Le discours végé qui pointe en permanence la B12 – le micronutriment qui pose de manière automatique et certaine un soucis dans un régime végétalien – permettaient de glisser sous le tapis tous les autres nutriments problématiques selon le contexte. Rétinol (vitamine A animale) ou bêta-carotène (vitamine A végétale) ?
Voici la traduction d’un article qui prend comme point de départ un fait divers et qui élargit à d’autres cas de bébés et d’enfants dont les existences ont été impactées par leur régime végan. Je me suis longuement posé la question de traduire ou pas ce texte, parce que ma répugnance au sensationnel me freinait.…
Plusieurs études épidémiologiques à long terme ont montré que les régimes végétariens ou végétaliens peuvent réduire le risque de certaines maladies chez les adultes. Mais, en se concentrant spécifiquement sur les enfants, qui dépendent le plus d’une nutrition de haute qualité pour une croissance adéquate, existe-t-il des preuves réelles que les régimes végétariens soient sans danger ?
Il y a une autre facette à l’histoire végétarienne dont il est rarement question, il s’agit du phénomène de « l’Échec à s’épanouir ». Concernant le végétarisme, cela signifie qu’en dépit de l’observance prudente des recommandations de la diète, certaines personnes ne connaissent pas la pleine santé ou autrement dit le « bien-être ».
Il est fréquent d’éprouver une phase de mieux-être au début de ce régime, surtout dans la version végan crudivore. Mais voilà qu’à l’image d’un feu de paille, cette clarté ne dure pas. Après plusieurs mois, leur énergie commence à décliner, ils perdent en force, en masse musculaire, et les soucis de santé font leur apparition sur la scène.
Qu’importe combien un régime végan semble nutritionnellement adéquat sur le papier, les variations métaboliques peuvent déterminer si une personne en bénéficie ou périclite quand elle cesse de manger de la viande, et encore au delà. Sections : 1 La conversion de la vitamine A ; 2. Flore intestinale et vitamine K2 ; 3. Amylase et tolérance à l’amidon ; 4. Activité de la PEMT et de la Choline.
L’éviction de produits animaux n’est pas utile nutritionnellement, et elle complique certainement la donne. Pour autant, les produits animaux doivent être cantonnés à leur place, qui n’est pas celle de la base de la pyramide alimentaire. La prédominance végétale permet des régimes plus sains et durables.
Un mode de vie globalement sain, et pas seulement à travers l’alimentation, tel est le secret de la longévité des végétariens.
Traduction du blog Sustainable Dish soutenant en 20 points que les conséquences d’une réduction de la consommation de viande rouge pourraient être dévastatrices pour les gens et la planète. Mots clés : corrélations/causalité, protéines, digestion du lait, carences générales, manque de production végétales, stockage de carbone, valorisation de végétaux non comestibles, etc.
Un article qui fait le point sur l’abandon du régime vegan par l’auteure du blog, tout en réfutant certaines croyances comme quoi le végétalisme serait l’alimentation idéale pour tous.
Proposition par Loïs Boullu des principaux arguments pour et contre l’abattage pour la viande, en employant la démarche « homme d’acier » (en opposition à « homme de paille »). Cette démarche vise à renforcer au maximum la formulation et crédibilité des arguments de ses opposants afin d’éviter les mécompréhensions et améliorer la qualité des débats.
L’auteur du blog Tiph’Enjoy donne ici son avis sur le documentaire Netflix « What the Health » qui s’attaque à l’industrie agro-alimentaire et prône l’alimentation végétalienne. Selon elle, le documentaire souffre de plusieurs raccourcis faciles sur des sujets importants ayant trait à la nutrition.
Une étude scientifique autrichienne de 2014 menée sur 1320 personnes dont 330 végétariens a montré que les végétariens avaient deux fois plus d’allergies que le groupe mangeant beaucoup de viande, étaient soumis à un taux supérieur de 166 % de risque de cancer, avaient un taux de risque de problème cardiaque supérieur de 150 % et étaient deux fois plus sujets à l’anxiété et à la dépression.
Selon la Fédération des Omnivores Responsables, le fait qu’il existe peu de véganes depuis longtemps et le taux élevé de renoncement au véganisme, expliqué par des problèmes de santé ou par l’insatisfaction de l’alimentation végétale démontre que le véganisme ne peut pas être pour tout le monde.
La Fédération de Omnivores Responsable montre la faiblesse des positions (parfois) officielles choisies par Vegan Pratique pour valider une alimentation végane et conteste la façon dont elles sont présentées. L’article mentionne ensuite d’autres organismes officiels s’étant positionnés défavorablement en prenant appui sur la littérature scientifique.
La position de l’ADA (American Dietetic Association) est souvent utilisée par les vegans pour tenter de convaincre que le végétalisme est sans danger. Cette position en faveur du végétarisme qui n’aborde quasiment pas le végétalisme n’est que la position de deux de ses membres pro végé. Cette position indique de plus le besoin de planification.
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