Pourquoi le critère de sentience détermine-t-il envers qui nous avons des devoirs. Pourquoi n’avons nous pas de devoirs envers les plantes ou les éponges de mer ? Et les insectes ? Par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
La physique d’aujourd’hui est incapable d’intégrer la sensibilité dans sa description du monde. Le problème ne se résoudrait pas par la simple découverte d’un nouveau phénomène ou d’une nouvelle loi. Nous avons besoin d’une refonte en profondeur de notre conception de la réalité et de la physique.
On entend par culture l’ensemble des « acquis » (savoirs ou comportements) que les individus (humains ou non humains) sont capables de transmettre aux autres, processus qu’on appelle l’apprentissage social.
Sections : Innovation et transmission ; Dialectes et traditions ; Enseignement ; Civilité des éléphants
Vidéo de vulgarisation par Cervelle d’Oiseau, avec une bonne dose d’humour et des explosions. Aborde la capacité des poussins à reconnaitre les formes géométriques, à interpréter des arrangements de formes, à compter à estimer les grands nombres et les proportions, à additionner et à soustraire.
Comment les animaux réagissent-ils face à la mort? Sont-ils capables de la comprendre? En maîtrisent-ils le concept? Ces questions constituent l’objet d’étude de la thanatologie comparative, discipline scientifique particulièrement soumise à l’anthropomorphisme. Ce dernier tend à augmenter à tort les critères requis pour admettre la compréhension de la mort chez les animaux.
Sensibilité des poissons, et condition d’exploitation comme « animaux familiers », pêche commerciale et de loisir, élevage pour la pêche.
La conscience serait la faculté mentale qui permet d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs et plus généralement sa propre existence. Il s’agit d’une notion complexe explorée par les neurosciences, la psychologie, la philosophie ou encore l’éthologie.
Comment savoir quels individus sont sentients et quels individus ne le sont pas. Aspects physiologiques et comportementaux, par François Jaquet, chercheur en philosophie à l’Université de Genève et spécialiste en éthique.
La réflexion sur la citoyenneté animale est la composante la plus novatrice de l’approche politique des droits des animaux de Donaldson et Kymlicka. Dans ce dernier chapitre, nous allons y revenir de façon à mettre en lumière des compléments apportés par les auteurs dans des articles postérieurs à la parution de leur livre Zoopolis.
Découvrez l’intelligence des poissons grâce à notre page éthologie qui leur est consacrée.
Mots clés : émotion, souffrance, douleur, mémoire
Présentation de Pierre Sigler sur les connaissances actuelles au sujet de la conscience. Ce mot est chargé de beaucoup de sens en Français, il présente ici la conscience d’accès qu’étudient les scientifiques, vu comme un espace de travail global de l’esprit, qui récolte, synthétise et distribue des informations dans tout le cerveau.
Les êtres dépourvus de système nerveux central ne sont pas sentients. Cela comprend également les bactéries, les archaebactéries, les protistes, les champignons, les plantes et certains animaux. Il est possible qu’un certain nombre d’animaux dotés d’un système nerveux central extrêmement simple ne soient pas non plus sentients. Liste des éléments menant à cette conclusion.
Ce texte a été écrit suite à la lecture du livre Le sentiment même de soi – corps, émotions, conscience d’Antonio R. Damasio. La sensibilité, en tant que capacité à ressentir le plaisir et la souffrance, est un concept central dans l’antispécisme développé au sein des Cahiers. Il aurait pu en être autrement.
Résistance animale : Il aurait pu s’agir d’un conte né de l’imaginaire de Charles Perrault, mais non, ce récit est bien réel. Un bouc semble avoir guidé des dizaines d’animaux hors de l’enclos d’un marché aux bestiaux d’une petite ville américaine.
Première vidéo sur la cognition, car il y a tellement de choses à dire que j’ai dû la diviser en trois. Oui, les poules ont encore pas mal de choses à nous apprendre! Dans cette première partie, nous allons lever le voile sur le titre énigmatique de cette vidéo, et nous allons montrer qu’une cervelle d’oiseau, c’est quand même pas mal la classe.
La science a démontré que les animaux peuvent ressentir des émotions négatives (peur…) mais aussi des émotions positives (anticipation, joie…). Certains animaux montrent également tous les symptômes d’une dépression. Des chercheurs se sont penchés sur l’influence de la captivité sur la santé mentale des animaux.
L’histoire particulièrement émouvante relatée ci-dessous par une vétérinaire américaine, nous montre qu’une vache a vécu un dilemme cornélien : choisir entre deux veaux afin d’en sauver un.
Qu’il ne conceptualise pas sa mort comme la fin d’une série d’événements conçus comme sa vie n’a aucune pertinence quand à savoir s’il est éthiquement acceptable de mettre à mort un être sensible et conscient hors de toute nécessité.
Carl Saucier-Bouffard, professeur au collège Dawson, parle des similarités entre l’humain et les autres espèces, de Darwin à la génétique.
Les recherches menées avec des animaux ont longtemps été handicapées par nos préjugés anthropocentriques : nous leur proposions souvent des tests qui fonctionnent bien avec des humains, mais moins bien avec d’autres espèces.
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