Xavier Gravelaine présente l’importance d’offrir aux élèves de terminale la possibilité de réfléchir au bien-fondé du spécisme en montrant des images de ce qu’endurent les animaux d’élevage. Ce professeur de philosophie récuse les accusations de prosélytisme et d’endoctrinement et décrit le phénomène de censure s’exerçant sur lui en défense de l’idéologie carniste.
Faut-il considérer que les animaux exploités par les humains sont des esclaves ? David Chauvet l’avait affirmé dans une vidéo. Cette position lui a attiré les foudres d’une partie de la communauté végane. Dans ce texte, il répond à ses critiques en montrant que le refus de cette assimilation des animaux à des esclaves est spéciste.…
INTRODUCTION [*] Le thème de ce colloque – (Le droit et la vie : définitions et prises de décisions – est l’occasion pour moi de répondre à certains des commentaires émis par le professeur Cass R. Sunstein dans sa critique de mon livre (Introduction to Animal Rights : Your Child or the Dog [1] ? L’argument central de …
Paul Ariès a encore frappé, dans une tribune du Monde du 7 janvier : « J’accuse les véganes de mentir sciemment ». On attend quand même beaucoup, après ce titre généralisateur. Une réponse zététique avec humour à cette tribune. On y parle d’interventionnisme RWAS, d’humanisme, transhumanisme et nature.
Il s’agit, disons-le tout de suite, d’un livre consternant. Dans 1984 d’Orwell, il est dit que le pouvoir, c’est le pouvoir de faire souffrir. Pour rien ; par soif de domination, pour se rassurer quant à l’ordre du monde. Telle est la maladie de Chanteur ; c’est une maladie grave, une maladie dont nous souffrons tous peu ou prou, celle dont on fait les massacres, celle dont se nourrit le spécisme.
Pierre Sigler cherche à définir ce qu’est le carnivorisme éthique et comment il se traduit en pratique. Il conclut que celui-ci n’existe guère dans la pratique, mais existe comme discours déculpabilisant. Le carnivorisme éthique et ses succédanés (flexitarisme) sont le signe que la moralité du carnivorisme ne va plus de soi.
Pour ceux que ça intéresse, parmi les « intellectuels » (diantre que je hais ce mot et ce concept) que je suis pas mal, Gérald Bronner est en bonne place.
Mots clés : zététique, débunk, sophismes
Traduction et critique du texte répondant à la question « Pourquoi est-il éthique de manger de la viande » proposée aux lecteurs du New York Times.
Mots-clés: arguments, contre-arguments, contradiction, viande, éthique.
Certaines personnes s’opposent au véganisme ou à d’autres positions éthiques en argumentant qu’il n’existerait pas de valeurs morales objectives et que l’opposition à l’exploitation animale relaverait de préférences personnelles liées à nos émotions. Selon Marc Lamballais, l’antiréalisme moral est cependant bien trop incertain pour justifier des actions potentiellement immorales.
La revue Informations Réflexions libertaires s’apprête à publier un article antispéciste sur les liens et les différends entre les deux mouvements ; dans le même temps vient de paraître un Petit lexique philosophique de l’anarchisme, par Daniel Colson.
Mots clés : propre de l’homme, humanisme
Vidéo répondant avec humour à Paul Ariès qui « accuse les végans de mentir sciemment », « de cacher leur véritable projet » de fin de la prédation en transformant génétiquement les lions, meurtre de bébé et d’handicapés, destruction de la nature et suicide collectif.
Ce que dit Ferry de la libération animale constitue en fin de compte un énorme contresens. Ce n’est pas la libération animale qui représente une variante du naturalisme ; c’est au contraire le spécisme, l’humanisme, la volonté d’interdire la transgression de la frontière naturelle d’espèce et de refuser d’admettre que, moralement, tous les animaux sont égaux, qui en est le dernier avatar.
Recension du livre de The Ethical Carnivore: My Year Killing to Eat par Louise Gray, qui a décidé de ne plus manger que les animaux qu’elle a elle-même tué. Cette dernière propose un texte teinté de mysticisme où elle invoque la tradition, la nécessité, le rituel, le respect dans la tuerie – comme si les animaux en avaient quoi que ce soit à faire au moment où on leur tranche la gorge.
article en réponse à un article du blog « La Sociale » de Philippe Collin
Mots clés : impact environnemental de l’élevage, gaz à effet de serre, agriculture, agronomie
Invité de Radio Brunet sur RMC le 20 avril , le chroniqueur gastronomique Périco Légasse a déclaré qu’il considère le véganisme comme un « fascisme alimentaire ». Mise au point par Sébastien Demange, spécialiste en médecine générale.
De nombreux ouvrages se sont attaqués à la pensée antispéciste. Yves Bonnardel leur reproche leur ignorance des travaux en philosophie morale, ainsi que leur sempiternelle invocation des idées de nature humaine et de supériorité. Deux idées, à ses yeux, injustifiables et meurtrières.
Il y a bien une spécificité de l’homme et elle réside dans le langage représentatif. Tradition : Kaplan a trouvé la voie d’accès à l’autoroute tracée par des générations d’experts en propre de l’homme. Au terme du livre « Des singes et des hommes », tout est rentré dans l’ordre. Il y a bien une échelle des êtres.
En voulant accorder des droits aux animaux, les militants antispécistes seraient liberticides, incohérents et mépriseraient les hommes. Réponses point par point, par Yves Bonnardel et Thomas Lepeltier : les antispécistes voudraient donner les mêmes droits aux animaux qu’aux humains ; on ne peut avoir de droits sans devoirs ; l’antispécisme méprise les humains ; serait dangereux pour les animaux.
Réfutation de quatre arguments couramment avancés au niveau philosophique pour justifier que tuer des animaux ne pose pas de problème moral.
Mots-clés: morale, arguments, mort animale.
Critique par Nicolas Bureau de « Encore carnivores demain ? Quand manger de la viande pose question au quotidien » d’Olivier Néron de Surgy et Jocelyne Porcher. Ce texte apporte la contradiction sur le terrain de l’éthique face à la défense du petit élevage respectueux, du lien avec les animaux, des appels à la nature et à la tradition.
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