentation du livre de Paul Ariès, « Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser ». Thèmes : comparaison à Hitler, prise en compte des écosystèmes, critères éthiques anthropocentriques, détection de la sentience, tuer sans souffrance, humanisme, convergence des luttes, invariants anthropologiques, animaux tués dans l’agriculture, victimes végétales…
Réponse du philosophe François Jaquet à l’interview de Jean-Pierre Digard « accusant l’homme de tous les maux, l’animalisme devient un spécisme antihumain » suite à la sortie de son livre « L’animalisme est un antihumanisme ».
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
Paul Ariès a encore frappé, dans une tribune du Monde du 7 janvier : « J’accuse les véganes de mentir sciemment ». On attend quand même beaucoup, après ce titre généralisateur. Une réponse zététique avec humour à cette tribune. On y parle d’interventionnisme RWAS, d’humanisme, transhumanisme et nature.
Vidéo répondant avec humour à Paul Ariès qui « accuse les végans de mentir sciemment », « de cacher leur véritable projet » de fin de la prédation en transformant génétiquement les lions, meurtre de bébé et d’handicapés, destruction de la nature et suicide collectif.
Réponse point à point à Ariès, Porcher et Denhez et leur « journée mondiale de l’élevage paysan ». Sections : « Respect » de l’animal et santé ; L’élevage paysan comme sauveur du climat ; dilemme entre culture végétale intensive et élevage paysans ; monde sans animaux de ferme ; Capitalisme, manichéisme et homme de paille ; complotisme ; respect
Réponse à Paul Ariès et sa « journée 100% viande » rappelant ce qu’est l’antispécisme, que Singer n’en est pas le représentant officiel, qu’écologie et antispécisme peuvent être compatibles, que l’antispécisme peut être vu comme une prolongation de l’humanisme, qu’Hitler n’était pas végétarien, que l’antispécisme est historiquement et philosophiquement lié au libertarisme et à la lutte contre les oppressions.
Cet article liste explique comment l’agriculture végétale tue aussi des animaux, comment il serait possible de limiter ses victimes et pourquoi l’élevage en tue encore plus. Malgré son imperfection, le véganisme est utile pour inciter à la prise en compte des animaux d’élevage, étape essentielle avant que la société s’intéresse aux morts par moisson.
L’antispécisme nie-t-il les différences existant entre les animaux et les humains comme l’affirme quelques-uns de ses opposants ? Florence Dellerie rappelle que loin d’affirmer que les êtres humains sont identiques aux autres animaux la pensée antispéciste revendique une égale considération des intérêts des êtres susceptibles de ressentir une nuisance.
Réponse à la tribune « contre la radicalisme vegan » de Mathieu Bock-Côté publiée dans Le Figaro, dans laquelle il aborde la violence végane, assimile le véganisme à une religion et l’accuse d’être basé sur le fantasme bucolique d’une « humanité primitive harmonieuse ».
Critique par Nicolas Bureau de « Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien » d’Olivier Néron de Surgy et Jocelyne Porcher. Ce texte apporte la contradiction sur le terrain de l’éthique face à la défense du petit élevage respectueux, du lien avec les animaux, des appels à la nature et à la tradition.
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