En souscrivant aux demandes de minorités marginales (chasseurs, industriels…) et en refusant de débattre de l’arrêt de pratiques rejetées par une large majorité de la population, de nombreux partis politiques tiennent une position extrémiste vis-à-vis des animaux. La plupart des associations animalistes réformistes sont bien plus représentatives de la norme en la matière.
Controverse entre M. Gibert et C. Rioux dans les pages du Devoir. M. Gibert analyse la position du chroniqueur qui accuse les véganes de ne pas savoir voir le propre de l’Homme en termes de dissonance cognitive. Réponse de C. Rioux incluse.
Mots-clés: polémique, véganisme, racisme, dissonance cognitive.
Pourquoi préférer le véganisme à l’antispécisme ou l’anti-carnisme. Le terme spéciste fédère certains animalistes, parce qu’il leur semble désigner « l’ennemi ». Depuis 2001, il est concurrencé par le terme carniste. Les personnes dont l’alimentation est conventionnelle n’ont pas choisi les termes par lesquels elles sont désignées.
Invité de Radio Brunet sur RMC le 20 avril , le chroniqueur gastronomique Périco Légasse a déclaré qu’il considère le véganisme comme un « fascisme alimentaire ». Mise au point par Sébastien Demange, spécialiste en médecine générale.
L’équipe de conso globe a écrit aujourd’hui un article à propos d’abattoir respectueux de l’animal, de son bien être et limitant la souffrance au maximum, voici ma réaction à chaud à la lecture de cet article. Pourquoi objectifier un animal est un problème au delà de sa souffrance.
Certaines personnes affirment qu’il faudrait ou non consommer des produits d’origine animale parce que les êtres humains seraient « naturellement carnivores (ou omnivores) ou « naturellement végétariens ». Rapide mise au point
Nous avons d’abord ri quand nous avons découvert dans Golias, revue chrétienne « de gauche », que les antispécistes sont… des satanistes ! Ri, oui, mais enfin, c’est bien là une nouvelle campagne anti-antispéciste, menée par les chrétiennes « de gauche » aux relents de Torquemada. Le texte était inspiré d’un livre de Paul Ariès paru ultérieurement, Le Retour du Diable.
La couverture est un bon résumé du livre. La Terre repose dans la main protectrice de l’Homme. En éclot un bébé. Mais – horreur ! – l’Antispéciste, la Barbarie Animale, sous les traits de l’Aigle – nazi ? américain ? – veut de ses doigts crochus s’emparer de l’Avenir de l’Humanité.
(Traduction de l’article de Corey Wrenn, avec son accord, « Why does PETA euthanize? ») PETA critique ce qu’ils appellent « la propagande « sans euthanasie ». Malheureusement, nous vivons dans un rêve – un cauchemar en réalité – dans lequel des organisations qui prétendent se battre pour les « droits » des animaux nonhumains tuent également des animaux nonhumains.
Les multiples incompréhensions de notre position vis-à-vis de l’antispécisme nécessitent une mise au point radicale afin de bien faire comprendre pourquoi les anarchistes ne peuvent faire l’apologie de telles élucubrations.
Mots clés : Humanisme, libertaire, propre de l’Homme. Réponse animaliste : www.cahiers-antispecistes.org/bambi-a-froid
En voulant accorder des droits aux animaux, les militants antispécistes seraient liberticides, incohérents et mépriseraient les hommes. Réponses point par point, par Yves Bonnardel et Thomas Lepeltier : les antispécistes voudraient donner les mêmes droits aux animaux qu’aux humains ; on ne peut avoir de droits sans devoirs ; l’antispécisme méprise les humains ; serait dangereux pour les animaux.
Qu’il s’agisse d’un élevage label rouge, d’un élevage biologique ou d’un élevage en batterie : les produits laitiers et les œufs éthiques n’existent pas.
Réponse à la tribune « contre la radicalisme vegan » de Mathieu Bock-Côté publiée dans Le Figaro, dans laquelle il aborde la violence végane, assimile le véganisme à une religion et l’accuse d’être basé sur le fantasme bucolique d’une « humanité primitive harmonieuse ».
L’antispécisme nie-t-il les différences existant entre les animaux et les humains comme l’affirme quelques-uns de ses opposants ? Florence Dellerie rappelle que loin d’affirmer que les êtres humains sont identiques aux autres animaux la pensée antispéciste revendique une égale considération des intérêts des êtres susceptibles de ressentir une nuisance.
Paul Ariès a encore frappé, dans une tribune du Monde du 7 janvier : « J’accuse les véganes de mentir sciemment ». On attend quand même beaucoup, après ce titre généralisateur. Une réponse zététique avec humour à cette tribune. On y parle d’interventionnisme RWAS, d’humanisme, transhumanisme et nature.
En avril 2012, le New York Times lançait un challenge à ses lecteurs : « Dites-nous pourquoi il est éthique de manger de la viande ». Réponse du lauréat (en 600 mots) « Une chose est juste lorsqu’elle tend à préserver l’intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique.» et contre-argumentaire.
Réponse du philosophe François Jaquet à l’interview de Jean-Pierre Digard « accusant l’homme de tous les maux, l’animalisme devient un spécisme antihumain » suite à la sortie de son livre « L’animalisme est un antihumanisme ».
Réponse point à point à Ariès, Porcher et Denhez et leur « journée mondiale de l’élevage paysan ». Sections : « Respect » de l’animal et santé ; L’élevage paysan comme sauveur du climat ; dilemme entre culture végétale intensive et élevage paysans ; monde sans animaux de ferme ; Capitalisme, manichéisme et homme de paille ; complotisme ; respect
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Cet article liste explique comment l’agriculture végétale tue aussi des animaux, comment il serait possible de limiter ses victimes et pourquoi l’élevage en tue encore plus. Malgré son imperfection, le véganisme est utile pour inciter à la prise en compte des animaux d’élevage, étape essentielle avant que la société s’intéresse aux morts par moisson.
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